# I. Introduction 'intermédiation financière soulève toujours des questionnements sur sa contribution dans le développement économique des pays. En Afrique Subsaharienne, le financement constitue un enjeu capital et des défis importants. Les deux dernières décennies sont marquées par de nombreuses initiatives de développement, en faveur du relèvement de la croissance et de l'amélioration du système financier, afin de limiter la pauvreté. En Afrique subsaharienne précisément, dans un contexte où les banques et les établissements de micro finance dominent l'activité du financement de l'économie, la relation entre l'intermédiation financière et le bien-être des individus s'établit selon le degré d'inclusion financière des agents (Saab, 2018) et selon la qualité des institutions (Beck, 2016). Ainsi, l'inclusion financière ou la finance inclusive constitue un levier important pour le développement des économies en expansion, car elle permet d'augmenter le revenu des agents, réduire la pauvreté et créer de l'emploi (Pearce, 2011;Park et Mercado, 2015). Pour Demirgüç-Kunt et Klapper (2012), l'inclusion financière permet la participation de tous les individus aux services financiers en fournissant un ensemble de produits/services financiers de proximité à toutes les couches sociales, notamment celles exclues des services financiers classiques. L'inclusion financière concerne des groupes d'individus présentant des difficultés d'usage et d'accès à un compte bancaire, aux moyens de paiement, au crédit et aux produits d'épargne. C'est une situation économique suivant laquelle les individus et les entreprises ont accès à des services financiers de base (Amid?i? et al., 2014). Sarma (2008) souligne qu'il s'agit d'un ensemble de moyens qui assure l'accessibilité, la disponibilité et l'usage des services financiers à prix abordable, pour tous les membres d'une économie. Il existe donc dans la littérature un consensus suivant lequel l'inclusion financière constitue un ensemble de dispositifs contribuant à lutter contre l'exclusion bancaire et financière, et le secteur de l'intermédiation financière occupe une position centrale. Ainsi, la lutte contre l'exclusion bancaire est un enjeu de responsabilité sociale des banques (Gloukoviezoff, 2008). La participation des agents aux services financiers classiques (règlementés) ou alternatifs 1 Les effets de la règlementation et de la stabilité sociale sont capturés par les trois premières catégories (Kaufmann et al., 2009); et, la dernière catégorie relève d'une interprétation du coût social de la production et de son implication organisationnelle, analysées par les coûts de transactions (Coase, 2005). Cette explication justifie l'idée suivant laquelle les niveaux de développement financier et d'inclusion financière dans les économies divergent selon la qualité des institutions (Chinn et Ito, 2006 ;Ajide, 2017). En insistant sur le rôle de la qualité des institutions politiques dans le développement financier, ou plus exactement dans l'inclusion financière, nous prolongeons la pensée de ces derniers auteurs. En effet, ceux-ci démontrent qu'il existe des déterminants institutionnels qui conditionnent l'activité financière et son développement. Selon Acemoglu et al., (2005), la stabilité politique, l'absence de violence et la qualité de la régulation, et l'analyse des (progressivement règlementés), contribue à soutenir l'investissement productif, réduire la pauvreté et donc à augmenter la croissance économique (Park et Mercado, 2018). Si l'intervention de l'Etat est souhaitable pour limiter les contraintes liées au financement des agents, alors la qualité des institutions constitue un facteur non négligeable dans la contribution macroéconomique de l'inclusion financière . Au-delà d'être un cadre donné des comportements économiques, les institutions sont essentielles pour le fonctionnement d'une économie (North, 1990). Les institutions constituent un ensemble de règles et de normes établies de façon consensuelle dans une société afin d'orienter des comportements. Selon North (1991), les institutions se distinguent par des aspects formels qui peuvent changer très rapidement (constitution, règlementation, lois), et par des aspects