# Introduction ans la plupart des pays développés ou en voie de développement, les crises économiques et financières des années 1970 ont eu pour corolaire un dysfonctionnement des entreprises structurées et surtout, celles de grande taille. L'une des conséquences de cette situation a été l'augmentation du chômage et de la pauvreté. C'est alors en ce moment qu'on a assisté à une montée en puissance des entreprises de petite taille dont l'un des atouts estqu' elles nécessitent moins d'investissements et peuvent s'établir très facilement aussi bien dans les zones rurales que dans les zones urbaines à forte croissance démographique. C'est pour cette raison que Julien et Marchesn ay (1988) soutiennent que les entreprises de petite taille sont un instrument de régénération des économies en période difficile. La création et le développement de la Très Petite Entreprise (TPE) qui est une forme particulière des entreprises de petite taille a permis de redorer le blason du tissu économique en contribuant de manière substantielle au développement de l'emploi, à la création des richesses et par voie de conséquence à la stabilité et au bien-être social. Au Cameroun, les TPE se chiffrent à 9 917, soit environ 85% de l'ensemble des entreprises opérant dans ce pays (INS, 2009). Plus spécifiquement dans la Région de l'Extrême-Nord du Cameroun, cette forme d'organisation est incontestablement la plus répandue avec un taux qui dépasse 90% de l'ensemble des entreprises opérant dans cette partie du territoire camerounais. Elles emploient la majorité des jeunes déscolarisés ou en quête d'emploi et leur contribution à la réduction de la pauvreté dans cette zone géographique est àn' en point douter. Depuis cette dernière décennie, cette région connait une transition sécuritaire qui s'est faite de manière brusque. L'on est passé du phénomène des coupeurs de routes qui rendait des routes de la région infranchissables à un phénomène plus dangereux qu'est le terrorisme perpétré par la secte islamique « Boko Haram ». D'après les bases des données de la Global Terrorism Data (GTD) publiée par l'Université du Maryland en juin 2015, cette secte sème la terreur dans la région de l'Extrême-Nord Cameroun à travers des enlèvements, des incendies et des attentats-Kamikazes. La persistance de cette crise a eu pour conséquences de replonger la population de cette région dans la misère. La TPE qui était autrefois le seul moyen de survie se trouve aujourd'hui fragilisée dans un tel contexte. C'est alors en ce moment que les problématiques relatives à la création, au financement et à l'activité des TPE prennent alors un intérêt crucial et prépondérant. Au Cameroun, plusieurs études ont été menées en ce qui concerne le financement de la TPE (Takoudjou Nimpa et Djoutsa Wamba, 2011; Djoutsa Wamba et Takoudjou Nimpa, 2014) et son développement (Um-Ngouem, 2006 ; Ngok Evina, 2007).D'autres au contraire ont analysé la relation entre le financement de la TPE et leur pérennité ou leur croissance dans un environnement de paix (Djoutsa Wamba et al., 2017, Takoudjou Nimpa et al., 2017). La limite principale de ces études est celle de n'avoir pas examiné cette relation en contexte d'insécurité. C'est ainsi que cette étude se propose d'analyser la relation entre le financement de la TPE et leur pérennité dans un contexte de crise sécuritaire. Plus spécifiquement, il s'agira de comprendre si le climat d'insécurité amplifie ou atténue la relation entre l'accès aux financements et la pérennité des TPE dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Afin d'apporter des éléments de réponse à cette problématique, nous avons à partir d'un questionnaire, recueillir les données sur un échantillon de 229 propriétaires de TPE de la région de l'Extrême-Nord Cameroun au mois de mars 2018. at raversune analyse économétrique par la méthode de la régression logistique sur l'ensemble de ces données, nous all on spouvoiridentifier le rôle que peut jouer le climat d'insécurité sur la relation entre l'accès aux financements et la pérennité des