# Introduction a littérature a reconnu l'importance de l'innovation en tant que facteur essentiel du développement de l'entreprise et de l'économie (Howells, 2005;Szirmai et al, 2011). Une grande partie de la littérature récente sur les études de développement a montré que les petites entreprises se développent plus rapidement quand elles sont plus innovantes (Brown et Wu et al, 2016). En particulier, la disponibilité de financements extérieurs apparaît plus bénéfique au développement des petites entreprises, qui sont généralement confrontées à des contraintes de trésorerie (Aghion et al, 2007;Guiso et al, 2004). Toutefois, l'accès au financement des petites entreprises n'est pas uniformément disponible dans toutes les économies (Wellalage et al, 2019; Wellalage et Reddy, 2018; Lee et al, 2015) et le type des options de financement offertes aux petites entreprises peut varier en fonction de la phase de leur cycle de vie respectif (Berger et Udell, 2006 ;Nofsinger et al., 2011 ;Kerray, 2013). Globalement, la littérature estime que le déficit de financement limite le développement des petites entreprises innovantes, leur croissance et même leur formalisation (Mazzucato et al, 2013 ; BM, 2014 ; Kaoutoing et al, 2017). Bien que beaucoup ait été fait pour remédier à cette situation récurrente (Paunov, 2012 ;Heintz, 2013 ;Fink et Kautonen, 2014 ;Quartey et al, 2017), les conditions d'accès au financement pour les entreprises innovantes demeurent des préoccupations majeures tant pour les acteurs institutionnels que socioprofessionnels. La survie, le développement ou la croissance des organisations sont en effet largement conditionnés par l'accès au financement que peuvent leur accorder les institutions financières. Ainsi, la nécessité de financer le développement et la croissance des petites entreprises innovantes dans les économies d'Afrique subsaharienne (ASS) a préoccupé de nombreux décideurs pour deux raisons principales. Premièrement, pour que l'Afrique subsaharienne soit en mesure de faire face à la concurrence dans un environnement de plus en plus mondialisé, ses micro et petites entreprises devraient croître et se transformer en seuils où elles pourront adapter des techniques de production efficaces. Deuxièmement, étant donné que la petite taille du secteur manufacturier est la pierre angulaire de la création d'emplois, les petites entreprises en occurrence celles innovantes de ce secteur devraient atteindre des seuils garantissant la création d'emplois (par l'adoption de la production à forte intensité de main-d'oeuvre) et, en fin de compte, la réduction de la pauvreté et la prospérité économique. De ce fait, les Etats africains, en particulier le gouvernement camerounais ont renforcé leur appui à la promotion de l'entrepreneuriat et de l'innovation. Les résultats de ces actions se font de plus en plus ressentir. Le rapport 2015 sur l'entrepreneuriat au Cameroun indique que 37.000 entreprises ont été créées entre 2010 et Mars 2015 (MINPMEESA) dont environ 12.000 rien qu'en 2014 (CFCE, 2016) 1 Cependant, il ressort des résultats d'une étude menée par Camer cap . 2 1 On note également que dans les CFCE en 2016, 15.219 entreprises ont été créée, soit un accroissement de 13,8% par rapport à 2015 ; ce chiffre restant inférieure à la croissance de 2016). Notre étude se démarque radicalement des études précédentes non seulement en étudient l'accès au financement externe des premiers stades de développement des petites entreprises, mais surtout en utilisant une mesure objective de l'accès au financement pour étudier les déterminants de l'accès au financement externe des petites entreprises en croissance au Cameroun. Au regard des différents constats faits dans la littérature, il est important de savoir quels sont les facteurs qui déterminent l'accès au financement externe des entreprises en croissance au Cameroun ? Etant entendu que, l'entreprise en croissance fait face à des nombreuses difficultés dont la difficulté d'accéder au financement externe en est une des principales, notre objectif dans ce papier est d'identifier les facteurs susceptibles de favoriser l'accès au financement externe des petites entreprises innovantes au Cameroun. A partir des analyses descriptives et de la régression logistique effectuée sur les données recueillies par questionnaire auprès de 105 jeunes entreprises innovantes, nous allons identifier et expliquer les facteurs qui militent en faveur de l'accès au financement externe. Pour plus d'éclairage à notre préoccupation, le papier s'articule autour de trois points spécifiques. Le premier point présentera l'analyse théorique ponctuelle sur l'accès au financement externe, un second sur le devis méthodologique, nous terminerons par une présentation et discussion des résultats. # II. # Base D'observation Théorique et Hypothèse de Recherche D'après Kerray (2013), l'entreprise en phase de croissance peut-être« assimilée celle qui a un stade de son développement, constate l'augmentation de son activité et de ses ventes (chiffres d'affaires), et les bénéfices ont tendance à apparaître avec un certain décalage par rapport à celui-ci de même que les cashflows sécrétés de façon interne sont en retard par rapport aux besoins de réinvestissement. De ce fait, l'entreprise pour maintenir le rythme de sa croissance, a besoin des fonds supplémentaires destinés à développer les capacités de production et de distribution. En cela, Pare et Rédis (2011), St-Pierre et Fadil (2016) justifient l'importance de