informels qui ne se modifient pas aisément mais progressivement (modèle de comportement, lignes de conduite, contrats, routines, us et coutumes). Les travaux de Rodrik (2005) L'hypothèse principale est que la bonne gouvernance des institutions contribue à expliquer l'inclusion financière prévalant dans la zone et/ou de la volatilité de la croissance économique. La gouvernance des institutions sont des règles formelles et informelles qui régissent les interactions humaines. Elle définie l'exercice de l'autorité politique, économique et administrative dans le cadre de la gestion desdites institutions (PNUD, 1997). Le problème qui se pose est donc celui d'un niveau toujours persistant du taux de bancarisation des populations qui se traduit par de faibles performances macro-économiques. L'effet positif des stratégies d'inclusion financière sur la croissance économique ne s'observe pas sans l'amélioration des institutions. Peut-on alors penser que le niveau de croissance économique obtenu par ces pays, qui est supposé financer le développement et générer de la croissance, soit tributaire de cette gouvernance des institutions ? L'objectif de cet article est donc d'une part d'évaluer l'effet de la gouvernance des institutions dans la relation qui existe entre l'inclusion financière et la croissance économique dans les pays d'Afrique subsaharienne, et d'autre part de mettre en évidence des propositions à partir desquelles les politiques de développement pourront s'appuyer. Cette problématique nous semble légitime, car à notre connaissance aucune étude n'a encore été faite sur le rôle de la gouvernance des institutions dans la relation entre l'inclusion financière et la croissance économique dans les pays d'Afrique subsaharienne. Le présent article vise donc à combler ce vide. La suite de l'article se présente de la manière suivante: La deuxième section présente la revue de la littérature. La troisième section, quant à elle, expose la démarche méthodologique. La quatrième section présente les résultats obtenus et leurs discussions. La cinquième section conclut l'étude. # II. Revue de la Litterature Les économistes ne s'accordent pas jusqu'aujourd'hui sur le rôle de la gouvernance des institutions dans la relation qui existe entre l'inclusion financière et la croissance économique. Certains pensent que la gouvernance des institutions améliore l'effet positif de l'inclusion financière sur la croissance économique. D'autres par contre, démontrent que l'inclusion financière combinée à la gouvernance des institutions n'est pas toujours source de croissance économique en Afrique Subsaharienne. # a) Institutions, inclusion financière et croissance économique: une analyse théorique Selon les tenants de la première thèse, c'est-àdire ceux qui soutiennent l'idée selon laquelle l'inclusion financière combinée à la gouvernance des institutions a un effet positif la croissance économique dans les PED. La bonne gouvernance constitue un préalable nécessaire à la gestion de la réaction des autorités monétaires à travers la lutte contre la corruption et la fraude fiscale. La qualité de la gouvernance des institutions sera bonne dans les pays Subsaharien et la valorisation des dépenses publiques se fera aisément. En se penchant sur les caractéristiques de la relation entre l'inclusion financière et la croissance économique en ASS, il semble que les institutions constituent un facteur explicatif non négligeable, pour comprendre les différences constatées sur cette relation dans les pays ASS. L'inclusion financière agit sur la croissance à travers des canaux similaires à ceux du développement financier, car elle débouche sur un accroissement des volumes d'épargne et de crédit (Dabla-Norris et al., 2015 ; Sahay et al., 2015). L'étude du lien entre l'inclusion financière et croissance est nécessaire, non seulement pour situer le cadre théorique, mais également pour identifier les limites de cette interrelation et trouver les contributions d'ordre institutionnel. Les travaux fondateurs de Bagehot (1873) et de Schumpeter (1912), puis ceux de Keynes (1936) ont généré une littérature assez abondante et diversifiée sur les liens de causalité entre l'intermédiation financière et la croissance. L'analyse