Le recours à une Relations Interentreprises implique non seulement un double centre de décision mais également sources de risques financiers et stratégiques (Montfort cité par Jaouen, 2006). Ce d'autant plus que ces relations sont des relations asymétriques c'est-à-dire nouées entre partenaires présentant des différences considérables : taille, de capacités financières, zone géographique, de mode de l'internationalisation des marchés et à la turbulence technologique (Lee & al., 2010;Hitt & al., 2012; McGrath & Kim, 2013; Simonin & Gates, 2013). De plus, la coopération interentreprises connaît un développement fulgurant depuis plus de trois décennies, comme l'attestent de nombreuses études (Beamish & Killing, 1997;Ouedraogo, 2003;Lecoq, 2003;Blanchot, 2006). Ces relations apparaissent incontournables dans la vie d'une entreprise. Pour plusieurs raisons, les entreprises évitent de plus en plus les comportements d'isolement et optent pour le regroupement. Ce qui les rend plus fortes et leur permet, entre autres, de réaliser des économies d'échelles (Garette & Dussauge, 1995 ;Garcial-Canal & al., 2002). D'ailleurs, c'est ce qui explique le fait que les entreprises multinationales soient à la quête de nouvelles sources d'avantages concurrentiels susceptibles de contribuer à l'amélioration de leur performance globale (Mayrhofer, 2007) tout en justifiant le développement effréné des rapprochements des entreprises, rapprochements qui visent d'une part, l'intérêt collectif (Kogut, 1988 ;Parkhe, 1993) inscrit dans une tendance compétitive afin d'accroître, protéger ou maintenir un avantage individuel (les Relations Interentreprises comme un vecteur privilégié du développement à l'international); et, d'autre part, une relation commune (Gulati, 1998 ) à la recherche des coentreprises formelles et des prises de participation (la solution même aux problèmes des entreprises lorsque celles-ci connaissent certaines difficultés liées au fonctionnement). En réalité, et comme l'affirme Cheriet (2009) aucune entreprise ne peut actuellement mener une stratégie « indépendante » des autres acteurs de l'environnement. gestion (d'Iribarne & al., 2002;Salk & Shenkar, 2001). La PME, dans sa généralité, ne saurait échapper à cette réalité. Présentée comme le partenaire le plus vulnérable et par ricochet le plus exposé aux multiples risques inhérents à la relation (Sapienza & Stork, 2001). Face à ces difficultés, il devient urgent pour la PME de développer des mécanismes qui lui permettraient de se prémunir de ces risques. Ainsi déroulé, il est clair que la PME camerounaise en générale et celle du BTP en particulier n'échappe pas à cette réalité. Le secteur est en plein essor. D'ailleurs, depuis le début de l'année 2012, le Cameroun renvoie l'image d'un vaste chantier à la faveur des grands projets d'infrastructure qui y ont cours notamment dans le cadre du vaste programme des Grandes Réalisations du plan d'urgence trelations interentreprisesnnal lancé par le gouvernement en 2015 ; de la préparation du Championnat d'Afrique de football féminin, que le Cameroun a abrité entre novembre et décembre 2016; le CHAN de 2020 ; ou encore de la CAN de football masculin, que le pays accueillera en 2022 et qui était initialement prévue en 2019 mais qui a connu une reprogrammation faute de la réalisation dans les délais des infrastructures pouvant abriter un tel évènement. Tous ces éléments, nous confortent encore plus dans notre choix du secteur d'activité pour comprendre les origines et les motifs de ces insuffisances. Nous nous disions que cette étude nous permettra de mieux appréhender le fonctionnement des entreprises de ce secteur et mieux encore la place et le rôle que pouvaient jouer les PME locales dans l'exécution ou dans l'accompagnement de ces réalisations entre autres. Tant on relève que le problème sous-jacent est le plus souvent celui de l'incapacité technique et financière de ces prestataires à satisfaire aux exigences de leur commande alors que d'énormes opportunités d'affaires restent à saisir. Il se trouve donc que la PME du Cameroun ne peut disposer de tous ces atouts. D'où ; il devient impératif pour cette dernière de nouer des relations avec des multinationales, mieux équipées et plus expérimentées. Le risque d'opportunisme constitue l'obstacle majeur auquel sont confrontés les partenaires dans les relations interentreprises. Dans la mesure où il incite l'aléa moral tout en poussant les partenaires à adopter des comportements de free-rider, à surexploiter une ressource commune, ou à tenter un hold-up de la quasi-rente issue de leur coopération (Peillon, 2001). D'ailleurs, Williamson (1985) en relève trois types d'opportunisme: ? « L'opportunisme sous forme de hold-up » c'est un opportunisme ex-post. Il se caractérise par la modification des comportements qui ne reflètent plus ce qui avait été prévu par les partenaires (Klein & al., 1978); En outre on observe un manque de confiance, une dépendance unilatérale et une domination par le plus grand 1 Le tableau ci-dessous nous permet de ressortir quelques risques identifiés dans la littérature. . Tout ceci contribue à fragiliser la relation interentreprises, par conséquent, constitue une menace à la stabilité, à la longévité, au succès et même à la performance de la dite relation. 