Mots Clés: crises financières, gouvernance bancaire, libéralisation financière, pays sud est asiatique, probit sur données de panel. # Introduction a libéralisation et l'intégration financière des économies émergentes des pays Sud Est Asiatique ont fortement impulsé la croissance économique et l'ouverture des marchés financiers sur l'extérieur. Ces événements ont été rapidement tourné instable puisqu'ils ont été secouée par une série des crises financières remarquable surtout en 1997-1998. Durant ces périodes, ces crises montrent que les risques en termes de l'instabilité financière et les fragilités institutionnelles ont été impulsé par le rôle primordial des institutions bancaires et financières et par les stratégies des pouvoirs publics pour instaurer des mécanismes de gouvernance bancaire. En effet, la multiplication de ces crises financières a remis en cause les objectifs de la globalisation et de la libéralisation financière, ainsi l'instauration des mécanismes de gouvernance bancaire. Ce qui laisse à remarquer que la bonne gouvernance bancaire durant les périodes d'intégration et de la libéralisation financière constitue une condition favorable pour avoir un système bancaire et financière stable à long terme. Mais malheureusement la plupart des économies émergentes des pays Sud Est Asiatique ont connue des graves perturbations financières au cours des deux dernières décennies. Dans ce contexte, plusieurs travaux montrent l'existence d'une relation entre les crises financières et la gouvernance bancaire on note principalement (Mathieu C et Sterdyniak H (2009), Bertrand R et Masmoudi I (2010), Williams J et Nguyen N (2005), Sinapi C (2010), Abouab E, Rachdi H et Elgaied M (2008), Adams R.B (2012)). La plupart de ces analyses, mettent en avant deux parties d'explication, d'une part le rôle des mécanismes de gouvernance bancaire pour assurer la stabilité financière, et d'autre part l'impact de ces mécanismes sur les crises financières et inversement. L'objectif de cet article expose le cadre théorique et empirique, qui fonde le lien de causalité entre les crises financières et la gouvernance bancaire dans les pays Sud Est Asiatique. Cet article est structuré autour de trois parties. La première s'articule en particulier sur les fondements théoriques des mécanismes internes et externes et l'interaction entre ces deux dimensions de la gouvernance bancaire. Que ce soit, par l'importance des mécanismes externes par la réglementation prudentielle, ou aussi par les mécanismes internes à savoir le mode d'administration au sein d'une banque. Ainsi, l'interaction des mécanismes internes et externes de la gouvernance bancaire dans le but d'assurer une meilleure coordination entre le conseil d'administration, les intérêts des dirigeants, les intérêts des actionnaires et les autres parties prenantes telles que les pouvoirs publics et de régulation. La deuxième partie explique le constat de l'impact de la gouvernance bancaire sur les crises financières et aussi l'impact de ces crises sur la gouvernance bancaire dans les pays Sud Est Asiatique surtout après la période de l'intégration et de la libéralisation financière. La troisième partie sera détaillée sur une présentation empirique de la notion des crises financières et de la gouvernance bancaire par une méthodologie économétrique choisie. Cette partie se fonde essentiellement sur une démarche suivie par un diagnostic de la relation entre la libéralisation financière, la propagation des crises financières et le rôle important des mécanismes de gouvernance bancaire pour limiter les risques des perturbations financières dans les pays du Sud Est Asiatique. # II. Les Mécanismes De La Gouvernance Bancaire # i. Définition du conseil d'administration selon les théories de gouvernance On distingue trois théories explicatives de la gouvernance bancaire selon la dimension interne telle que la théorie contractuelle financière, la théorie partenariale et la théorie stratégique. -La théorie contractuelle financière de la gouvernance: Le conseil d'administration intervient comme un instrument de discipline des dirigeants au service des actionnaires, soit par les systèmes de rémunération, soit en menaçant de les évincer. -La théorie partenariale de la gouvernance: Le conseil d'administration est un instrument dans l'objectif de faciliter la création de valeur pour l'ensemble des parties prenantes. -La théorie stratégique de la gouvernance: Le conseil d'administration est considéré comme instrument cognitif aidant à la création de compétences dans le but de faciliter et d'aider pour trouver des nouvelles options stratégiques. ii. Le rôle du conseil d'administration dans la saine gouvernance des banques L'étude Caprio G, Laeven L, et Levine R (2007), évalue l'impact de la structure de propriété des banques et des lois sur la protection des actionnaires sur les valorisations des banques tout en contrôlant les différences entre les réglementations bancaires. Sauf dans quelques pays avec des lois très strictes sur la protection des actionnaires les banques ne sont pas largement répandues. En effet, la structure de propriété des banques joue un rôle important pour assurer une bonne gouvernance. Dans ce cadre, Alexandre