de la relation entre la sphère financière et la sphère réelle de l'économie ne fait pas l'unanimité au sein des différentes écoles de pensée. En effet pour certains, le développement financier est le résultat de la croissance économique (Keynes, 1936;Robinson, 1952;Friedman et Schwartz, 1963), alors que pour d'autres, les arguments sont plutôt en faveur d'un effet positif du développement financier sur la croissance économique (Gurley et Shaw, 1960;Hicks, 1969;McKinnon, 1973et Shaw, 1973). Ces derniers arguments théoriques sont à la base des modèles de croissance endogène tenant compte des effets du développement financier sur l'économie réelle (Pagano, 1993; Bencivenga et Smith, 1991; King et Levine, 1993). Les effets macroéconomiques de l'inclusion financière découlent empiriquement de ces arguments théoriques. Ainsi, la prise en compte du contexte institutionnel constitue une contribution majeure de la recherche dans la décennie 90, tant sur un plan théorique qu'empirique: c'est la naissance du lien tripartite finance-croissanceinstitutions dans la littérature économique. Le débat sur le lien tripartite finance-croissanceinstitutions est lancé grâce aux travaux d'Arestis et Demetriades (1996). Ils remarquent que le cadre institutionnel, notamment les facteurs institutionnels et les politiques du secteur financier, affecte la relation entre la finance et la croissance. Ainsi, les considérations politiques et institutionnelles à l'endroit du secteur financier permettent de mieux prédire la croissance. D'après eux, ce sont les caractéristiques des institutions financières qui contribuent le mieux à expliquer les différences constatées portant sur le lien de causalité « finance -croissance » selon les pays. Dans le même ordre d'idées, Levine (1999) La démarche permet d'accorder un rôle de la qualité des institutions sur les déterminants de la croissance économique, en insistant sur le fait que la valeur prise par la qualité des institutions, renforce ou réduit l'effet de l'inclusion financière sur la croissance de façon significative. # b) Les variables spécifiées La modélisation tient compte du PIB réel par tête (PIBHBT) comme variable expliquée. Les variables explicatives sont les variables de l'inclusion financière, les variables de la qualité institutionnelle et un vecteur d'autres variables de contrôle qui affectent la croissance économique. Les variables de l'inclusion financière sont intégrées dans les modèles en tenant compte de deux dimensions: la disponibilité et l'usage des services financiers. Il est donc question d'introduire trois mesures à savoir : Le nombre de guichet automatique (GAB) pour 100 000 adultes, le nombre d'agence financière (NAF) pour 100 000 adultes et la proportion de comptes bancaire (CB) pour 1000 habitants. Les deux premières mesures concernent la disponibilité, et la dernière indiquent l'usage. Ces mesures constituent les variables proxies de l'inclusion financière d'après Kim et al. (2018). La variable de la qualité institutionnelle comprend deux variables d'institutions politiques provenant de l'ICRG, à savoir : la stabilité politique et absence de violence (PV), élaborée par Kaufmann (2009), et, la qualité de la régulation (QR). Comme variables de contrôle, nous avons : Le taux d'inflation capté par l'indice des prix à la consommation (INFL), permet de ressortir le changement en pourcentage dans le prix des biens locaux et étrangers. Le taux de croissance de la population (POP) est associé aux variations de la production. Le taux d'inscription à l'éducation primaire (INSPRIM) fournit une approximation de la proportion totale d'individus instruis. Le taux de chômage (TCHOM), composante de la force de travail, constitue la part de la population active qui n'a pas d'emploi et est en quête d'en avoir, au sens du Bureau International du Travail. Le degré d'ouverture commerciale (OUVC) est mesuré comme une part qu'occupent les volumes d'échanges dans le PIB par habitant. # c) La technique d'estimation La méthode d'estimation adoptée est la méthode des moments généralisés (GMM) pour les modèles de panel dynamiques. Cette méthode nous permet de résoudre l'éventuel problème d'endogénéités de l'ensemble des variables