1 Le niveau d'interdépendance fait référence au degré avec lequel chaque partenaire aura besoin de l'autre pour atteindre ses objectifs car plus l'interdépendance est élevée plus les partenaires trouvent un intérêt pour que la relation se prolonge et, par conséquent, s'impliquent d'avantage dans la relation, cherchent à éviter la rupture et à gérer au mieux cette relation. (Das & Teng, 2003 ;Fréchet, 2002) Year 2020 ( ) A ? « L'opportunisme sous forme de hasard moral » : c'est une forme de tricherie pendant la phase. pendant la phase d'exécution du contrat et rendu possible par l'incomplétude des contrats (Koenig, 1993). asymétrique rencontre des problèmes tout à fait particuliers provenant à la fois la cohabitation entre les centres de décisions multiples et de l'existence des conflits d'intérêt entre les partenaires. Dans le même ordre d'idées Montfort (1997) Globalement, les recherches ont pu montrer que, malgré les avantages que peuvent tirer les PME des alliances asymétriques, elles courent aussi certains risques découlant des asymétries avec leurs partenaires. Et puisqu'elles semblent être les plus exposées aux risques, il paraît judicieux de s'y pencher. C'est pourquoi nous focalisons notre recherche sur la compréhension de l'intégration des mécanismes de prévention des risques dans la gestion des relations interentreprises afin d'aboutir à des solutions de relation gagnant-gagnant, comme le stipulent Seppänen & al., (2007). Cette recherche porte essentiellement sur la PME. L'enjeu majeur auquel le pilotage de la relation interentreprises doit répondre est ainsi d'éviter l'apparition des comportements opportunistes de la part des partenaires, de lutter contre l'incertitude, car ils sont nuisibles à l'efficacité de la coordination et sont sources d'importants coûts de transaction. Il devient urgent pour la PME de développer des mécanismes qui lui permettraient de se prémunir de ces risques. # b) Identification théoriques des mécanismes de prévention de risques Dans les relations asymétriques interentreprises, l'exercice d'anticipation constitue un aspect déterminant puisqu'il permet de se projeter sur les résultats probables, l'évolution, la nature de la relation entre partenaires, les éventuels risque, comment s'en prémunir et l'entité commune (Cheriet & Dikmen, 2008). Ainsi, l'interface entre les partenaires doit être clarifiée en ce qui concerne les mécanismes de prévention à mettre en place dans les relations interentreprises. Définis comme un ensemble de mesures prises pour empêcher la survenue d'un évènement non désiré, les mécanismes de prévention de risques constituent le dispositif à travers lequel les partenaires vérifient l'atteinte des objectifs, la protection des investissements et la conservation des informations essentielles pour l'opérationnalisation de la relation. D'après Killing (1983) cité par Yan (1998), les mécanismes de prévention relèvent des capacités des alliés à influencer les décisions stratégiques et à optimiser les choix opérationnels les plus importants. Et représentent pour Geringer & Hebert (1989), un processus qui peut influencer les comportements et les résultats d'une entité en exerçant le pouvoir et l'autorité sur le déroulement des relations interentreprises. Ces mécanismes se matérialisent, dans les travaux de Yan & Gray (1994) Blau (1964), implique lui-même une réciprocité reposant sur trois principes : l'investissement, la confiance et l'engagement. Mais, quoique les parties exercent leur devoir de réciprocité, la forme de l'échange varie suivant les partenaires générant divers comportements et attitudes. Et puisque les partenaires doivent survivre et faire évoluer la relation de coopération sans oublier que les alliés peuvent les désarmer. Les partenaires négocient le design de la structure de gouvernance et les mécanismes de prévention afin de réduire le risque de comportement opportuniste. L'interface entre les partenaires doit être clarifiée en ce qui concerne les mécanismes de prévention à mettre en place dans les relations interentreprises. Les partenaires vérifient, à travers les mécanismes de prévention, l'atteinte des objectifs, la protection des investissements et la conservation des informations essentielles pour l'opérationnalisation de la relation. Pour s'en sortir, la PME devrait mobiliser les mécanismes lui permettant de se prémunir des éventuels risques inhérents à la relation. Dans la littérature, plusieurs