H et Bouaiss K (2008), démontrent que le conseil d'administration entant qu'organe de représentation des actionnaires, vise à maximiser la valeur pour les actionnaires, même si une plus grande prise de risque sera impliquée. D'où, le gestionnaire a pour un objectif de maintenir un niveau de capitalisation nécessaire, prendre des décisions face à la montée des risques et de réaliser de bonne performances. En outre, Laeven L et Levine R (2009), montrent que la relation entre risque bancaire et réglementation des fonds propres, les politiques d'assurance-dépôts, et les restrictions sur les activités de banque dépend essentiellement de la structure du capital de chaque banque. Dans ce contexte, les membres du conseil d'administration et la direction générale de la banque doivent être responsables de la qualité de gouvernance, de surveillance et de réglementation. Ces membres sont comptables de la protection finale des actionnaires et des autres parties prenantes. La compétence et la transparence au sein d'une banque sont alors une pratique efficace pour exercer une bonne mission de contrôle et de liquidité. iii L'évaluation d'une variété de professionnels de la finance en rassemblant les caractérisations des facteurs qui ont causé des crises à travers les épisodes de l'insolvabilité des banques (Caprio G et Klingebiel D (1996)). De plus, l'étude empirique de (Caprio G, Laeven L, et Levine R (2007)) évalue l'impact de la structure de propriété des banques et des lois sur la protection des actionnaires sur les valorisations des banques tout en contrôlant les différences entre les réglementations bancaires. Ces résultats suggèrent le rôle important des mécanismes de la gouvernance bancaire soit par la réglementation prudentielle ou soit par le mode d'administration. C'est pour cela, ces mécanismes ont pour rôle de diminuer les risques d'insolvabilité respectivement des risques de crédit et par conséquent de limiter la naissance des crises bancaires surtout dans les économies émergentes des pays Sud Est Asiatique. b) L'impact des crises financières sur la gouvernance bancaire L'impact des crises financières sur les mécanismes de la gouvernance bancaire dans les pays Sud Est Asiatique était plus échelonné à travers les risques d'instabilité dans le secteur bancaire et financier. Ces risques ont été plus excessifs à cause d'une manque d'expertise, la faiblesse du système de réglementation et de surveillance, la détérioration des bilans de banques et la fragilité institutionnelle. Ces causes ont entrainés la déroute de certains établissements financiers et bancaires devant faire face à deux types des crises : -Une crise de liquidité à caractère systémique incluant l'instabilité des flux de capitaux et les sorties massives de liquidité. Ce type de crise a un impact direct sur les banques d'investissements suite à la chute de certaines banques. -Une crise de solvabilité de certaines banques et établissements dont les débiteurs ont fait défaut et dont les actifs en garantie ont vu leur valeur fondre. La plupart des pays émergents surtout les pays Sud Est Asiatique ont adopté un processus de libéralisation financière. Ce résultat facilite l'ouverture des systèmes bancaires nationaux sur l'investissement et l'installation des capitaux étrangers. Dans ce cadre, l'étude de Chroqui R (2008) consiste à analyser l'effet de la privatisation bancaire, via l'entrée des banques étrangères, sur la performance de banques privatisées. La gouvernance bancaire se trouve là dans une situation limite aux différentes structures de propriété, locales, étrangères et publiques. Par conséquent, la libéralisation financière augmente le risque des naissances des crises à cause d'un manque de performance, de réglementation et de surveillance dans le secteur bancaire. Selon, les travaux empiriques de Komulainen T et Lukkarila J (2003) et Feridun M (2005), la libéralisation des flux de capitaux et financiers changent l'environnement économique, mais aussi a été une cause de la propagation des crises suite à la sortie soudaine de capitaux. L'hypothèse centrale est que les défaillances bancaires à l'origine des crises peuvent être expliquées, en grande partie par les comportements spéculatifs des banques favorisés par la libéralisation financière (Miotti L et Plihon D (2001)). Le déclenchement de ces crises a pour origine d'une part des ressources bancaires par une défaillance brutale des déposants et de l'autre part provient de difficultés sur les actifs bancaires par la solvabilité des banques concernées. L'étude empirique de Kaminsky G.L et Reinhart C.M (1999), montre qu'il existe des liens entre les crises bancaires et monétaires, est plutôt que le caractère gémellaire de ces crises provient de l'existence de causes communes, dont le principal est la libéralisation financière. Les crises dans les économies émergentes sont alors à l'origine des relations entre les crises bancaires, les crises de change et les crises de balances de paiement, par la cause des sorties massives des capitaux étrangers, de l'attaque spéculative et des risques de liquidité et de solvabilité. La libéralisation financière et l'évolution macroéconomique stimulent les entrées de capitaux et