indépendantes du modèle. Elle présente en outre l'avantage d'engendrer des instruments internes sur la base des variables indépendantes endogènes du modèle. Nous utilisons l'estimateur de la méthode des moments généralisés en système (GMM-SYS) initié par Blundell et Bond (1998). C'est un estimateur qui associe dans un système unique le modèle en niveau et le modèle en différence première. Afin de tester la validité des instruments, nous réalisons le test de Hansen comme préconisé par Arellano et Bond (1991) (1991) qui teste la corrélation sérielle de premier ordre des erreurs en niveau en testant la corrélation sérielle de second ordre des erreurs en différence Î?"yi,t = ?Î?" yi,t-1 +? Î?"Xi,t + Î?" ? i,t . # d) Les données, l'échantillon et période d'étude Les données sont tirées des statistiques de la Banque Mondiale WDI (2018), précisément le taux d'inflation (IPC) et le produit intérieur brut réel (PIB). Chaque pays de notre échantillon dispose de données sur au moins 10 ans. Le taux d'intérêt nominal est tiré de la base International Financial Statistics du FMI (2018), de l'IRCG et du Global Financial Development Data base (2018). Les données relatives à l'inflation sont incomplètes pour certains pays. Celles relatives au PIB et au taux d'intérêt sont disponibles pour l'ensemble de l'échantillon. Les données relatives aux régimes de change sont tirées de la base montée par Ilzetzki, Reinhart et Rogoff (2016) actualisée. Les données relatives aux variables institutionnelles politiques sont tirées de la base du Groupe Political Risk Services, précisément les données relatives à la démocratie et la corruption. Les données relatives à l'indépendance de la banque centrale sont extraites de la base de Garriga (2016), plus précisément le taux de rotation des gouverneurs. Les transformations logarithmique et en pourcentage permettent d'avoir des coefficients exploitables pour l'analyse et l'interprétation des résultats. La période de l'analyse de ce travail s'étend de 2000 à 2018 et porte sur un panel de 36 pays de l'Afrique Sub-Saharienne. Le choix de la période d'étude et la taille de l'échantillon s'est fait en tenant compte de la disponibilité des variables. IV. # Résultats et Discussions La qualité des institutions joue un rôle primordial dans l'influence de l'accès aux services bancaires et son impact sur la croissance économique. D'une part, la corruption, l'instabilité politique ont un effet négatif sur le niveau d'inclusion financière. D'autre part, la faiblesse du cadre juridique a un effet négatif sur le niveau de taux de bancarisation. a) Analyse de l'effet de # Conclusion Dans cet article, nous avons examiné l'effet de la qualité des institutions dans la relation qui existe entre le faible accès aux services bancaires et la croissance économique dans les pays de l'Afrique Sub-Saharienne. Pour y arriver, des estimations économétriques ont été faîtes en utilisant la Méthode des Moments Généralisés (MMG) en panel dynamique de 36 pays de la zone sur la période allant de 2000 à 2018. Les estimations empiriques ont été précédées des tests de dépendance des économies (Pesaran, 2004) et des tests de stationnarité de seconde génération (Pesaran, 2007). L'application du test de dépendance a montré l'existence de l'interdépendance entre les économies d'ASS. Le modèle à effet fixe a permis de corriger l'hétéroscédasticité et l'auto corrélation. Les résultats obtenus montrent que la corruption et l'instabilité politique ont un effet négatif sur le niveau du crédit bancaire accordé au secteur privé. De même, la vigueur du cadre juridique a un effet positif sur le taux de bancarisation. De manière précise, le faible niveau de responsabilité démocratique et la corruption accentuent le comportement pro-cyclicité des banques dans les pays d'Afrique subsaharienne. La qualité de la gouvernance des institutions a un potentiel optimal pour la promotion d'une croissance économique dans l'Afrique Subsaharienne. L'originalité de cette étude réside sur l'application de la théorie des institutions (politiques et économiques). Les institutions économiques (notamment le régime de change, la liberté monétaire, la liberté financière et l'indépendance de la banque centrale) peuvent