TPE. Cetarticles' organise comme suit. Nous exposeronsd' abord le cadre théorique de l'étude, ensuite nous présenterons le dispositif de la recherche empirique et enfin nous analyserons les principaux ré sultats obtenus afin d'endégagerdes implications que cela induit. # II. # Cadre Theorique de L'etude Dans le présent cadre théorique, nous développerons les concepts de la TPE et de la pérennité. Ensuite, nous ferons une brève revue de la littérature sur la problématique du financement de la TPE en relation avec sa pérennité. # a) La TPE: de quoi est-il question ? La TPE est une forme particulière d'entreprises compte tenu de sa taille et ses spécificités. C'est à la fin de la décennie 1990 que les chercheurs en management ont commencé à dresser une typologie de cette catégorie d'entreprise set son développement (Julien et Marchesnay, 1988 Outre les obstacles conventionnels au financement de la TPE, la crise sécuritaire sur le plan économique, alimentaire, sanitaire, environnemental, personnel, communautaire et politique avec des incidences multiples (pauvreté persistante, chômage, famine, manque d'accès aux soins de santé essentiels, violence physique, criminalité, terrorisme, violence familiale, travail des enfants, tensions inter-ethniques, tensions religieuses et autres liées à l'identité, abus des droits de la personne) qui dégradent le climat des affaires et peuvent entrainer un sentiment de morosité entre les parties prenantes (la TPE d'une part et ses multiples partenaires financiers à l'instar des EMF, les tontines, et autres prêteurs de la famille ou des amis). A titre d'illustration, le passage du phénomène de coupeurs de route à celui du terrorisme perpétré par la secte islamiste Boko Haram (Touoyem, 2011), dont le mode opératoire se manifeste par les enlèvements, les incendies et les attentats-Kamikazes est édifiant. La persistance de cette crise jusqu'à présent a eu des coups importants sur le climat des affaires. Bref, selon le Rapport du Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire du Cameroun en décembre 2014, ces violences ont des répercussions négatives dans plusieurs secteurs dont le transport, le commerce transfrontalier. Les conséquences néfastes sur l'activité commerciale dans cette zone du Cameroun concernent la raréfaction des produits en provenance du Nigéria, les difficultés d'écouler les produits, les pertes de crédits en marchandises accordés à certains clients surtout étrangers qui sont tombés en faillite ou décédés suite aux affrontements armés. Sur le plan financier, les EMF, de même que les membres de la famille du micro entrepreneur, les association et tontines ne peuvent plus financer en toute quiétude les TPE compte tenu de l'importance du risque de non remboursement suite à l'insuffisance des garanties offertes et l'insécurité qui prévaut dans le milieu. Ce qui accroît le risque de contrepartie pour les éventuels préteurs (Schich, 2017;Djoutsa Wamba et al., 2018). Si l'accès aux financements extérieurs est souvent décrit comme l'un des principaux obstacles que doivent affronter les entrepreneurs, trouver de l'argent pour le démarrage de son entreprise est souvent le plus grand défi auquel font face de nombreux entrepreneurs. Nombre d'entre eux y investissent d'abord une partie, voire la totalité, de leurs propres économies. Mais, en cours de fonctionnement, la plupart d'entre eux doivent considérer d'autres sources de financement notamment la banque, les fournisseurs, la famille, les amis, etc. Les contraintes financières constituent donc un obstacle majeur à la pérennité des PME (Aghion et al., 2007). Sur le plan empirique, l'influence de l'accès au crédit à la création sur la pérennité des jeunes entreprises n'a pas fait l'objet de consensus. L'effet est soit positif, soit négatif et parfois nul. Les résultats d'études de Moati et Pouquet (1996) et de Teurlai (2004) IV. # Resultats et Discussion Nous allons en premier lieu présenter les résultats des analyses descriptives et en second lieu les résultats des analyses explicatives. # a) Résultats de l'analyse descriptive Ces résultats mettent en évidence les caractéristiques des variables de l'étude et la probabilité qu'une entreprise créée reste pérenne. Suivant ce tableau, il ressort que parmi les 123 promoteurs qui ont sollicité des financements extérieurs en période d'insécurité, seulement 30,89% l'ont obtenu, comparativement 69,11% qui n'ont pas eu cette chance. 