l'ouverture financière sur le marché financier mondiale, mais ils ont des résultats défavorables puisqu'ils sont des causes des défaillances et des fragilités bancaires et financières. D'où, avec un certain décalage, elle amène à une perte de confiance des non-résidents, puis une sortie massive des capitaux étrangers créant ainsi les conditions d'une crise de change et d'une crise de liquidité. Les économies émergentes des pays Sud Est Asiatique ont connues durant ces dernières décennies une forte accélération de l'intégration financière internationale surtout après la période de la libéralisation financière. Ces événements deviennent catastrophiques à cause de l'instabilité financière, le retournement brutal des flux de capitaux et la notion de fragilité institutionnelle. La montée des risques de perturbation et de défaillance facilite l'impact de ces crises sur la gouvernance bancaire dans les pays Sud Est Asiatique. # IV. Méthodologie Et Base Des Données a) La base des données La base des données utilisée dans cet article pour analyser le lien entre les crises financières et la gouvernance bancaire a été fournie par la base des statistiques de la Banque Mondiale. Pour, l'indice des crises sera relevé d'après les articles de ((Glick R et Rose A. K (1999) Prob(y it =1/x t ,?? t )=F (x t , ?? t )(1) Où x t correspond à l'ensemble d'indicateurs et ?? t est un vecteur de paramètres inconnus. Y it la variable observée reçoit une valeur de 0 ou 1 selon que la crise a eu lieu ou non. Avec le modèle Probit, le côté droit ici du modèle est limitée entre 0 et 1, et elle est comparée à la valeur observée Y it . Ce modèle suppose que la fonction de distribution de probabilité (Y it conditionnelle à X it ) correspond à la distribution normale. Etant donné que dans le modèle Probit de la probabilité conditionnelle approche de un ou zéro avec un taux plus élevé, il pourrait donner de meilleurs résultats de l'estimation lors de l'étude des crises financières. La variable dépendante Y it est une variable dichotomique prenant la valeur 1 ou 0 selon que la crise se produit ou non (Feridun M (2005) C'est l'équation du modèle de régression en panel Probit sur la période annuelle allant de 1980 à 2010 dans les pays Sud Est Asiatique. # c) La discussion des résultats obtenus Les variables explicatives qui sont très corrélées avec les autres variables sont les investissements directs étrangers (en % du PIB), crédits domestiques/PIB, l'inflation et la libéralisation financière comme il peut être vu dans le tableau de la matrice de corrélation (cf. Annexe 2). Les dettes à court terme sur réserves présentent une forte corrélation positive avec la variable dépendante Y, les dépenses de consommation finale du gouvernement général (en % du PIB) présentent une forte corrélation positive avec les investissements directs étrangers (en % du PIB) et le solde de la balance extérieure des biens et services (en % du PIB) présente une forte corrélation positive avec les crédits domestiques/PIB. Ces plus fortes corrélations positives sont affichées dans tous les pays Sud Est Asiatique. En revanche, les plus fortes corrélations négatives sont notées en relation entre la variable dépendante et la libéralisation financière, l'inflation, prix à la consommation (en % annuel) et la croissance du PIB (en % annuel), les investissements directs étrangers (en % du PIB) et les dettes à court terme/réserves totale, l'inflation, prix à la consommation (en % annuel) et les dépenses de consommation finale du gouvernement général (en % du PIB). Avant la régression Probit la matrice de corrélation permet d'évaluer les signes attendus des coefficients des variables. Pour un coefficient positif signifie qu'une augmentation de la variable explicative entraînera une augmentation de la variable dépendante, si cette variable se rapproche à 1, cela indique une crise. Pour un coefficient négatif signifie qu'une augmentation de cette variable entraînera une diminution de la variable dépendante. Les résultats de l'estimation du modèle Probit sur l'échantillon des pays Sud Est Asiatique allant de 1980 à 2010 sont présentés dans (cf. Annexe 3). On constate 123 observations selon les données de panel estimé. Par ailleurs, la plupart de ces variables explicatives sont significatives selon les taux de 1%, 5% et 10%. Pour identifier la relation de causalité entre les crises financières et la gouvernance bancaire à travers l'estimation Probit, on mesure le degré de la significativité des variables explicatives suivantes les banques commerciales et les autres prêts, les crédits domestiques/PIB et les dettes à court terme/Réserves totale. Ces variables sont significatives cela veut dire qu'il existe une relation étroite entre le déclenchement des crises financières et les mécanismes de la bonne gouvernance dans le système bancaire et financière des pays Sud Est Asiatique. Par conséquent, ces indicateurs ont causés des crises à travers les risques d'insolvabilité et d'illiquidité, d'où la montée de ces risques entraîne la perturbation financière et la ruée bancaire surtout dans les banques commerciales. De plus, on note que la significativité des crédits domestiques/PIB montre l'importance rôle qui peut jouer ces