plus en plus croissante qui est accordée par les pays anglo-saxons, aux études sur l'impact de la carence en ressources financières sur la vulnérabilité et la fragilité des petites entreprises en croissance. Les résultats obtenus montrent que la nouvelle entreprise de type classique acquiert les financements externes par phases tout au long de son développement (OCDE, 2017). En nous basant sur les théories des stades de développement de l'entreprise (Churchill et Lewis, 1983), la théorie du cycle de vie très influente de Marshall (1890), certes critiqué, a permis de comprendre l'évolution d'une entreprise. Selon Marshall, l'entreprise naît, se développe et meurt. On trouve ainsi, derrière cette notion de « cycle de vie », l'idée selon laquelle les lois gouverneraient le développement des entreprises sur le même modèle des lois qui gouvernent la naissance et le développement des organismes vivants. Ainsi, les différents stades de développement des entreprises seraient directement reliés à leur âge. Cette conception biologique de l'entreprise est critiquée par Penrose (1959) dans la théorie de la croissance des entreprises, considérée comme théorie de référence lorsqu'il est question de croissance des entreprises. D'une part, Penrose considère la croissance d'une entreprise comme l'augmentation de sa taille en termes de chiffre d'affaires. Cette première conception de la croissance rejoint celle de Nègre (1997), selon laquelle la croissance de l'entreprise correspond à l'augmentation de sa taille dans le temps. D'autre part, il conçoit la croissance comme un processus, c'est-à-dire que la taille d'une entreprise ou de son chiffre d'affaires, par exemple, survient à la suite d'un processus de développement. Cette autre conception de la croissance est plus proche de celle que donne Verna (1994) lorsqu'il soutient que la croissance est à la fois l'action de croître et le résultat de cette action. Par conséquent, la grande taille d'une entreprise ou son chiffre d'affaires élevé est le résultat d'un processus de développement interne ou externe ou encore mixte. Cette distinction est importante, car les études sur la croissance des petites entreprises devraient non seulement expliquer les différences des quantités de la croissance, mais aussi les aspects du processus de la croissance. Cependant, ces deux théories partagent l'idée selon laquelle la croissance de l'entreprise indique un esprit d'entreprise « continu ». C'est en cela qu'en termes généraux, Churchill et Lewis (1983) trouvent que la croissance fait partie de l'évolution naturelle d'une entreprise. Elle se divise en cinq stades : existence, survie, réussite, envol et maturité. L'entreprise rencontre des obstacles au cours du passage d'un stade à un autre, dont la difficulté d'accès au financement externe. De ce fait, la phase d'envol très pertinente pour l'étude sur la croissance, nécessite assez de fonds pour répondre à la demande élargie des ressources provenant de la croissance. Cette théorie est particulière et se démarque des autres théories, fréquemment mobilisées dans l'étude du financement des entreprises, dans ce sens qu'elle considère qu'à chaque stade de développement de l'entreprise correspond des pratiques de financement spécifiques et que les petites entreprises n'ont pas les mêmes difficultés que les grandes ou entreprises matures. Selon cette théorie, aux premiers stades de l'aventure entrepreneuriale, les entrepreneurs sont plus tributaires de leurs fonds propres personnels, des fonds provenant de leurs familles et amis. C'est après avoir atteint un certain niveau de développement, qu'ils sollicitent des fonds supplémentaire auprès des investisseurs formels. Elle ne pourra atteindre une autonomie financière qu'à un niveau précis de son développement, c'est-à-dire quand elle aura réalisé des bénéfices importants. Cette théorie vient mettre en lumière les limites de la théorie du financement hiérarchique qui stipule que les entreprises privilégient l'autofinancement par rapport au financement externe (Myers et Majluf, 1984). Bien que cette théorie ait été élaborée à la fois sur le coût du capital et sur les asymétries d'information, elle n'a pas été conçue pour le financement des premiers stades de l'aventure entrepreneuriale (Myers, 1984). En outre, les théories des stades de développement de l'entreprise s'appuient sur la théorie de contingence (Lawrence et Lorsch, 1967), pour montrer que le processus de croissance de l'entreprise est dynamique et l'entreprise dépend de son environnement externe où elle puise les ressources nécessaires à son épanouissement (Divay, 1993). De ce fait, l'entreprise pour maintenir le rythme de sa croissance, a besoin des fonds externes supplémentaires destinés à développer les capacités de production et de distribution. Cependant, elle éprouve des difficultés à accéder à ces fonds externe (Hutton et Lee, 2012, Mason, 2013, Mina et al, 2013). Ainsi, en s'appuyant sur cette théorie, notre étude juge que plusieurs facteurs sont contingents à l'accès au financement externe des entreprises en phase de croissance. Conséquemment, les théories des stades de développement de l'entreprise sont appropriées dans la présente étude. # b) Analyse et évaluation de l'accès au financement externe Une lecture comparative à partir des études menées par l'institut national de la statistique (INS), indique une évolution des obstacles au développement des petites entreprises au Cameroun. INS-RGE (2009) montrent que parmi les obstacles