jouer un rôle primordial dans l'influence du comportement procyclique des banques. L'introduction de l'indice ne pouvant pas constituer une barrière à l'entrée d'autres firmes (Avom et al., 2017). Plus précisément, notre étude mettait en exergue l'apport positif de la forte qualité du cadre institutionnel sur le niveau du taux de bancarisation (Diallo, 2009). La mal gouvernance qui sévit dans les pays d'Afrique Subsaharienne explique l'échec des stratégies économico-politiques qui ont été mises en place. Ces pratiques de mal gouvernance affecte la qualité des institutions, d'où leurs faiblesses traduites par l'incapacité de celles-ci à remplir les missions qui leur sont dévolues. Dans cette optique, la promotion des pratiques de « bonne gouvernance » dans ces pays est d'une importance capitale. Cette bonne gouvernance rend facile l'accès au crédit bancaire pour réduire les fluctuations conjoncturelles des économies. En définitive, la principale contribution de cette étude est d'avoir mis en évidence que la bonne gouvernance des institutions d'un pays donné influence la dynamique du développement financier par rapport à sa croissance économique. ![](image-2.png "") ![](image-3.png "") Nana Kuindja RodrigueRésumé-L'objectif de ce papier est d'évaluer l'effet de laqualité des institutions dans la relation qui existe entrel'inclusion financière et la croissance économique dans lespays de l'efficace, la stabilité politique et un faible niveau de corruption augmentent fortement l'inclusion financière et stimulent les prêts. L'effet positif des stratégies d'inclusion financière sur la croissance économique ne s'observe pas sans l'amélioration des institutions. La qualité des institutions a un potentiel optimal pour la promotion d'une croissance économique dans l'Afrique Subsaharienne. développement financier sur la croissance sont d'un certain seuil de développement financier. Laanalysons la relation entre l'inclusion financière et lasubstantiellement faibles. La stratégie de modélisation question de l'effet de seuil dans la relation entre lecroissance économique. En suivant les travaux de Kimsur 72 pays en voie de développement classés par développement financier et la croissance économique àet al., (2018) relatifs à l'effet de l'inclusion financière surcatégories pour une période allant de 1978 à 2000 et les donner des explications sur les facteurs de cette non-la croissance économique dans les pays de l'OIC, noustendances dégagées de ces études, permettent donc linéarité, au rang desquels la qualité des institutionsadoptons un modèle de panel dynamique dontde déduire les effets différents de variables semble y jouer un rôle important.l'estimation s'effectue par la méthode des momentsinstitutionnelles et de développement financier selon lesgénéralisés (GMM) en système. La méthodecontextes économiques: c'est une plus-value à l'analyse III. Approche Methodologiqued'estimation utilisée est suggérée par Arellano et Bondde Levine (1999). La limite de certaines études est de supposer un comportement linéaire de l'effet du développement D'analyse des Facteurs de Qualite des Institutions du Crédit Bancaire(1991), elle permet de réduire une éventuelle corrélation entre la variable endogène et le terme d'erreur. Toutefois avant d'effectuer cette estimation, il convient de, (2006) qui prennent en compte l'origine légale et les sources de droit pour évaluer les effets du développement de l'intermédiation financière sur la croissance économique; pour tenter d'expliquer les différences de résultats constatées suivant les pays. Ainsi, dans l'analyse de l'interrelation entre les institutions, la finance et la croissance, il est donc mis en surface une divergence selon les types d'institutions. b) Enseignements empirique de la relation entre Institutions, inclusion financière et croissance économique Dans les travaux empiriques récents, il émerge un consensus suivant lequel il existe des effets différenciés des indicateurs institutionnels propres à chaque contexte économique, mais cependant la divergence suivant le type d'institutions demeure. Demetriades et Law (2006) puis Yahyaoui et Rahmani (2009) attestent d'une contribution significative et à long terme du développement