25,3% de l'échantillon total estiment que la fréquence d'attaque des Boko-Haram est élevée, certains estiment cette fréquence moyenne (29,3%) et la majorité (45,4%) la trouve faible. 66,8% et 19,7% de répondants déclarent que la fréquence de couvre-feu dans leur zone est respectivement élevée et moyenne contre 13,5% qui la déclarent faible. S'agissant de la fermeture des frontières pendant les attaques, les promoteurs déclarent que sa survenance est identique à celle du couvre-feu dans la zone. Concernant la probabilité qu'une TPE créée en 2013, date des premières attaques kamikazes dans cette région soit encore vivante en 2018, les résultats de l'étude montrent que celle-ci est plutôt hétérogène en fonction de la longévité de la TPE. D'après les analyses, on remarque que pour une entreprise créée en cette période, la chance qu'elle soit pérenne avant son 3 ème anniversaire est de 0,496 ; entre le 3 ième et le 5 ième anniversaire est de 0,321 et au-delà de son 5 ième anniversaire est de 0,183.Le graphique ci-après illustre la répartition des TPE en fonction de leur longévité. ** ; * Significatif au seuil respectif de 1% et 5%. De l'examen de cette matrice de corrélation, on peut tirer trois enseignements: Premièrement, il ressort du tableau que l'accès au financement et les variables décrivant le climat sécuritaire (la fréquence des attaques, le couvre-feu et la fermeture des frontières) exercent une influence significative au seuil de 1% sur la longévité de la TPE. Cette influence est positive en ce qui concerne l'accès aux financements extérieurs, et négative en ce qui concerne chacune des variables décrivant le climat sécuritaire. Les variables de contrôle retenues dans le cadre de cette étude exercent également une influence sur la pérennité de la TPE. Mais cette influence est significative pour le chiffre d'affaires de l'entreprise et non significative pour la branche d'activité de l'entreprise Deuxièmement, on observe des multi colinéarités entre les variables explicatives dont le plus grand coefficient est de 0,359, donc inférieur à 0,8 qui est le seuil au-delà duquel on peut soupçonner un problème sérieux de multi colinéarité (Gujarati, 2004). Par conséquent, on conclue qu'il n'existe aucun problème sérieux de multi colinéarité entre ces variables. Ainsi, les variables retenues dans notre modèle peuvent se prêter sans aucun risque à une analyse de régression multi variée. # ? Résultats d'analyses explicatives multi variées A titre de rappel, notre modèle empirique vise à évaluer l'impact de l'accès aux financements extérieurs et les variables décrivant le climat sécuritaire sur la pérennité de la TPE. Compte tenu de la nature de la variable dépendante qu'est la pérennité, nous avons opté pour des régressions logistiques multiples. Les tableaux n°6 et 6bis ci-dessous présentent le résultat des estimations selon que le modèle est de base ou prend en considération l'effet modérateur. A la lecture de ces tableaux, nos analyses porteront tout d'abord sur le modèle de base (équation 1) et ensuite sur le modèle avec effet modérateur (équation 2). Le modèle de base (équation 1) teste le lien entre les différentes variables de l'étude et la pérennité. La qualité d'ajustement et la significativité globale du modèle (1) sont satisfaisantes pour les trois mesures de la pérennité. La statistique de Chi-Square de Wald attestant que la spécification du modèle est significative au seuil de 1% pour la mesure de la pérennité. On en conclut selon le R-deux de Nagelkerke (0,389) que la pérennité des TPE est expliquée à 38,9% par les variables explicatives retenues dans le premier modèle. Par ailleurs, on remarque que