au développement des petites entreprises au Cameroun, l'accès au financement externe notamment bancaire occupe la deuxième place (55,6%) derrière la fiscalité (58,8%). Les efforts entrepris par le gouvernement camerounais selon INS (2016) ont permis de recaler l'accès au financement externe, à la troisième place du classement des obstacles au développement des petites entreprises (30,7%) derrière les formalités administratives (34,2%) et la fiscalité (53,5%). Malgré ces efforts louables, l'accès au financement externe reste et demeure un obstacle important au développement des petites entreprises au Cameroun. Par ailleurs, une entreprise a accès au financement externe lorsqu'elle demande un financement et qu'elle obtient la totalité du montant. Cette approche tient compte du constat de Bigsten et al. (2003) 3 3 En contexte africain, plus particulièrement de six pays africains selon lequel les restrictions d'accès aux pratiques de financement externe peuvent être sousestimées si on ne tient compte que du financement obtenu, sans considérer la demande réelle. Ainsi, le fait pour les petites entreprises de recevoir de faibles montants de financement par rapport aux sollicitations est récurrent au Cameroun en plus du rationnement du crédit par les banques (Bekolo, 2009, INS-RGE, 2016). De plus, on note également une prédominance des crédits à court terme et une faible proportion des crédits à long terme, ce qui justifie la thèse selon laquelle les structures financières formelles hésitent de plus en plus à financer les investissements de long terme des entreprises. Par conséquent les entreprises peinent à se développer, car subissant le rationnement des crédits. Elles sont obligées de se contenter des faibles montants de financement que leur accorde le système financier informel. Or les activités de croissance des entreprises dont l'innovation en particulier, nécessitent d'importants investissements de long terme. Selon Nguena (2013), la quasi-totalité des petites entreprises du Cameroun ont pour dénominateur commun le déficit de financement externe. Les institutions financières formelles de la sousrégion Afrique Centrale en général et du Cameroun en particulier sont plus réticentes à financer les premiers stades de l'aventure entrepreneuriale. Les entreprises à ces stades notamment celles en croissance sont plus risquées. En plus les institutions financières formelles estiment que le gouvernement camerounais ne les protège pas assez contre les entrepreneurs mal intentionnés. Selon elles, il n'existe pas des lois et réglementations garantissant le remboursement des financements des projets et en particuliers ceux plus risqués. Pour pallier à cette situation de déficit de financement, le gouvernement camerounais à crée depuis l'avènement des crises financières dont celle de 2008, des structures nationales d'accompagnement financier des petites entreprises et surtout celles innovantes. L'on peut citer le FONDECAM-PME 4 la SNI 5 , la BCPME 6 . Par ailleurs, on peut aussi citer les structures internationales d'accompagnement comme la SFI 7 , BEI 8 , CDI 9 , la BAD 10 De ce qui précède, on peut estimer que les petites entreprises camerounaises disposent de pratiques de financements diversifiées. Cependant, elles continuent de se plaindre du déficit de financement et estiment que l'accès au financement externe est difficile compte tenue de nombreuses conditions qui caractérisent le processus d'octroi des financements. De plus, les nouvelles entreprises en quête de , etc. # Résultats et Discussion Nous allons d'abord présenter les résultats des analyses descriptives et par la suite les résultats des analyses explicatives. Les statistiques nous révèlent que plus de la moitié des entreprises de l'échantillon (62,9%) n'ont pas introduit sur le marché des produits technologiquement nouveaux (ou technologiquement améliorés). S'agissant de l'innovation commerciale, 47,6% des entrepreneurs interrogés disent avoir innové contre 52,4% qui n'ont pas innové. Pour l'innovation des procédés, plus de la majorité des entreprises (61%) n'ont pas également introduit des procédés technologiquement nouveaux ou technologiquement améliorés contre 39%. Par contre, la plupart des entreprises de l'échantillon (54,3%) ont introduit des innovations tenant à la structure de l'entreprise, à l'organisation du travail, à la gestion des connaissances et aux relations avec des partenaires extérieurs (sous-traitance, externalisation, partenariats liés à la production, aux approvisionnements ou aux activités de support), contre 45,7% qui ne l'ont pas fait. Nous constatons aussi que seulement 28,6% des entreprises de l'échantillon ont acquis une nouvelle technologie (de production par exemple) par rapport à la technologie existante contre 71,4% qui n'ont pas acquis de nouvelles technologies. En ce qui concerne les résultats positifs de la R&D, 71,4% des entreprises de l'échantillon disent n'avoir pas atteint ces objectifs contre 28,6% qui l'ont atteint. Par contre, concernant l'appartenance à un réseau relationnel, 51,4% des promoteurs des entreprises de l'échantillon disent appartenir à un réseau relationnel de financement contre 48,6% qui disent ne pas appartenir à un réseau relationnel. S'agissant de l'accès au financement externe, la figure 1 ci-dessous met en évidence une distribution statistique concentrée vers la droite. En d'autres termes, plus de la moitié des entreprises en croissance de l'échantillon semblent bénéficier des financements