financier sur la croissance dans les pays à hauts revenus et à revenus procéder à une transformation logarithmique de la variable PIB par habitant et des variables de l'inclusion financière, parce que cette transformation permet de mieux interpréter les variations de la variable dépendante engendrées par les variables indépendantes, par l'observation des élasticités. Ainsi, travaux d'Un financier sur la croissance suivant les niveaux de développement des institutions, or la relation entre finance et croissance est non-linéaire d'après les Nous présentons ici le modèle, la stratégie d'estimation, la technique d'estimation, les données, l'échantillon et la période d'étude. a) Le modèle économétrique Pour atteindre notre objectif principal et tester axe d'investigation sur 17 pays d'Afrique subsaharienne est donné par les travaux de Law et al., (2017) sur les institutions de développement des marchés en général, pour analyser la relation entre l'inclusion financière et la croissance économique en Afrique subsaharienne. D'après Villieu (2010), quelques modèles théoriques mettant en relation le développement financier et la nos hypothèses de recherche, il convient nécessairement dans notre recherche, de circonscrire notre échantillon sur une période allant de 2000 à 2018 sur 36 pays d'ASS suivant la disponibilité des séries sur les données financières et institutionnelles. Nous pour mieux examiner la relation entre l'inclusion financière et la croissance économique, nous effectuons séparément trois estimations GMM, vu que l'on a trois variables d'inclusion financière. La spécification du modèle linéarisée est la suivante : ????. ???????????? ???? = ? ?? ?? ????. ???????????? ??,????? ?? ?? =1 + ?? 1 L'estimation permet de déceler des Pour cela nous adoptons un modèle perspectives sur l'interaction dynamique entre l'inclusion financière et la croissance économique et de conclure d'interaction multiplicative en panel, afin de justifier que la relation entre les variations de production et certains d'un effet positif de l'inclusion financière sur la croissance dans notre recherche. Nous analysons le rôle des institutions dans la relation entre l'inclusion financière et la croissance. Il s'agit plus précisément de déterminer la manière dont la qualité des institutions conditionne une relation significative entre l'inclusion financière et la croissance. En nous inspirant des prolongements empiriques de la croissance endogène relative au développement financier et aux institutions, nous nous inscrivons dans la continuité des travaux de Law et al., (2013) et Law et al., (2017), en insistant sur l'inclusion financière. Afin d'analyser l'influence de la qualité des institutions politiques dans la relation entre l'inclusion financière et la croissance économique, nous supposons que l'inclusion financière n'exerce pas un effet significatif sur la croissance économique sans être associé à un cadre institutionnel sain. Autrement dit, l'effet de l'inclusion financière sur la croissance économique devient significatif lorsque l'inclusion (dichotomique ou continue selon le cas) se justifie lorsqu'il existe une hypothèse conditionnelle dans la valeur prise par une ou plusieurs variables dans la relation entre deux ou plusieurs autres variables. Il s'agit donc d'un modèle non-linéaire où l'effet marginale de la variable exogène sur la variable endogène dépend de la variable institutionnelle qui est qualifiée de conditionnelle dans notre recherche. L'apport de Mankiw et al., (1992), de Demetriades et Law (2006) ainsi que de Yahaoui et Rahmani (2009), nous permettent de formaliser une fonction de production prenant en compte des variables financières et institutionnelles en tant que facteurs de production, et déterminants de la croissance économique. Notre modèle d'interaction institutionnelle dérive d'un modèle néoclassique standard. La spécification du modèle est la suivante: facteurs macroéconomiques dépend de la qualité des institutions (Bramdor et al., 2006). Le terme d'interaction financière est associée à la qualité des institutions. intermédiaires lorsque les institutions sont bonnes. Cependant dans les pays à faibles revenus, la qualité une bonne gouvernance, les effets positifs attendus du relation qui n'est significativement positive qu'au-delà du système financier. Il parait donc évident, que sans situations des économies lors des estimations. Cette croissance économique, comparativement à la qualité croissance serait conditionnelle aux différentes institutionnelle est un déterminant plus robuste de la croissance économique font ressortir une non-linéarité entre ces variables. La relation entre finance et ?? ????. ???????????? ???? = ? ?? ?? ????. ???????????? ??,????? ?? =1Year 2020 Volume XX Issue XII Version I ( ) Global Journal of Management and Business Research ? +?? 