mécanismes sont identifiés c'est ainsi que Das Pour ce qui est de l'incomplétude par exemple, la rédaction du contrat implique que les parties déterminent précisément les performances à atteindre par les parties. Or, du fait de l'incertitude sur l'avenir, de la complexité des décisions à prendre, de la rationalité limité, il serait impossible de rédiger un contrat complet. Ce qui nous amène à considérer que les contrats ne peuvent être optimaux comme le stipule la théorie des contrats. Et nous pouvons penser qu'il existe des mécanismes différents qui peuvent eux aussi permettre de limiter les risques. D'ailleurs, les mécanismes transactionnels ou contractuels qui induisent les contrats tendent, selon Schann (1988), à être prévisibles, réguliers et impliquent des transferts explicites d'informations. ? Les mécanismes extra-contractuels L'analyse économique traditionnelle a toujours considéré l'individu comme un homo-oeconomicus et par conséquent, l'individu est entièrement tourné vers la recherche de son intérêt, c'est égoïste pur. Les relations individuelles sont donc envisagées en termes de conflits. Mais depuis quelques années, l'impact des relations sociales sur l'action économique a commencé à être pris en considération notamment, le fait que les relations interpersonnelles ne soient plus exclusivement basées sur la recherche de l'intérêt personnel dans les échanges hors marché tel que les échanges de savoirfaire, de connaissances (Peillon, 2001, p. 81). Le contrat seul n'est donc plus suffisant pour la prévention des risques (Ménard, 1994b). En effet, d'une part les contrats ont des limites, et, d'autre part, dès lors que l'on prend en compte le caractère temporel et dynamique de la coopération interentreprises, on est conduit à envisager des mécanismes de prévention pouvant être construits par les partenaires. D'autres facteurs tels que les normes sociales, les relations personnelles, la confiance, loyauté, réputation. # ? La confiance un frein aux risques des relations interentreprises Les organisations cherchent à faire face aux risques en mettant en place des mécanismes qui vont leur permettre d'orienter leurs réponses à l'imprévu (Lazaric & Lorenz, 1998 Au total, la réputation peut constituer, pour les partenaires de la coopération, un mécanisme permettant de faire respecter les contrats et un frein à l'opportunisme ex post. De plus, elle permet de réduire les coûts de rédaction du contrat de coopération et d'éviter les coûts liés à la mise en oeuvre des mécanismes permettant d'assurer le respect de ce contrat par les partenaires. Au sein des coopérations interentreprises, la réputation représente donc un mécanisme complémentaire au contrat. # Réputation # Mecanismes Extra-Contractuels Il peut être décrit comme la volonté des partenaires de relations interentreprises. de faire des efforts au nom de la relation en réduisant la menace de comportement opportunistes (Mohr & Spekman, 1994). A ce titre, il réduit les coûts de transaction et les coûts associés au partenariat. Il s'entend comme une dévotion d'un partenaire à la coentreprise (Christoffersen, 2013). Pour Inkpen (2000), le degré d'engagement entre partenaires dans les RIE, requiert deux aspects : le degré d'ouverture des partenaires # P.2 : les mécanismes contractuels sont prioritaires aux mécanismes extra-contractuels Notre revue de la littérature met en évidence la théorie du contrat avec la généralisation des contrats dans toutes les relations. Toutefois, elle s'avère insuffisante pour expliquer les relations interentreprises. Ce qui nous conduit à opter pour une démarche alternative en mobilisant plusieurs théories évolutionistes. Au-delà de l'explication des relations interentreprises, la littérature nous a permis de mentionner les mécanismes de pilotage de ces relations et ceux qui ont été identifiés ont pu être regroupés en deux grands ensembles. Qui nous ont servi de fil conducteur pour la suite de ce travail. # Resultats Après avoir présenté les caractéristiques des PME du BTP nous allons, dans un premier temps procéder à l'identification des mécanismes de prévention de risques mobilisés par les PME et le deuxième point nous permettra de procéder à la classification des mécanismes en fonction du poids que représentent chacun dans sa prise en compte par la PME. Year 2020 ( ) # A a) Caractéristiques des PME objet d'étude Toutes les entreprises de notre échantillon ont une espérance de vie d'au moins 6 ans, gage d'expérience. Ceci renvoie à la maîtrise des rouages et de la complexité du secteur. Elles font toutes parties du même secteur d'activité et couvrent tous les domaines (du gros oeuvre aux travaux de finition passant par l'expertise et les études et le conseil) liés à cette activité. La moyenne de l'effectif est de 36 employés permanents quoique faisant toutes recours à une main d'oeuvre temporaire lorsque