externes. La probabilité moyenne qu'un entrepreneur pris au hasard dans l'échantillon ait reçu le financement est de 57%. Cependant, les résultats indiquent que seulement 35% (voir figure 2) des responsables des entreprises de l'échantillon ayant reçu le financement sont satisfaits. Ce résultat vient confirmer le problème de déficit de financement, confortant ainsi l'hypothèse selon laquelle les entreprises qui survivent à la phase de démarrage peinent à se développer pour devenir plus tard des entreprises établies. A la lecture de ce tableau, on remarque que la décision de financement n'est pas significativement différente si l'on s'en tient au résultat du processus d'investissement en recherche et développement et le niveau de connaissances financières de l'entrepreneur. Par contre, on observe que le type d'innovation (innovation produit, innovation de procédé, innovation commerciale, innovation organisationnelle), la nouvelle technologie, l'appartenance à un réseau relationnel et l'environnement des affaires au Cameroun constituent des variables clés dans la décision de financement externe. Deux constats se dégagent. Premièrement, l'impact des rangs moyens de l'innovation produit, de l'innovation procédé, de la nouvelle technologie, de l'appartenance à un réseau relationnel, et l'environnement des affaires dans les entreprises ne bénéficiant pas du financement est supérieur à celui des entreprises bénéficiant du financement. Néanmoins leurs écarts sont significatifs au seuil respectif de 1% pour trois variables (innovation produit, innovation procédé et appartenance à un réseau relationnel) et 10% pour deux variables (nouvelle technologie et environnement des affaires. bénéficiant du financement est supérieur à celui des entreprises ne bénéficiant pas le financement externe. En d'autres termes, la majorité des entreprises qui ont adopté une innovation de produit, de procédé, une nouvelle technologie et dont les promoteurs appartiennent à un réseau relationnel n'ont pas bénéficié du financement externe. Ce résultat nous laisse croire que les entreprises en croissance ont moins de chances d'accéder au financement externe lorsqu'elles décident d'innover en produit, en procédé ou lorsqu'elles adoptent de nouvelle technologie et que les promoteurs appartiennent à un type de réseau relationnel. Cela peut être compréhensible car le produit nouveau ou nouveau produit peut prendre plus de temps pour être accepté par les consommateurs, de même que pour l'innovation de procédé dont les résultats sont encore peu tangibles ; l'utilisation de la nouvelle technologie n'a pas encore des effets positifs et le réseau relationnel peut dépendre de la qualité du réseau (taille et nature du lien). Ce même résultat 0,094 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 est favorable aux investisseurs en capital et nous laisse croire que plus l'environnement des affaires est favorable aux investisseurs en capital, plus les entreprises en croissance ont des chances d'accéder au financement externe. Après avoir présenté les résultats du test de Kruskal-wallis, nous allons présenter ceux du test d'indépendance du khi-deux. En ce qui concerne le test d'indépendance du khi-deux, le tableau 3 ci-dessous présente le lien pouvant exister entre les variables explicatives et la variable expliquée. Le (Churchill et Lewis, 1983) qui stipule que la croissance fait partie de l'évolution naturelle d'une entreprise et à chaque stade de la croissance (existence, survie, envol et maturité des ressources), correspond un ensemble distinct de facteurs essentiels à la survie et à la réussite de l'entreprise. Les seuils de croissance peuvent correspondre aux obstacles rencontrés au cours du passage d'un stade à l'autre, dont la difficulté d'accéder au financement externe. Ainsi les pratiques de financement externe interviennent à différents stades de développement. Deuxièmement à la théorie du processus de croissance de l'entreprise (Penrose, 1959) qui stipule que toute entreprise à pour vocation première de croitre et la croissance n'est qu'une phase du cycle de vie de l'entreprise. Elle peut être influencée par des contraintes internes (liées par exemple à la volonté de l'entrepreneur de rechercher la pérennité de son entreprise : entrepreneur PIC) et des contraintes imposées de l'extérieur par l'environnement des affaires, surtout en matière d'accès aux pratiques de financement externe, afin de répondre aux besoins financiers de croissance. Enfin la théorie du capital social (Bourdieu, 1980(Bourdieu, , 1986) qui indique que dans un contexte d'asymétrie d'information les relations sociales, qui sont des indicateurs du degré de confiance entre l'investisseur et l'entrepreneur, ont des effets positifs sur l'accès au financement externe ainsi que sur le niveau de risque qu'assume l'entrepreneur. Dans ce cas le capital relationnel de l'entrepreneur peut être la base de la confiance et apparaitre comme un signal fort envoyé à l'investisseur. Globalement on peut dire que les hypothèses de notre étude qui ont été validées nous ont permis de confirmer l'existence d'une relation entre trois variables explicatives et la probabilité d'accéder au financement externe. Il s'agit de l'acquisition de nouvelles technologies, les résultats positifs de la R&D et l'appartenance de l'entrepreneur à un réseau relationnel. V. externe des entreprises en phase de croissance. Les résultats y afférents montrent que l'appartenance de l'entrepreneur au réseau relationnel et le