9 ???? ???? + ? ?? 10 (?????? ???? * ???? ???? ) ?? 11 (?????? ???? * ???? ???? ) ?? 12 (???? ???? * ???? ???? ) ? + ?? ?? + ?? ???? . (1) 200%persistance des décisions monétaires passées, sur celles encours (graphique 1). 195% 199.20% 199.35% 199.40%168.50%150%Enfin, les tests d'autocorrélations des résidus (AR(1) et AR(2)) sont aussi14% 100%13%95%satisfaisants dans la mesure où les AR(1) sont acceptés et les AR(2) rejetés. En effet, ces derniers sont 98%12%respectivement p?z = 0,0117 et p?z = 0,452, p?z =0,0399 et p?z =0,220 et enfin p?z =0,0437 et p?zYear 2020 16 Global Journal of Management and Business Research Volume XX Issue XII Version I ( ) A=0,120. Les tests AR(2) ne permettent donc pas de rejeter l'hypothèse nulle d'absence d'auto corrélation au second ordre des résidus. L'on constate que les variables d'inclusion financière pour chaque équation du modèle n'ont pas des coefficients significatifs (hormis celle du taux de bancarisation), ce qui confirme notre hypothèse. Ces résultats traduisent probablement l'existence d'une relation non-linéaire entre l'inclusion financière et la croissance économique (tableau 1). La moyenne des taux de croissance économique (lnpibhbt) Coefficients Statistiques t 0.772 0.000 0.003 0.001 0.001 0.000 0.014 1.394 0,9181 129,93*** 36 0,0000 60 17.68 (-1.11)** (0.17)*** (1.64)*** (4.95)*** (-0.24)** (2.21)*** (4.58)*** 0,9282 129,57*** 36 0,0000 60 0.044 0.000 0.015 0.001 0.000 0.002 0.006 0.304 (4.58)*** 0,9282 129,57*** 36 0,0000 60 Note *: significativité à 1% ; **: significativité à 5% ; *** : significativité à 10% Source: Construit par l'auteur, à partir de Stata Sur le plan théorique, une importance de ce Tableau 1: Variables L. lnpibhbt Infl pop insprim ouvc tchom Lngab Const R² ?² Total pays Prob>F Observations résultat réside en ce que l'accès aux services bancaires dans les pays d'Afrique subsaharienne n'échappe pas au constat du rationnement du crédit qui est effectué dans les pays en développement d'une manière générale. Le signe négatif et significatif qui est associé au coefficient du cycle économique (-1,11) confirme que l'accès aux services bancaires dans les pays d'Afrique subsaharienne est bel et bien pro-cyclique. Ainsi, une augmentation ou amélioration de l'activité économique de 1% se traduit par une diminution des taux d'intérêt de l'ordre de 4,95%. Inversement, la dégradation de l'activité économique dans les pays de cette région se traduira par un resserrement des conditions monétaires. Ce résultat vient confirmer les travaux précédant sur le paradoxe de la surliquidité bancaire dans les pays en développement en général. Il est conforme aux résultats trouvés par Calderon et al. (2004, 2016), Duncan (2014). Au niveau particulier de l'Afrique subsaharienne, nous pouvons dire à la limite de nos connaissances que ce résultat pourrait être l'un des pionniers, les autres travaux étant effectués sur des cas particuliers tel que l'Afrique du sud et le Nigéria. L'interprétation économique qui ressort de ce résultat est que dans les 8% 10% 7% 7.50% 8% 8.50% 8.75% 8.85% 10% 7% 8% 8.50% 9% 9.20% 9.35% 9.40% 0% 50% 2% 2% -15.50% 1% 7% 9.00% 11% 11.50% 11.75% 11.85% 40% 30% 23% 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 6% 6% pays d'Afrique subsaharienne, le développement financier en tant que politique macroéconomique ne second ordre des résidus. positive des autorités monétaire vis-à-vis de l'inflation. l'hypothèse nulle d'absence d'auto corrélation au de façon plus claire et plus prononcée, une réaction régressions, ils ne permettent donc pas de rejeter économique. Les différents coefficients