L'accès aux financements extérieurs exerce une influence positive sur la pérennité de la TPE. Cette influence et significative au seuil de 1% pour les entreprise ayant moins de trois ans d'âge et au seuil de 5% pour les entreprises ayant survécu plus de 5 ans. Ce résultat nous permet de valider notre hypothèse 1 selon laquelle l'accès aux financements externes à la création influence significativement la pérennité de la jeune entreprise. Ce résultat, bien qu'en contexte d'insécurité, va dans le même sens que ceux de Takoudjou Nimpa et Djoutsa Wamba (2011) Pour ce qui est de la variable croisée entre l'accès aux financements extérieurs et le couvre-feu, il ressort des résultats que celle-ci atténue l'effet de l'endettement de la TPE, car son coefficient est de signe négatif. Ce résultat qui valide notre hypothèse 2.3selon laquelle « l'effet d'accès aux financements extérieurs sur la pérennité varie en fonction de l'existence du couvrefeu dans la zone ». Dans l'ensemble, il ressort des résultats de l'étude que le climat d'insécurité décourage les détenteurs de ressources financières à apporter leur soutien financier à la TPE et par conséquent leur pérennité est compromise. A cet effet, toutes les hypothèses que nous avons émises dans le cadre de la présente étude se trouvent être validées. V. # Conclusion La pérennité de l'entreprise revêt une importance capitale aussi bien pour la pérennité des emplois que pour la compétitivité générale de l'économie. La présente étude avait pour ambition de vérifier d'une part s'il existe un lien empirique entre l'accès aux financements extérieurs des TPE et leur pérennité et d'autre part de vérifier l'incidence du climat sécuritaire dans ce lien dans la région de l'extrême-Nord du Cameroun. Nous avons à cet effet capté la pérennité d'une TPE par son nombre d'années d'activité et le climat sécuritaire à travers la fermeture des frontière, la présence des couvres feu et la fréquence des attaques. Une enquête par questionnaire auprès d'un échantillon de 229 TPE en activité dans la région de l'Extrême -Nord du Cameroun nous a permis de collecterl es données nécessaires à la conduite de l'étude. L'analyse de ces données à partir de la régression logistique nous a permis d'aboutir à un certain nombre de résultats. Avant d'y parvenir, quelques faits stylisés ont été préalablement présentés de manière à mettre en évidence la statistique descriptive et les tests d'association entre l'accès aux financements extérieurs, le climat sécuritaire et la pérennité des TPE. Ces différents faits stylisés montrent d'une part que l'accès aux financements extérieurs, les variables liées au climat sécuritaire, influencent significativement la longévité de la TPE à des degrés divers. D'autre part l'étude révèle que les entreprises qui connaissent la plus grande longévité sont celles dont leur entrepreneur a accédé aisément aux financements extérieurs lors de la création de leur entreprise. Comme les tests d'indépendance et d'association, les résultats de l'estimation économétrique fournissent l'évidence d'un effet significatif de l'accès aux financements extérieurs sur la pérennité des jeunes entreprises au Cameroun. L'étude montre également que l'impact de l'accès des TPE aux financements extérieurs sur leur pérennité est atténué par le climat sécuritaire défavorable. Ce qui traduit que la fermeture des frontières pendant les attaques, le couvre-feu et la fréquence des attaques kamikazes sont autant d'événements qui créent chez les préteurs une incertitude quant au remboursement du crédit par les TPE qui en sollicitent. Etant donné le fait que les variables prises en compte dans le modèle n'expliquent qu'en moyenne 38,9% la pérennité des entreprises camerounaises, il serait souhaitable dans les recherches futures, d'intégrer dans le modèle d'autres variables telles que la compétence du promoteur de la TPE, leur réseau relationnel et de distinguer les sources de financements externes. # Bibliographie ![de la Très Petite Entreprise en Contexte de Crise Sécuritaire: Quel Effet