type d'innovation (innovation de produit, innovation de procédés, innovation commerciale et innovation organisationnelle) sont associés significativement à la probabilité d'accéder au financement externe. Comme les tests d'indépendance et de comparaison, les résultats de l'estimation économétrique fournissent l'évidence d'un effet significatif des déterminants du financement externe des entreprises en phase de croissance au Cameroun. La probabilité d'accéder au financement externe est d'autant plus grande lorsque l'entrepreneur appartient au réseau relationnel, lorsque le processus des R&D aboutit à des résultats positifs ; et d'autant plus faible si l'entreprise externalise la technologie que de la produire elle-même. Les résultats obtenus corroborent à la théorie des stades de développement de l'entreprise, à la théorie du processus de croissance et à la théorie du capital social telles que énoncées précédemment. # Conclusion Cette preuve empirique fait progresser la littérature, car elle étudie l'accès au financement externe des premiers stades de développement des petites entreprises en occurrence la phase de croissance, mais surtout utilise une mesure objective de l'accès au financement pour étudier les déterminants de l'accès externe des petites entreprises en croissance au Cameroun. En outre, notre étude appuie la théorie du financement hiérarchique en montrant qu'à leurs premiers stades de développement, les petites entreprises sont plus tributaires des financements des familles, amis et subvention. Contrairement à ce que préconise la théorie du financement hiérarchique. Une question pour la recherche future est de savoir comment améliorer la théorie du financement hiérarchique afin qu'elle s'adapte au financement externe des premiers stades de développement des petites entreprises, car à chaque stade de développement correspondent des pratiques de financement spécifiques (Rédis et Sahut, 2014).Nous pouvons donc estimer à travers ces résultats que notre étude contribue à l'enrichissement du patrimoine des travaux sur le financement des premiers stades de l'aventure entrepreneuriale de manière globale et du financement de la phase de croissance des petites entreprises de manière spécifique. Comme tout travail de recherche, le nôtre n'est pas sans limites. Parmi ces limites on peut citer : le choix des variables retenues, le nombre restreint des travaux sur l'accès au financement externe des entreprises en croissance et la restriction de la taille de l'échantillon. Ces limites ouvrent des pistes de recherches futures, sans toutefois dénaturer la qualité de notre recherche. On peut donc généraliser les résultats avec précaution. Les résultats de cette étude sont également utiles pour les gouvernements et les institutions impliquées dans le financement des entreprises en croissance. En d'autres termes, il convient de reconsidérer l'accent mis sur des prêts bonifiés, car ce mécanisme ne répond pas aux préférences de la plupart des nouveaux propriétaires d'entreprises. De ce fait, le gouvernement camerounais gagnerait à adopter le mécanisme de financement participatif qui s'avère plus efficace dans la fourniture des capitaux (levée des fonds) et plus avantageux pour les nouveaux entrepreneurs. Dans ce cas il doit miser sur le développement du financement participatif en l'encadrant par des instruments juridiques solides. Il doit également créer des institutions spécifiques de financement des petites entreprises en croissance, car les mesures prises jusqu'à lors ne prennent pas en compte les spécificités de ces petites entreprises qui sont différentes des autres entreprises et surtout des entreprises déjà établies. ![de contingences et celles de l'accès au financement externe.](image-2.png "") 1![Figure 1: Probabilité de financement des entreprises en croissance de l'échantillon Source : Résultats d'enquête](image-3.png "Figure 1 :") en 2016 sur le cas desmortalités des entreprises crées au Cameroun que,72,24% des petites entreprises qui démarrent leursactivitésdisparaissentavantleurcinquièmeanniversaire. Cela signifie qu'en moyenne 7 petitesentreprises sur 10 meurent avant leur cinquième annéed'existence. De ce fait, une minorité des travaux ont vule jour et ont trouvé que cette situation est due au déficitde financement des petites entreprises au Cameroun,on peut citer INS (2012), Kerr et Nanda (2013) ;Banque mondiale (2016), Safoulanitou et al. (2013). Eneffet, pour ces auteurs, l'accès au financent externe estconsidéré comme une des causes principales del'échec des petites entreprises et les banques sur-liquide sont frileuse en matière de financement(rationnement du crédit bancaire). Par ailleurs, cesauteurs ont essayé d'apporter des solutions à ce déficitde financement externe des petites entreprisesinnovantes en encourageant le renforcement de lacapacitédefinancementdesstructuresd'accompagnement (Bekolo, 2009), Nkakleu et al,2013 ;2 Centre d'analyse et de recherche sur les politiques économiques duCameroun c) Les déterminants de l'accès au financement externedes entreprises en croissance : le modèle de larechercheUn examen de la littérature permet d'établir unlien entre le type d'innovation et la probabilité d'accéderau financement externe. Il ressort des travaux quel'innovation de produit et organisationnelle sont plussusceptibles d'influencer significativement la probabilitéd'accéder au financement externe que l'innovationcommercial (Ayyagari et al, 2011 ; Safoulanitou et al,2013). Contrairement aux