cela s'avère nécessaire. Peillon (2001) pour lesquels, les mécanismes extra-contractuels s'inscrivent dans la continuité des mécanismes contractuels et viennent en complément de ceux-ci dans l'optique de répondre aux insuffisances des théories contractuelles. Toutefois, ces mécanismes ne suppriment pas toute forme d'incertitude. Il arrive même, qu'ils produisent des effets contraires devant certaines relations. Les analyses du CAS 2 démontrent la difficulté de se prémunir des comportements opportunistes de certains de partenaires malgré la mobilisation des mécanismes. # VI. # Conclusion Pour conclure notre recherche, nous faisons une synthèse de la façon dont la problématique a été développée et la démarche empirique effectuée. Ce qui permet de mettre en exergue les apports de la recherche, les limites de la recherche et les chantiers de recherche future. Le problème central de cette recherche est celui de l'identification et de la classification des mécanismes de prévention de risques au sein des relations interentreprises dans un contexte de pays en développement. La question centrale posée étant celle de savoir comment les PME se prémunissent-elles des risques liés aux relations interentreprises (Relations Interentreprises) ? Pour répondre à cette préoccupation nous avons commencé par présenter les différents risques auxquels sont exposées ces PME, par la suite, nous nous sommes attelé à identifier les mécanismes et enfin nous avons procédé à un classement de ces mécanismes en fonction de leur poids. Sur la base d'une étude réalisée auprès de quatre entreprises du secteur, nous avons identifié les mécanismes les plus significatifs mis en oeuvre par ces entreprises : la confiance, l'engagement et le partage d'information auxquels, il faudra également signaler l'émergence de deux nouveaux indicateurs: -l'intuition « rationnalisée » et l'éthique des affaires. Il en ressort que ces mécanismes contribuent à la prévention et à la réduction des risques inhérents aux relations interentreprises et surtout permettent aux PME de trouver leur compte dans leurs relations avec les multinationales. A partir des résultats obtenus, nous faisons le constat que les entreprises ayant constitué notre centre En somme nous pouvons dire que Ce travail s'inscrit dans le sillage de nombreux autres travaux en management stratégique (Mohamadou, 2014; Cherbib, 2010;Ouédraougo, 2003;Peillon, 2001). Toutefois, sa principale contribution réside dans l'identification et l'intégration des dimensions nouvelles pour les mécanismes de prévention de risques ce qui semble être caractérisé par le contexte de l'étude. Motsclés:relationasymétriqueinterentreprises,mécanismes de prévention de risques, risques, BTP,PME. Year 2020Volume XX Issue XV Version IRépondre à cette question nous nous sommes fixé pour objectif principal de comprendre l'intégration des mécanismes de prévention des risques dans la gestion des Relations Interentreprises de répertorier. les risques auxquels sont exposés ces PME, d'identifier les différents mécanismes de prévention de risques mobilisés par ces PME et de les classifier.A ( ) Global Journal of Management and Business ResearchLes spécificités du secteur d'activité l'y obligeant. Il s'avère dès lors indispensable pour ces PME, de mettre en place un ensemble de dispositifs leur permettant de se prémunir des multiples comportements non souhaités. Dans le cadre de leurs travaux, Das & Teng (2001) proposent trois types de contrôle : le contrôle basé sur des outils formels ; le contrôle comportemental et le contrôle social. Et dans le même ordre d'idée, Peillon (2001) propose deux types de mécanismes : des mécanismes contractuels ou transactionnels (contrat) et mécanismes extra-contractuels ou relationnels (confiance, engagement). II. Management de la Relation certain nombre de difficultés ou de risques; car l'asymétrie. observée entre les partenaires présente déjà une forte incitation à tricher à partir du moment où cette différence porte en elle-même les gènes de la complexité. C'est ce qui amène Dussauge & Garette (1997) à souligner que l'établissement et surtout le Ceci semble d'autant plus évident que, lorsque les partenaires présentent un déséquilibre en termes de Asymetrique Interentreprises : les Differents Mecanismes de Prevention de Risques a) Risques inhérents aux relations interentreprises Les relations asymétriques demeurent relativement peu étudiées (Chtourou & Laviolette, 2005) et spécifiquement difficiles à gérer. Elles sont identifiées par une multitudes de critères : la taille, la structure de gouvernance, l'origine géographique, la culture organisationnelle, l'expérience. dans la relation, la capacité d'apprentissage organisationnelle (Assens & Cherbib, 2010 ; Perez & al., 2012 ; Mohamadou, 2017). S'il est vrai que les relations asymétriques interentreprises offrent beaucoup d'opportunités aux différents partenaires et à la PME en particulier comme le souligne Puthod (1998) cité Cheriet (2016, p. 98) il n'en demeure pas moins qu'elles soient à l'origine d'un taille et de culture, il y a inéluctablement un ensemble de comportements non souhaités et d'opportunismes.