Sur Leur Pérennité au Global Journal of Management and Business Research Volume XX Issue II Version I statistiques d'analyse des données Nous avons utilisé en ce qui concerne les analyses descriptives, les tris à plat. Pour les analyses explicatives, nous avons utilisé les tests de corrélation et la régression logistique. La régression logistique permet en effet d'expliquer une variable dépendante et de nature binaire (PEREN), en fonction de plusieurs autres variables dites explicatives. L'avantage de cette analyse est qu'elle prend en compte les interrelations pouvant exister entre l'ensemble des variables explicatives. De même, elle est très souvent utilisée pour mettre en évidence les facteurs déterminants la survie ou la pérennité d'une entreprise. Cette méthode a été utilisée par les auteurs tels que Singh (1995), Singh et Mitchell (1996), Littunen et al. (1998), Bates (1995), Carter et al. (1997), Djoutsa Wamba et Bimeme bengono (2014), Djoutsa Wamba et Hikkerova (2014) et Djoutsa Wamba et al. (2017); mais, avec néanmoins quelques particularités.](image-2.png "Financement") n'est qu'un déterminant parmi tant d'autres de lapérennité. D'où cette interrogation d'Albouy (1999) desavoir si l'objectif ultime de la firme est de devenir multicentenaire ou de créer la richesse pour sesactionnaires ? Nous dirons que tout dépend du contexteenvironnemental de l'entreprise en question.c) Le Climat d'insécurité: obstacle ou opportunité aufinancement et à la pérennité des TPE ?Les TPE, aussi bien que les grandes entreprisesb) La pérennité de la TPE : concept et mesurefont appel à deux grandes sources de financement quiLe concept de pérennité est souvent perçusont: Le financement interne et le financement externe.comme un objet de recherche relativement complexeSelon la théorie du picorrage ordonné (Myers et Majluf,alors que de nos jours, son étude intéresse de plus en1984), cette catégorie d'entreprise, compte tenu deplus des chercheurs en Sciences de Gestion. Laleurs spécificités et à cause des difficultés qui sont lespérennité revêt un caractère multidimensionnel qui tientleurs à avoir accès au crédit bancaire, préfère lesnon seulement au nombre de variables susceptibles definancements internes (apport de l'exploitant etl'expliquer, mais aussi aux interdépendances pouvantl'autofinancement) par rapport aux financementsexister entre elles. En effet, il semble qu'au-delà de cetteexternes. Ainsi, les TPE au Cameroun sont alors parfoispluralité de dimensions, la pérennité symbolise la finalitéobligées d'adopter des modes de financementmême de la gestion d'une organisation comme avaitalternatifs aux financements formels (Lelart; 2002). Ilsouligné Mignon (2000). Elle renvoie le plus souvent à las'agit précisément des tontines (Bekolo Ebeet Bilongo,viabilité, à la longévité et à la durabilité de l'entreprise1989; Bekolo Ebe, 1996), des aides de la famille, des(Djoutsa Wamba et Bimeme bengono, 2014; Djoutsaamis et associations, des ONG, et de plus en plus desWamba et Hikkerova, 2014; Djoutsa Wamba et al.,Etablissements de Micro finance (Takoudjou Nimpa et2017). S'appuyant sur les travaux d'Abalo Kodjo (2010),Djoutsa Wamba, 2011). Il n'est pas du tout aisénous pouvons retenir que la pérennité est un thèmed'avancer de chiffres faisant ressortir l'importance dutransversal qui permet d'affiner les réflexions sur lefinancement interne et ou externe en contextesuccès, la performance et la rentabilité à long terme descamerounais.entreprises. Selon Marshall, le cycle de vie del'entreprise se décompose en cinq phases: la création, ledémarrage, l'adolescence, la maturité et levieillissement. Les entreprises se situentdansdes; Um-Ngouem, 2006; Ngokphases différentes selon quel'ontraite de survieou deEvina, 2007; Takoudjou Nimpa et Djoutsa Wamba,pérennité (Djoutsa Wamba et Hikkerova, 2014).2011). Ces travaux partent généralement de la définitionCherietet al. (2012) précisent que lesdéterminantsdede la PME pour mettre en évidence les caractéristiquessurviedes entrepris es nouvellement créées sontde la TPE. Dans