auteurs précédents, Mina etYear 2020 Year 2020al. (2013) en contexte britannique et américain trouvent que c'est plutôt l'innovation de procédés qui exerce une influence significative sur la probabilité d'accès au financement externe. Nous pensons également que le type d'innovation est susceptible d'influencer la IV.Year 202056 58probabilité d'accéder au financement externe. De ceGlobal Journal of Management and Business Research Volume XX Issue I Version I ( ) C Volume XX Issue I Version I C ( ) Global Journal of Management and Business Researchcroissance estiment être lésées dans l'octroi de financements par rapport aux entreprises matures. Approche Méthodologique Nous nous pencherons successivement sur la procédure du choix de l'échantillon et de collecte des données, la construction du modèle théorique de la recherche et l'opérationnalisation des variables et pour finir la présentation des outils statistiques d'analyses des données. a) Constitution de l'échantillon et collecte des données L'échantillon est constitué de 105 promoteurs des petites entreprises 11 Le modèle économétrique est présenté comme suit : fait, nous formulons l'hypothèse suivante : H 1 : Il existe une relation significative entre le type d'innovation et la probabilité d'accéder au financement externe. Cependant, Brown et al. (2012) et Bundock (2013) en contexte européen affirment également que l'accès au financement externe augmente la probabilité de produire des innovations à l'interne plutôt que de les importer. Mais, selon ces mêmes auteurs, les activités d'innovation incertaines affectent négativement l'offre de financement externe. De ce fait l'externalisation de la technologie est susceptible d'influencer l'accès au financement externe (Mina et al, 2013). Nous pensons également que si cette technologie émane d'une innovation importante et d'actualité ou rare, en ce moment il sera judicieux pour une petite entreprise qui n'a pas assez de moyens financiers de signer des partenariats d'exploitation en lieu en place de la production à l'interne de la technologie. De ce fait, nous formulons l'hypothèse suivante : H 2 : Il existe une relation significative entre l'acquisition de nouvelles technologies et la probabilité d'accéder au financement externe. Par ailleurs, il est largement démontré que la disponibilité des financements externes est importante pour la R & D ayant abouti à des résultats positifs (Brown et al, 2012; Mina et al, 2013 ; Bundock, 2013), car en tant qu'indicateur de l'innovation, c'est un processus coûteux, mais en même temps un processus qui est distinctement opaque pour les investisseurs externes qui pourraient contribuer à son financement. C'est la raison pour laquelle certains auteurs considèrent que les brevets capturent mieux le résultat du processus d'investissement en R & D et sont par conséquent des actifs garants du retour sur investissement dans la R&D (Sulivan, 2000 ; Jaffe et ) 1 ( _ 1 0 u X EXT ACCESAUFIN PRO i i n i + + = ? = ? ? La forme empirique complète du modèle est : ) (2 ( & _ 4 3 2 1 0 u D RESULTATSR TECHNO UTILNVELLE TION TYPEINNOVA ALENT RESEAUSOCI EXT ACCESAUFIN PRO + + + + + = ? ? ? ? ? Où désigne la probabilité d'accéder au financement externe. ?? i, les La caractérisation des variables et leurs mesures sont consignées dans le tableau 1 ci-dessous. _ EXT ACCESAUFIN PRO variables explicatives ; ? 0 le terme constant ; ? i les coefficients de régression logistique et ?, le terme d'erreur. Tableau 1: Opérationnalisation des variables Variable Mesures Variable dépendante : Probabilité d'Accès au financement externe Pro_Accesaufinext PRO_ACCESAUFINEXT : désigne la probabilité d'accès au financement externe. C'est une variable dichotomique que prends la valeur 1 si l'entreprise à accès au financement externe et 0 si non Variables indépendantes : facteur individuel d'ordre cognitif de l'entrepreneur et facteurs spécifiques de l'innovation Facteur individuel d'ordre cognitif de l'entrepreneur Reseausocialent RESEAUSOCIALENT : désigne le réseau social de l'entrepreneur, variable binaire, prenant la valeur 1 si l'entrepreneur appartient à un réseau relationnel de financement et 0 si non Facteurs spécifiques de l'innovation Typeinnovation TYPEINNOVATION : désigne le type d'innovation. C'est une variable nominale qui prend la valeur « 1 » pour l'innovation de procédés, « 2) pour l'innovation de produit, « 3 » pour l'innovation commerciale et « 4 » pour l'innovation organisationnelle. Utilnvelletechno UTILNVELLETECHNO : désigne l'utilisation de nouvelles technologies. C'est une variable binaire prenant la valeur 1 si l'entreprise utilise une nouvelle technologie par rapport à celle existante et 0 si non. Resultprocinrd RESULTPROCINRD : désigne le résultat du processus d'investissement en R&D. C'est une variable nominale prenant la valeur « 1 » pour l'indicateur brevet, « 2 » pour l'actif immatériel ou secret commerciaux, « 3 » pour la marque ou dessin/modèle industriel et « 4 » pour les droits d'auteur et droits connexes. Variables de contrôles ENVIRDESAFFAIRES: désigne l'environnement des affaires. C'est une variable nominale prenant la valeur « 1 » si elle est mesurée par la qualité des lois et règles juridiques, « 2 » par le niveau d'application des lois et règles Trajtenberg, 2002, III. Envirdesaffaires juridiques, « 3 » par le droit civil le plus utilisé, « 4 » par l'appréciation de l'environnement institutionnel, « 5 » parGlobal Journal of Management and Business Research Volume XX Issue I Version