© 2020 Global Journals Year 2020Volume XX Issue XV Version I( )Global Journal of Management and Business Researchpour objet de vérifier le fonctionnement de la relation à travers des procédures et un partage de l'information; -le contrôle social (ou informel) qui vise à créer une culture commune, des valeurs, des principes et des normes partagées.A © 2020 Global Journals Tableau 1: possibilité que les autres se comportent de façondegré de communication, culturel, linguistique?) etopportuniste.l'intensité de leurs relations (volonté, effort mutuel). Par22 Year 2020 Volume XX Issue XV Version I ( ) Global Journal of Management and Business Researchprévention interentreprises. Contrat informels des Contrats verbaux Contrats formels Mecanismes Contractuels risques dans C'est pourquoi, dans l'optique de compléter les conséquent, l'engagement peut contribuer à atténuer le les relations ? La communication facteur de cohésion dans les comportement opportuniste des partenaires. Ce relations interentreprises d'autant plus que, les partenaires souhaitent renforcer La communication est définie par Brulhart cette relation et surtout s'investissent pour la rendre (2002) comme le partage formel et informel pérenne (Groonroos, 1990). Vue sous cet angle, d'informations pertinentes et actualisées entre les l'engagement favoriserait sans doute un comportement entreprises partenaires. Sa qualité constitue une des coopératif et créerait un sentiment d'unité induisant par clés du succès dans la mise en place d'un projet la même occasion plus de confiance. Morgan & Hunt coopératif. Une bonne communication constitue un (1994), l'assimilent à la croyance d'un partenaire que la facteur de cohésion entre partenaires. Un fort degré de relation en cours est si importante qu'il faut engager le communication aura une influence positive sur le degré de confiance entre les partenaires et les managers chargés de gérer la relation. Dans toute relation bilatérale notamment dans un contexte de relations maximum d'efforts pour la maintenir. Il est cependant nécessaire de signaler que le degré d'engagement reste étroitement lié au degré de confiance. contrats qui restent incomplets, il serait utile de mettre interentreprises, quand deux partenaires désirent ? La réputation facteur d'anticipation aux en oeuvre d'autres dispositifs pour gérer l'opportunisme communiquer entre eux, ils cherchent, entre autres, à comportements opportunistes des partenaires. Ainsi, d'autres moyens ont été identifiés dans la littérature. Dès lors, le pilotage des Relations Interentreprises ne pourrait plus seulement être contractuel (transactionnel), mais d'avantage extra-contractuel (relationnel). Il s'agit des mécanismes extra-contractuels. échanger des informations, des idées et des connaissances ou des attitudes en commun. Elle permet comme l'affirment Anderson & Weitz (1992), de prévenir les éventuels malentendus et de réduire les risques de conflits et de dysfonctionnement entre les différents acteurs. Le partage d'informations contribue à réduire la distance et les différences entre les parties. Principal instrument de traitement des conflits, la communication semble être l'élément indispensable du bon fonctionnement de la relation. Elle traduit, en tant que clé de collaboration, un facteur d'émergence de la confiance. Car une bonne communication favorise des Elle est fondée sur la notion de confiance calculée. Elle provient de l'interaction des agents recherchant leur intérêt personnelle. Les parties restent dans la relation tant qu'elles considèrent que c'est dans leur intérêt de le faire. La réputation n'est efficace que si sa diffusion est assurée et donc si la communication entre les acteurs est suffisamment développée. On voit ici poindre l'importance de la proximité entre les acteurs. Au sein des coopérations interentreprises, la réputation fonctionnera d'autant mieux que les partenaires sont proches géographiquement. Ce point est illustré par le contacts fréquents, amène les parties à s'informer à l'avance des changements qui pourraient avoir une modèle du district industriel (Beccatini, 1990), dans lequel les firmes se connaissent et se reconnaissent, incidence sur la relation, facilite une ouverture réciproque (Cao & al., 2011). la proximité géographique permettant à la fois la répétition des engagements, leur vérification ? L'engagement quotidienne et la diffusion de la variable réputation.A© 2020 Global Journals de réduire l'incertitude comportementale. Ainsi, la confiance présuppose une prise de décision dans une Year 2020Contrats formelsContrats