des travaux antérieurs, la TPE estdifférents desdéterminants de pérennité des entreprisesdéfinie selon deux approches: une approcheexistantes sur le marché. Il reviendrait à définir laquantitative et une approche qualitative.pérennité comme une survie sur le long terme. A cetteSelon l'approche quantitative, trois critères sontdiversité conceptuelle et au flou sémantique autour de lagénéralement mis en évidence: l'effectif du personnel, lepérennité, s'ajoutent d'autres obstacles comme lachiffre d'affaires et l'actif total. En France par exemple,détermination des indicateurs de mesure.la TPE serait toute forme d'organisations dotées de laL'essentieldesétudesrecenséesenpersonnalité morale, dont le nombre maximal deentreprenariat pour étudier la pérennité et la survie dessalariés est inférieur à dix. Par ailleurs, le chiffreentreprises se penchent sur la continuité et sur lesd'affaires annuel ou le total du bilan réalisé par ces TPErisques d'échec de l'entreprise nouvellement crééene doit pas dépasser le plafond de deux millions(Djoutsa Wamba, Sahut et Teulon, 2020). Certainsd'euros. Selon les statistiques de l'INS du Cameroun, laauteurs (Stévenot, 2004; Tchagang, 2007) se réfèrent àTPE serait constituée d'entreprise ayant un effectifla performance durable sur un certain nombre d'annéesd'employés permanents inférieur ou égal à 5 ou celleset d'autres (Mignon, 2000; Dumez, 2009; Douzounet etréalisant un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 2Yogo, 2012; Djoutsa Wamba et Hikkerova, 2014;millions de FCFA.Djoutsa Wamba et al., 2017), trouvent que l'analyse dela pérennité à l'aide d'indicateurs de performance estpertinente mais insuffisante et se réfèrent au nombred'années d'activité de l'entreprise. Pour ce deuxièmegroupe d'auteurs, une entreprise peut être pérenne sanspour autant être performante puisque la performanceSuivant l'approche qualitative, cette forme de société est dans la grande majorité des cas une entreprise individuelle, c'est à dire sans salariés: on l'appelle alors également « micro-entreprise ». Elle correspond là aux besoins des travailleurs non-salariés tels que Ventes journalières ACCES = Accès à l'endettement; FABOHA = Fréquence d'attaque de Boko Haram; COUFEU = Existence du De 0 à 10 000 F CFA 106 46,3 Avec : 46,3 De 10 001 à 30 000 F CFA 64 27,9 74,2 De 30 001 à 50 000 F CFA 35 15,3 couvre-feu dans la zone ; FERFRAT= Fermeture de frontière pendant les attaques ; CHIAF = Vente journalière; 89,5 Plus de 50 000 F CFA 24 10,5 100,0 BRANACT = Branche d'activité.Total Dans le contexte de cette étude, nous avons jugé important d'observer le comportement de laIII. Wamba et al. (2017). FABOHA désigne la fréquence Cadre Methodologique 229 100,0 Source : Nous-même d'attaques par la secte islamique Boko-Haram. C'est(1998) emboitent le pas à Moati (1994) en insinuant que les entreprises qui démarrent sans financement extérieur sont celles fondées sur les projets les plus hasardeux entraînant logiquement une forte mortalité par la suite. Suite à l'ensemble d'argumentaires sus évoqués, il sera légitime pour nous de déduire l'hypothèse suivante: Hypothèse 1: L'accès aux financements externes lors de la création influence significativement la pérennité de la jeune entreprise. Ce cadre méthodologique s'articule sur 3 points. Nous allons commencer par présenter l'échantillon et la méthode de collecte des données, ensuite le modèle théorique de l'étude et l'opérationnalisation des variables et enfin, les outils statistiques utilisés. a) Echantillon et collecte des données L'échantillon est concerné par l'ensemble des très petites entreprises (TPE) exerçant leurs activités donc est une variable nominale prenant la valeur 1 si le répondant juge la fréquence d'attaques élevée, 2 si elle est jugée moyenne et 3 si elle est jugée faible. La Fréquence de la fermeture des frontières pendant les attaques (FERFRAT) et l'Existence de couvre-feu dans la zone (COUFEU) sont toutes nominales et prennent respectivement la valeur 1 s'il y a couvre-feu ou fermeture de la frontière dans