I ( )© 2020 Global Journals © 2020 Global Journals4 Fonds pour le développement et le financement des activités des petites et moyennes entreprises5 Société Nationale d'Investissement 6 Banque Camerounaise des PME 7 Société Financière Internationale 8 Banque Européenne d'Investissement 9 Centre pour le Développement Industriel 10 Banque Africaine de Développement C secteurs d'activité. l'appréciation de l'indice de solidité des droits légaux des entrepreneurs et « 6 » par la qualité du climat des affaires. Nivoeducfinan NIVOEDUCFINAN : désigne le niveau d'éducation financière de l'entrepreneur. C'est une variable nominale prenant la valeur « 1 » si elle est mesurée par le niveau de connaissance de la finance personnelle, « 2 » par le niveau de connaissance des états financiers annuels, « 3 » par la connaissance des différents moyens de consultation des soldes bancaires et « 4 » par l'utilisation de la finance en ligne (e-banking). Source : de l'Auteur c) Outils statistiques d'analyse des données b) Résultat de l'analyse explicativeLe but du test de Kruskal-wallis est de présenterles résultats de l'analyse de comparaison entre lesrangs moyens des variables explicatives et la probabilitéde bénéficier du financement externe. Le tableau 2 ci-dessous présente un résumé des comparaisonsbivariées des rangs des moyens entre les différentssous-échantillonpourchacunedesvariablesexplicatives retenues dans l'étude.Tableau 2: Test de comparaison de Kruskal-Wallis entre les variables de l'étudeRangs moyensNonOuiKhi-2ddlSignificativité de l'écart entre(N=45)(N=60)les sous-échantillonsInnovation produit63,1745,3812,5291***Innovation procédé65,3343,7518,0861***Innovation commerciale34,8366,6337,4431***Innovation organisationnelle34,8366,6337,4431***Nouvelle technologie57,5049,632,8081*Résultat du processus R & D56,3350,501,54110,215réseau relationnel69,5040,6330,8431***Niveau d'éducation financière49,8355,381,13510,287Environnement des affaires58,6748,753,7331* ** *, * : Ecart significatif au seuil de 1% et 10% respectivement. montre que l'environnement des affaires au Cameroun A la lecture de ce tableau, on peut remarquer Ces résultats obtenus corroborentdes progrès techniques réalisés par leurs partenaires.que la variable représentant les facteurs non spécifiés premièrement à la théorie des stades deCe résultat permet de valider la deuxième hypothèse qui(constante) est négative et non significative avec la développement de l'entreprisestipule que l'acquisition de nouvelles technologiesprobabilité de bénéficier du financement. Bien plus, laexerce une influence significative sur la probabilitéstatistique de khi-deux atteste que le modèle estd'accéder au financement externe.significatif au seuil de 1%. On note quatre variables ;La variable résultats positifs du processus dedeux sont significatives au seuil 1% (l'appartenance à unR&D a une influence positive et significative au seuil deréseau relationnel et la R&D), les deux autres aux seuils1% sur la probabilité d'accéder au financement externe.de 5% (acquisition de nouvelles technologies) et 10%Le résultat obtenu signifie que plus les entreprises62 Year 2020 Global Journal of Management and Business Research Volume XX Issue I Version I ( ) CTableau 3: Test d'indépendance du khi-deux Probabilité d'accéder au financement externe engagent les processus de R&D et obtiennent des (Innovation commerciale) respectifs. On en conclut résultats positifs, plus elles ont des chances d'obtenir selon R 2 de Nagekerke que les variables retenues dans le modèle expliquent à 72,5% la probabilité d'accéder au financement externe par les entreprises en croissance de l'échantillon. Ce résultat explique bel et bien la robustesse de notre modèle et le choix des du financement externe. Cela va en droite ligne avec les travaux de Mina et al. (2013), Sadi et Amir-Aslani (2014) qui expliquent que les résultats du processus de R&D qui aboutissent à l'obtention des brevets 12 et d'autres mécanismes de protection de la propriété intellectuelle variables de l'étude. Le type d'innovation à travers l'innovation comme les droits d'auteur, contribuent à accroitre la Décision de financement Khi-deux dl Sig. Appartenance de l'entrepreneur au réseau relationnel 28,977 1 0,000*** Innovation de produit 11,239 1 0,001*** Innovation de procédés 16,574 1 0,000*** Innovation commerciale 35,414 1 0,000*** Innovation organisationnelle 35,596 1 0,000*** Acquisition de nouvelles technologies 2,148 1 0,143 Résultats positifs processus de R&D 1,059 1 0,304 ***: Significatif au seuil de 1% Le test d'indépendance du khi-deux nous a permis d'étudier les relations pouvant exister entre les variables indépendantes et la variable dépendante, sans préciser le sens de ces relations. Il est donc judicieux d'approfondir nos résultats par le test de régression logistique qui semble compléter le test précédent. Tableau 4 : Estimation des paramètres du modèle par la méthode logit Variables E.S. Wald ddl Sig. Innovation de produit 16979,859 (-19,460) 0,000 1 0,999 Innovation de procédé 16979,859 (22,590) 0,000 1 0,999 Innovation commerciale 1,295 (-2,391) 3,411 1 Innovation organisationnelle 1,283(-1,049) 0,669 1 0,413 Nouvelle technologie 1,331 (-2,816) 4,475 1 R & D et résultats positifs 1,136 (3,358) 8,737 1 Appartenance réseau relationnel 1,067 (3,198) 8,976 1 Education financière 0,981 (-0,918) 0,875 1 0,350 Environnement des affaires 0,698 (0,352) 0,254 1 que les entreprises britanniques semblent plus 0,614 0,003*** 0,065* 0,034** 