informelsVolume XX Issue XV Version I ( ) A Global Journal of Management and Business ResearchMéthodologie de la Recherche Afin de mener à bien cette étude, nous avons notre démarche dans le paradigme interprétativiste. Cependant, nous n'avons pas inscrit exclusivement adopté un raisonnement inductif comme Confiance de prévention des risques Tableau 2: Synthèse des choix méthodologiques terrain et paraît de cette manière à même de fournir, Mécanismes contractuels Mécanismes extra-contractuels Engagement Communication Réputation Choix Option retenue Déterminants Épistémologie Interprétativiste Les frontières entre le phénomène étudié et le contexte ne sont pas clairement identifiables, La vérité est difficilement accessible, représentation de cette dernière Faiblesse des travaux théoriques, statut épistémologique Type de méthodologie Qualitative de l'identification et de la classification des mécanismes de prévention de risques Mécanismes de prévention des risques des PME en relation interentreprises du BTP. La méthode qualitative nous semble favoriser un contact direct avec les acteurs du Type de raisonnement démarche hybride qui consiste à faire des allers-retours Abductif entre la théorie et la démarche sur le terrain Technique de recueil des données Études documentaires, entretiens semi-directifs et observation Accès au vécu des acteurs, laisser émerger de nouveaux concepts absents de la littérature, développer un niveau de confiance avec les acteurs interviewés Niveau d'analyse Dimension institutionnelle, organisationnelle, et Stratégique de la contribution des mécanismes de prévention des risques dans la prévention ou de la réduction des risques La caractéristique « anticipationnelle » des mécanismes relationnels de prévention des risques comme facteurs contribuant à la performance de la relation Terrain de Recherche PME du BTP PME du secteur BTP en relation avec une ou plusieurs entreprises multinationales Source : Synthèse de la littérature et la démarche empirique Nous avons orienté nos interviews vers des acteurs impliqués dans la mobilisation des mécanismes IV.le préconise ce paradigme mais nous avons opté pourd'après Miles & huberman (2003) cités par Abitbolune démarche hybride qui consiste à faire des allers(2012, p.105) « des explications riches et solidementretours entre la théorie et la démarche sur le terrain :lafondées de processus ancrés dans un contexte local ».démarche abductive. L'approche exploratoire utiliséerepose sur l'étude de cas.© 2020 Global Journals Risk Prevention Mechanisms in Asymmetrical Inter-Company Situations: An Exploratory Study in Smes inthe Btp in CameroonTableau 3: Caractéristiques des entreprises Ce répondant identifie le contrat et la confiance, plus du contrat, qu'on compte sur la confiance et Tableau 4: Comparaison des mécanismes de prévention de risques26 Global Journal of Management and Business Research Volume XX Issue XV Version I Year 2020 ( ) AEntreprises Date création Effectif Cas 1 1998 45 Cas 2 2014 22 Cas 3 2009 40 Cas 4 2000 37 Les multiples risques auxquels sont exposées Siège social Douala Yaoundé Yaoundé Douala les PME, les poussent à déployer des mécanismes de protection. Il ressort que ces entreprises, pour se prémunir des risques inhérents, mettent en place différents types de mécanismes. b) Mécanismes mobilisés par les PME Le contrat apparaît comme le mécanisme de prévention de risques incontournable pour toutes les PME du secteur BTP en relation interentreprises. Cela se trouve étayé par les répondants à travers les déclarations suivantes: Le dispositif le plus évident est le contrat qui représente l'engagement entre les deux parties c'est-à-dire la multinationale et la PME celui-ci survient parfois au début de la relation ou parfois même à la fin et est le plus souvent écrit. Mais il reste vrai que certains accords sont verbaux ou se font au gré à gré sans fondements juridiques c'est-à-dire sur l'entente verbale des deux parties (Cas1_CHEFPRO) Pour ce répondant, le contrat est incontournable dans une relation peu importe le moment où il survient mais il reste un dispositif indispensable. Pour moi, le contrat c'est la paperasse on ne s'en sert que si on va en justice le vrai contrat c'est la parole d'un homme donné à un autre vraiment pour l'heure je ne sais pas si je peux changer d'avis. En réalité c'est la crédibilité, la loyauté, la confiance qu'on a l'un pour l'autre car il est important de garder son honneur et d'assumer ses engagements sans avoir besoin à tout prix que cela soit consigné sur du papier néanmoins le contrat écrit n'est qu'un élément très souvent que ce contrat soit boycotté par la la communication et dans une moindre mesure l'engagement comme principaux mécanismes de Mecanismes Contractuels Contrat formel Contrat informel ce Cas1 mais il revêt un caractère ou un poids moins Activités spécifiques Construction