montrent alors est accepté et l'AR (2) rejeté pour toutes nos constitue pas un outil de stabilisation de l'activité En outre, plus important encore et en relation avec l'objectif principal, les variables institutionnelles politiques à savoir le niveau de responsabilité démocratique et la corruption sont statistiquement significatives et différentes de zéro. Les coefficients sont positifs et significatifs en ce qui concerne chacune de ces variables en relation avec la bonne gouvernance. De manière précise, le niveau de responsabilité démocratique est significatif au seuil de 10% et la corruption l'est au seuil de 1%. L'implication économique de ces résultats est que ces deux institutions politiques accentuent l'accès au crédit bancaire dans les pays d'Afrique subsaharienne. b) Évaluation de l'effet de la faiblesse du cadre juridique sur la relation entre l'inclusion financière et croissance économique en Afrique Subsaharienne les tests d'auto corrélations des résidus (AR(1) et AR(2)) sont également satisfaisants dans la mesure où l'AR (1) L'0% 2% 4% 6% 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 3% 5.50% -50% 5% Taux de Croissance du PIB Taux d'Intérêt En procédant à des régressions avec les variables institutionnelles prises individuellement, nous avons réalisé pratiquement trois régressions. value est supérieur au seuil de 10% pour toutes les régressions, ne permettant pas ainsi de rejeter l'hypothèse nulle de la validité des instruments. Enfin, Infl pop insprim ouvc tchom Lngab Const R² ?² Total pays Prob>F Observations 60 60 0,0000 60 0,0000 36 0,0000 36 129,93*** 36 129,57*** 0,9181 129,57*** 0,9282 1.312 0,9282 (4.58)*** 0.021 (5.06)*** 0.259 0.000 (2.53)*** 0.008 0.001 (0.06)** 0.002 0.001 (6.36)*** 0.000 0.002 (1.41)*** 0.001 0.000 (0.16)*** 0.014 0.771 18.63 (-1.07)** 0.041 0.000 Variables Coefficients Statistiques t Tableau 2: L.lnpibhbt Taux de Croissance du PIB Taux d'Intérêt La moyenne des taux de croissance économique (lnpibhbt) V.Year 2020 Global Journal of Management and Business Research ( ) Volume XX Issue XII Version I© 2020 Global JournalsSource : construit par l'auteur à partir des données de la WDI Graphique 1: A Inclusion Financière et Croissance Économique en Afrique Sub-Saharienne: Le Rôle de la Qualité des Institutions Enfin, un élément reste non-négligeable, coefficient associé à la variable dépendante retardée et statistiquement différent de zéro. Il y a une certaine Source : construit par l'auteur à partir des données de la WDI Graphique 2: Évolution des moyennes de taux de croissance et des taux d'intérêt moyens pour les pays qui mettent en oeuvre des politiques monétaires pro-cycliques Ce faible niveau de démocratie dans ces pays a donc pour effet d'amplifier ce comportement de rationnement du crédit. Les gouvernements dans ces pays infère véritablement dans la mise en oeuvre des politiques du principe « Too big to Fail », entrainant ainsi ce biais (tableau 2). Par la technologie numérique qui ouvre un champ de possibilité d'accès aux services financiers (Demirgüç-Kunt et Klapper, 2017). Selon eux, l'inclusion financière s'améliore par la réforme du cadre règlementaire et la qualité de la supervision prudentielle, qui assure la stabilité financière. Confer Detragiache et al. (2008) in Guérineau et Jacolin (2014). © 2020 Global Journals Note *: significativité à 1% ; **: significativité à 5% ; *** : significativité à 10% Source: Construit par l'auteur, à partir de Stata * Institutions as the Fundamental Cause of Long-Run Growth DAcemoglu SJohnson RobinsonJ A P. Aghion and S. Durlauf Handbook of Economic Growth Amsterdam North-Holland 2005 87 * Institutional Causes Macroeeconomic Symptoms: Volatility, Crises and Growth DAcemoglu SJohnson JARobinson YThaicharoen Journal of Money Monetary Economics 50 2003 * « Le Risque Systémique dans la Finance Libéralisée », Revue d'Économie Financière MAglietta 2013 70 * Are financial development and corruption control substitutes in promoting growth? ChristianAhlin JiarenP Journal of Development Economics 86 2 2007 * « Determinants of financial inclusion in Sub-Saharian African Countries: Does Institutional Infrastructure Matter? 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