0,003*** S'agissant de l'acquisition de la nouvelle technologie, les résultats révèlent qu'elle influence négativement les chances d'accéder au financement externe. Cette influence est significative au seuil de 5%. Ce résultat signifie que les chances qu'une entreprise en croissance accède au financement externe s'amenuisent lorsqu'elle préfère externaliser sa technologie que de la produire elle même. Ce résultat conforte les travaux de Mina et al. (2013) qui ont trouvé social à travers les réseaux relationnels influence significativement le financement des entrepreneurs. Ce résultat permet de valider l'hypothèse 4 qui stipule que l'appartenance à un réseau relationnel du promoteur exerce une influence positive et significative sur la probabilité d'accéder au financement externe. En ce qui concerne les variables de contrôles (niveau d'éducation financière de l'entrepreneur et l'environnement des affaires), elles n'ont pas produits des résultats statistiques significatifs. Cela peut être du fait que ces deux variables dites de contrôles n'affectent pas directement la probabilité d'accéder au financement externe, mais elle peut influencer l'action des autres variables sur la probabilité d'accéder au financement externe sans modifié leur sens. potentiels des activités d'innovation contrairement aux investisseurs britanniques. De ce fait, nous rejetons la première hypothèse malgré la significativité des tests de kruskal-walllis et du khi-deux qui indiquent un lien positif et significatif au seuil de 1% de cette variable et la probabilité d'accès au financement externe. commerciale exerce une influence négative et significative au seuil de 10% sur la probabilité d'accéder capacité d'accès au financement externe et peut susciter l'intérêt d'investisseurs de référence. Ce qui relationnel de financement ont plus de chances à accéder au financement externe par rapport à ceux récompensent le signal des rendements futurs qui ont trouvé chacun dans son contexte que le capital auteurs montrent que les investisseurs américains Messomo (2013), Ondoa et al. (2013), Omrane (2015) de l'innovation d'un pays à l'autre. Par exemple, les financement. Ce résultat corrobore avec les travaux l'innovation ou à la qualité moyenne (perçue) différente n'appartenant à aucun réseau relationnel de par rapport à d'autres types d'innovation. Cela peut être dû à différents niveaux d'aversion aux risques propres à Pour ce qui est de l'appartenance de l'entrepreneur à un réseau relationnel de financement, les résultats indiquent une influence positive et significative au seuil de 1% sur la probabilité d'accéder au financement externe. Ce résultat signifie que les promoteurs/entrepreneurs appartenant à un réseau nous permet de valider l'hypothèse 3 qui stipule que les résultats du processus d'investissement en R & D influencent positivement et significativement la au financement externe. procédés ont tendance à attirer des capitaux externes probabilité d'accéder au financement externe.Year 2020 63 Global Journal of Management and Business Research Volume XX Issue I Version I C ( )Constante susceptibles d'obtenir des financements externes lorsqu'elles externalisent la technologie que de générer1,050 (-0,500)0,22710,634Valeur du khi-deux=81,477 *** leur propre innovation. En outre ce résultat conforte les P=0,000-2log-vraisemblance=61,934R-deux de Cox &Snell=0,540 travaux de Safoulanitou et al. (2013) qui ont constaté R-deux de Nagelkerke=0,725***, **, * : Significatif au seuil respectif de 1%, 5% et 10% une dépendance des jeunes entreprises camerounaises© 2020 Global Journals© 2020 Global Journals The Determinants of Access to External Financing for Growth Companies: The Singular Case of Came Entreprises qui emploient entre six (06) et vingt (20) personnes et dont le chiffre d'affaires annuel hors taxe est supérieur à quinze (15) millions de francs CFA et n'excède pas deux cent cinquante millions de francs CFA).en croissance de tous les © 2020 Global Journals Les brevets se sont révélés utiles pour quantifier et explorer les résultats de la R&D en tant qu'indicateurs d'invention ayant un certain degré de valeur potentielle. Le brevet en tant que document juridique accroit la transparence des entreprises. © 2020 Global Journals * «The moderating influence of financial literacy on the relationship between access to finance and firm growth in Ghana SAdomako ADanso JEt Ofori Damoah Venture Capital 2015. 2016 * 10.1080/13691066.2015.1079952 18 * « Credit constraints as a barrier to the entry and post-entry growth of frms PAghion TFally SScarpetta 10.1111/j.1468-0327.2007.00190.x Economic Policy 22 52 2007 * LAmbroise NClaveau JCourault AGarnier EKizilian MPerez ..Séville M 2011 * Identiferles différents paliers de croissance en TPE et PME et aider à les franchir ffhalshs- 00555087ff 2010 * « Firm Innovation in Emerging Markets: The Role of Governance and Finance MAAyyagari VDemirguc-Kunt Et Maksimovic Journal of Financial and Quantitative 46 6 2011 * « Le financement par capital risque dans les PME innovantes : le cas spécifique des PME innovantes camerounaises CBekolo EEt Beyina Innovations 29 2009 * « A more complete conceptual framework for SME fnance ANBerger GFUdell 10.1016/j.jbankfn.2006.05.008 Journal of Banking & Finance 30 11 2006 * APBigsten SCollier MDercon BFafchamps JWGauthier AGunning ROduro AZeufack Credit Constraints in Manufacturing Enterprises in Africa 2003 12 * Le capital social. 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