Terrassement, décapage et pose de buse Etudes-contrôle et audit, études d'impact environnemental, habillages muraux et décoration intérieure travaux routiers, finitions Construction des bâtiments, fabrication du mobilier professionnel et domestique, fourniture de béton, pose de caniveaux et aménagement et voirie urbaine, voiries urbaines Source : Élaboré par l'auteur moi-même, très souvent d'Intuition « rationnalisée » (Cas1_PDG) De façon générale, le contrat est existant pour important que les autres types de mécanismes. D'ailleurs, ces deux répondants nous permettent de distinguer deux types de dispositifs : les dispositifs contractuels et les dispositifs non contractuels. Il est donc identifié ici le contrat, les accords verbaux ; le gré-à-gré, la crédibilité, la loyauté, la confiance, d'Intuition « rationnalisée ». En dehors du contrat, qui ne garantit que le droit du plus fort c'est-à-dire de la multinationale, nous comptons sur les relations de confiance qui peuvent exister entre nous et qui sont plus susceptibles de nous garantir plus de visibilité, de partage d'information, la communication permanente et dans une certaine mesure l'engagement outre ces éléments, nous ne faisons absolument rien d'autre que compter sur la bonne foi de notre partenaire. Nous disons que quelque part dans le milieu des BTP on croit en Dieu et puis quand on croit on vit avec sa foi et advienne que pourra. Tout ce qu'on peut rencontrer on verra comment on peut contourner ; rien n'est impossible au niveau des hommes. Je m'attache également les services d'un auditeur externe qui me rassure de la qualité de mes prestations (Cas2_PDG) l'engagement entre les partenaires (Cas4_ DIRADM). Confiance, engagement et contrat se trouve Mecanismes Extra-Contractuels prévention de risques. Pour éviter que ces multinationales ne nous phagocytent, on s'appuie sur le contrat qui nous garantit un minimum de sécurité. Hors mis le contrat, Il faut créer au maximum un climat de confiance, de convivialité, un climat d'amitié vous mettant à l'abri d'un certain nombre de risques. Parce que je me dis quand vous travaillez avec une multinationale dans tout ce que vous faites la relation humaine doit être privilégiée car s'il n'y a pas de relation humaine on sera toujours en train de courir derrière les risques (Cas3_PDG) Le respect de l'Ethique des affaires constitue, à mon avis, un mécanisme permettant d'anticiper sur les éventuels risques puisqu'impliquant un respect mutuel en affaire par conséquent des comportements responsables (Cas3_DIRETU). Le contrat est en réalité notre principal élément de prévention. Tout est établi dans le contrat. Il y a des pénalités pour empêcher les comportements déviants et obliger les uns et les autres à respecter leur engagement. C'est vrai qu'à côté du contrat, aussi exigent et contraignant qu'il soit, on tient compte des relations de personnes à personnes c'est-à-dire la crédibilité du responsable de l'entreprises. On peut également parler de la confiance qui, pour ma part, semble même être l'élément primordial pour le bon déroulement de la relation puisque la confiance m'amène à être sûr que mon partenaire même sans mon contrôle va exécuter, dans le sens de nos intérêts communs, le travail. La confiance, l'engagement et la loyauté peuvent aussi constituer un facteur important (Cas4_PDG) Le contrat, la confiance, l'engagement, la loyauté et la crédibilité constituent pour ce répondant les mécanismes auxquels fait recours sa PME pour être identifiés ici comme mécanismes de prévention de risques ce qui correspond aux dispositifs répertoriés par le PDG de la même PME. Tout ce qui précède nous amène à tirer la conclusion suivant laquelle plusieurs mécanismes sont mobilisés par les Cas de notre étude pouvant être regroupés en deux catégories : les mécanismes Cas 1 Confiance ; Contrat verbal Intuition « rationnalisée » ; Entente entre parties Engagement ; communication Cas 2 Entente entre parties Négociations sous la table Confiance ; Communication ; Engagement Cas 3 Contrat verbal Engagement ; Confiance Ethique des « affaires » Contrat écrit communication contractuels et les mécanismes extra-contractuels. Pour ce qui est des mécanismes contractuels on peut distinguer des contrats formels caractérisés par des contrats écrits et ayant un fondement juridique et des contrats informels basés sur les accords verbaux, Cas 4 Négociation dans les couloirs contrats verbaux Confiance ; communication Source: élaboré par l'auteur c) Classification des mécanismes de prévention de Il ressort que les mécanismes les plus sollicités risques par les Cas étudiés, si l'on procède au classement par des ententes, le gré à gré. Concernant les mécanismes Les mécanismes de prévention de risques catégories sont les mécanismes extra-contractuels extra-contractuels,: -la confiance, -l'engagement, -la communication ou le