la zone et 2 sinon. Pour ce qui concerne les variables de contrôle (18,8%) et à Tableau 2: Caractéristiques des promoteurs des TPE enquêtées Hypothèse 2: L'effet de l'accès aux financements extérieurs sur la pérennité varie en fonction du climat sécuritaire. Cette hypothèse principale se décline en 3 sous-hypothèses : Hypothèse 2.1: L'effet d'accès aux financements extérieurs sur la pérennité varie en fonction des fréquences des attaques ; Hypothèse 2.2: L'effet d'accès aux financements extérieurs sur la pérennité varie en fonction de l'existence du couvre-feu dans la zone; Hypothèse 2.3: L'effet d'accès aux financements extérieurs sur la pérennité varie en fonction de la fréquence de fermeture des frontières pendant les attaques. En observant ce tableau, il ressort que les TPE de l'échantillon exercent dans plusieurs secteurs d'activités. A titre illustratif, 15,3% sont spécialisées en Coiffure et esthétique, 14,4% à la restauration, 10% à la quincaillerie, 34,9% au Commerce de détail, 12,7% à la couture, 12,2% à l'artisanat et 0,4% correspond à l'activité de tourisme. S'agissant de l'effectif du personnel permanent, il apparait dans plus de 50% de cas que les promoteurs travaillent seuls alors que 37,1% emploient entre une et 3 personnes. Seulement 12,2% emploient 4 personnes et plus. Les TPE enquêtées sont situées à Mora (18,8%), Mokolo (21,8%), Kousseri pérennité selon qu'elle soit de moins de 3 ans (PEREN1), de 3à 5 ans (PEREN2) et de plus de 5 ans (PEREN3). En ce qui concerne l'opérationnalisation des variables de ces différents modèles, nous avons considéré la pérennité comme variables dépendantes et l'accès aux financements extérieurs et le climat sécuritaire comme variables indépendantes. PEREN1est une variable binaire et désigne la Critères Modalité Effectif % % cumulé Genre Masculin 168 73,4 73,7 Féminin 60 26,2 100,0 Total 228 99,6 Age Moins de 25 ans 58 25,3 25,3 De 26 à 29 ans 77 33,6 59,0 De 30 à 39 ans 57 24,9 83,8 De 40 à 49 ans 30 13,1 96,9 De 50 ans et plus 7 3,1 100,0 Total 229 100,0 Non scolarisé 40 17,5 17,5 pérennité de l'entreprise selon différents modèles. Elles sont mesurées par le nombre d'années d'existence de l'entreprise. Elles prennent respectivement la valeur 1 si la TPE a vécu moins de 5 ans (modèle 2.1), si elle a vécu entre 5 et 10 ans (modèle 2.2) et si elle a vécu au-delà de 10 ans (modèle 2.3); et 0 sinon. De nombreux auteurs, Djoutsa Wamba et Bimeme bengono (2014), Djoutsa Wamba et Hikkerova (2014) et Djoutsa Wamba et al. (2017) l'ont utilisé dans le cadre de leurs travaux. ACCES désigne l'accès au financement extérieur. C'est une variable binaire prenant la valeur 1 si la TPE a accès aux financements extérieurs et 0 sinon. Nous nous sommes appuyés sur les travaux de Djoutsa que sont la branche d'activité (BRANACT) et la vente journalière (CHIAF), BRANACT est nominale et mesurée par cinq modalités : 1 pour la coiffure esthétique, 2 pour le restaurant, 3 pour la quincaillerie, 4 pour le commerce de détail et 5 pour l'artisanat. CHIAF est une variable nominale prenant la valeur 1 si les recettes journalières sont au maximum de 10 000 FCFA, 2 si elles comprises entre 10 001 et 30 000 FCFA, 3 pour la tranche de 30 001 à 50 000 FCFA et 4 pour les ventes dépassant 50 000 FCFA. Le tableau suivant offre un aperçu synoptique des hypothèses et de l'opérationnalisation des variables induites. Synthèse de la mesure des variables de l'étude dans la région de l'Tableau 1: Caractéristiques des TPE de l'échantillon Critères Modalité Effectif % % cumulé Branche d'activité Coiffure et esthétique 35 15,3 15,3 Restaurant 33 14,4 29,7 Quincaillerie 23 10,0 39,7 Commerce détail 80 34,9 74,7 Couture 29 12,7 87,3 Artisanat 28 12,2 99,6 Tourisme 1 0,4 100,0 Coiffure et esthétique 35 15,3 15,3 Total 229 Niveau d'étude Primaire 80 34,9 52,4 Secondaire 96 41,9 94,3 Universitaire 13 5,7 Hypothèses de recherche Variables Auteurs de Indicateurs référence 100,0 Total 229 100,0 Statut matrimonial Marié (e) 125 54,6 54,6 Célibataire et divorcé (e) 101 44,1 98,7 Veuf ou veuve 3 