partage d'information globalement relevés par les répondants et déjà identifiés dans les travaux antérieurs (Peillon, 2001; Cherbib, 2014; Cheriet, 2008 ; Mohamadou, 2014) sont des dispositifs retenus par ces PME. Il ressort cependant qu'à côté de ces mécanismes, l'on a pu répertorier -l'Intuition « Rationnalisée » -l'Ethique des affaires. comme des mécanismes, au vu de la littérature parcourue, pratiquement non signalés et que nous pourrions classer dans la identifiés, il serait judicieux et indiqué de procéder à la classification de ces mécanismes en fonction du poids qu'ils représentent pour les PME objet de notre étude. soient 62,50% contre seulement 37,50% pour les mécanismes contractuels. Le tableau ci-dessous donne une illustration de cette réalité en fonction du poids de ces mécanismes extra-contractuels Tableau 5: Mécanismes de prévention de risques privilégiés par les PME NATURE DU MECANISME Fréquence % pourcentage MECA/EXTRA_CONTRACT (Relationnels) 5 62,50 MECA/CONTRACT (Transactionnel) 4 37,50 Totale 8 100,00 Source : élaboré par l'auteur Parmi les mécanismes extra-contractuels, la des affaires, de l'engagement et de la communication catégorie des mécanismes extra contractuels. -Ces mécanismes, constituent pour les cas qui les priorité est donnée à la confiance avec un poids de avec respectivement 22,45%, 19,38%, 16,32% et 31,63%, suivi de l'intuition « Rationalisée », de l'Ethique 11,22% de poids voir Tableau 6 ci-dessous utilisent, de précieuses armes pour prévenir tout comportements non désirés semble-t-il. Il faudra noter que l'intérêt de tous ces mécanismes est de contribuer ou de participer à la réduction du risque dans les relations interentreprises et de favoriser implicitement un meilleur pilotage de la relation et par ricochet la réalisation de la performance de la relation. Ces mécanismes seront recensés dans le tableau ci-après pour repérer les mécanismes utilisés dans ce secteur d'activité et surtout comparer en fonction des Cas les mécanismes les plus pertinents: Tableau 6: Mécanismes Extra-contractuels MECANISMES EXTRA-CONTRACTUELS Fréquence % pourcentage Confiance 31 31,63 Intuition « rationnalisee » 22 22,45 Ethique des affaires 19 19,38 Engagement 16 16,32 Communication 11 11,22 Totale 98 100,00 Source : élaboré par l'auteur Le contrat formel, parce que exigible par la règlementation, constitue dans cette catégorie de mécanismes contractuel, le dispositif le plus postuler. Ceci en plus des contraintes légales peut se justifier par le fait qu'il confère aux partenaires des droits et la possibilité de recours en cas de non-respect des clauses. Il représente 69,44% du poids des mécanismes contractuels contre seulement 30,56% pour les contrats informels qui à notre avis auraient pu être considérés comme des mécanismes extra-contractuels. Tableau 7: Mécanismes contractuels MECANISMES CONTRACTUELS Fréquence % pourcentage Contrat formel 25 69,44 empêcher la survenue des risques. Contrat informel 11 30,56 Le contrat est exigible par la règlementation ce qui Totale 36 100,00 permet de légaliser la relation et en cas de problème d'avoir une voie de recours institutionnelle. Il arrive Source : élaboré par l'auteurYear 2020 Volume XX Issue XV Version I ( ) A Global Journal of Management and Business Researchmultinationale. C'est pourquoi, il est nécessaire qu'en© 2020 Global Journalsde preuve au cas où ? Et c'est d'ailleurs pourquoi en ce qui me concerne cette paperasse dans certains accords est souvent signée au milieu de l'exécution du marché voire même à la fin pour laisser des traces et surtout pour entrer en possession de son dû. En fait, ça c'est ma façon de voir les choses avec l'expérience que j'ai acquise sur les multiples chantiers et qui a contribué à développer mon intuition. D'ailleurs, c'est cette intuition qui me conduit à flairer les mauvaises affaires et à anticiper sur certaines choses. Je dois vous le dire, mon intuition n'est pas une simple intuition car, elle part du cumul d' expérience et elle est basée sur ma solide culture de gestion et c'est pourquoi je la qualifie © 2020 Global Journals * Initier des coopérations interorganisationnelles dans les démarches d'écologie industrielle et territoriale : une relecture en termes de sociologie de la traduction et de la théorie des objets-frontière LAbitbol 2012 Thèse de docctorat Université de Lyon 3, 298 pages. analyse croisée de modèles complémentaires * GAAkerlof The Market for "Lemons": Quality Uncertainty and the Market Mechanism 1970 84 * How entrepreneurial firms can benefitt from alliances whith large partners SAAlvarez JBBarney 2001 Academy of Management 15 * «The use of pledges to build and sustain commitment in distribution channels AndersonEWeitz B Journal of Marketing Research 29 1992. February * L'Alliance asymétrique: une stratégie durable? 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