1,3 100,0 Total 229 100,0 Source : Nous-même b) Modèle théorique et opérationnalisation des variables cadre de leurs travaux. L'équation 1 présente le modèle HR1 : L'accès aux financements VI: accès aux financements extérieurs De Meza et Webb Variable dichotomique prenant (1998),Ngoa T. & la valeur 1 si la TPE a accès Niyonsaba S. 2012 aux financements extérieurs et Djoutsa Wamba. et 0 sinon. al. (2017) externes lors de la création influence Djoutsa Wamba et significativement la pérennité de la Bimeme bengono jeune entreprise VD: La pérennité (2014), Djoutsa Durée d'existence de la TPE Wamba et Hikkerova de base c'est-à-dire celui qui prend en considération (2014) et Djoutsa 100,0 Effectif du personnel Pas d'employés 116 50,7 L'examen de la littérature nous a conduits à toutes les variables de l'étude et l'équation 2 présente le Wamba et al. (2017) 50,7 Entre 1 et 3 employés 85 37,1 établir d'une part le lien entre le financement externe et modèle avec effet modérateur du moment où le climat Fréquence d'attaque des 87,8 Entre 4 et plus 28 12,2 la pérennité des TPE et d'autre part à essayer de d'insécurité peut atténuer ou amplifier les effets de Boko haram 100,0 Total 229 100,0 Situation géographique Mora 43 18,8 18,8 Mokolo 50 21,8 40,6 Kousseri 43 18,8 59,4 Maroua 93 40,6 100,0 Total 229 100,0 A domicile 15 6,6 6,6 Ambulant 26 11,4 17,9 Fixe en bordure de la voie Publique 71 31,0 48,9 mesurer l'effet que le climat sécuritaire peut avoir sur l'intensité de cette relation. Pour la modélisation, nous nous sommes inspirés du modèle proposé par Djoutsa Wamba et Bimeme bengono (2014), Djoutsa Wamba et Hikkerova (2014) et Djoutsa Wamba et al. (2017) dans le l'endettement sur la pérennité des TPE. Ces deux équations correspondant à nos deux modèles retenus dans le cadre de cette recherche se présentent comme suit : VI: Le Fréquence de la fermeture des climat frontières liées au climat sécuritaire sécuritaire HR2: L'effet de l'accès aux Existence de couvre financements extérieurs sur la -feu dans la zone pérennité varie en fonction du climat Djoutsa Wamba et sécuritaire Bimeme bengono PEREN = ? 0 + ? 1 ACCES + ? 2 FABOHA+ ? 3 COUFEU + ? 4 FERFRAT (1) Durée d'existence de la TPE (2014), Djoutsa VD: La pérennité Wamba et Hikkerova +? 5 BRANACT + ? 6 CHIAF + ? (2014) et Djoutsa Localisation Dans un marché 78 34,1 83,0 Wamba et al. (2017)Dans un local au quartier Source: Nous-même d'après la synthèse de la littérature 39 17,0 100,0Total229100,0PEREN = ? 0 + ? 1 ACCES + ? 2 FABOHA+ ? 3 COUFEU + ? 4 FERFRAT +? 5 ?????????? * FABOHA + ? 6 ?????????? * COUFEU + ? 7 ?????????? * FERFRAT + ? 8 BRANACT + ? 9 CHIAF + ?(2) 4CritèresModalitéEffectif%% cumuléOui3830,8930,89Accès aux financements externesNon8569,11100Total123100,0Élevé5825,325,3Fréquence d'attaque de Boko HaramMoyen Faible67 10429,3 45,454,6 100,0Total229100,0Élevé15366,866,8Fréquence du couvre-feu dans la zoneMoyen Faible45 3119,7 13,586,5 100,0Total229100,0Élevé15366,866,8Fermeture de frontière pendant les attaquesMoyen Faible45 3119,7 13,586,5 100,0Total229100,0Moins de 3 ans5323,123,1Durée d'existence de l'entrepriseDe 3 à 5 ans Plus de 5 ans57 11924,9 52,048,0 100Total229100,0 Le modèle 2 (équation 2) teste les effetsmodérateurs du climat d'insécurité sur la relation entrel'accès au financement extérieur et la pérennité. D'aprèsces résultats, il ressort que la variable croisée accès aufinancement extérieur et fermeture des frontièrespendant les attaques (ACCES x FERFRAT) influencesignificativement la pérennité des TPE quelle que soitleur longévité. © 2020 Global Journals * « Pérennité et succès des institutions de micro finance au Togo », working in Progress AbaloKodjo 2010 AERC * PAghion TFally SScarpetta Credit constraints as a barrier to the entry and post-entry growth of firms », Economic policy 2007 22 * « Théories, applications et limites de la mesure de la création de valeur » MAlbouy Revue Française de Gestion 122 1999 * « Le prêt à la création d'entreprises est-il efficace? 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