crédits pour assurer une bonne réglementation prudentielle dans la conduite et la gestion des établissements de crédit contre les risques d'instabilité. Ainsi, la significativité des variables explicatives suivantes les exportations de biens et services (croissances annuelle en %), les investissements directs étrangers (en % du PIB), Inflation, prix à la consommation (en % annuel), Solde de la balance extérieure des biens et services (% du PIB), la croissance du PIB (en % annuel) et les dépenses de consommation finale du gouvernement général (en % du PIB) selon les taux 1%, 5% et 10% explique l'impact des flux des capitaux étrangers sur le secteur financier et réel des économies émergentes des pays Sud Est Asiatique. Les résultats d'estimation montrent qu'il existe une relation entre la libéralisation financière et l'émergence des crises, cela explique l'impact de la libéralisation financière sur la fragilité financière et les faiblesses spécifiques dans certains segments comme démontre l'étude de (Demirguç-Kunt A et Detragiache E (1998, 1999)). Cependant, comme l'a souligné Bustelo P, Garcia C, et Olivié I (1999), les pays du Sud Est Asiatique ont eu un certain nombre de faiblesses communes. La principale conclusion est que les fondamentaux intermédiaires non conventionnels, les changements dans les anticipations des agents privés et la mondialisation financière sans doute ont été les principaux facteurs de la crise Asiatique. Pour commencer, la libéralisation financière aveugle et un cadre de surveillance faible contribué à l'entrée massive de capitaux qui à son tour, conduit à trois types des carences économiques, l'équilibre des contraintes de paiement de plus en plus, l'apparition de fragilités financières, et des problèmes de production reflète dans un atout bulle et une diminution de l'efficacité des investissements. Ces résultats ont augmentés la fragilité financière, réduit la qualité de l'évaluation des risques et l'augmentation des prêts bancaire. Par conséquent, ces causes ont montées les risques excessifs d'instabilité lorsque la santé économique et financière des pays est dans une situation de fragilité institutionnelle et de faiblesse dans le système de réglementation et de surveillance bancaire. La relation de causalité entre les crises financières et la gouvernance bancaire dans les pays Sud Est Asiatique à travers l'estimation de ces variables explicatives est globalement significative. V. # Conclusion Le débat de la libéralisation et la globalisation financière ouvre la porte de l'accélération de l'intégration financière internationale des économies émergentes des pays Sud Est Asiatique. Dans ce contexte, la bonne gouvernance bancaire selon les mécanismes externes par la réglementation prudentielle et les mécanismes internes par le mode d'administration peut freiner certains risques d'instabilité dans le secteur bancaire. L'interaction entre ces deux mécanismes est évidente. Les dirigeants adoptent donc des mécanismes internes en réponse aux contraintes externes. L'utilisation efficace des mécanismes de gouvernance a pour but de discipliner les gestionnaires non performants et les directeurs des banques commerciales à but non lucratif (Crespi R, Garcia Cestona M.A, et Salas V (2004). En revanche, la période qui a été caractérisée par la déréglementation et la libéralisation financière améliore l'impact des changements dans la gouvernance des banques sur les performances de la banque (Williams de discipliner les dirigeants aux théories stratégiquesconcurrence bancaire, qui permet de développer etpour lesquelles le conseil constitue un instrumentde préserver la stabilité et la solidité du systèmecognitif aidant à la création de compétences.bancaire. Ainsi, le renforcement de la sécuritébancaire en instaurant des normes de fondspropres et de contrôle, afin de préserver laconfiance du système et d'éviter les crisessystémiques. La réglementation doit donc adapterle fonctionnement des banques face à la vagueévolution des marchés.-Lesnormesdesurveillanceprudentielleinternationales: Face à la perturbation dans lessecteurs bancaires et la montée des risquesd'instabilité, les autorités internationales, comme lecomité de Bâle I et II, a mis en place des normes desupervision bancaire. Les banques sont tenues derespecter ces normes pour garantir leur liquidité etleur solvabilité et pour atteindre les meilleurespratiques telles que la qualité de l'information, lesnormes de comptabilité et audit, les règles du travailet les normes de l'environnement au regard de leurclient. Parmi ces normes on note principalement leratio « Cooke » qui va être remplacé ensuite par leratio « McDonough ».L'accord de Bâle I: (Le ratio Cooke), adapté en 1988,définit le montant des fonds propres minimum que doitrespecter une banque face à la montée des risques.L'accord de Bâle II: (Le ratio McDonough), c'est laréforme qui permet à réconcilier le capital réglementaireet le capital économique. Cet accord repose sur troispiliers de réglementation. Le pilier I, c'est l'exigence enfonds propres pour diminuer le risque de crédit, lerisque de marché et le risque opérationnel. Le pilier II estle processus de surveillance pour la régulation desétablissements bancaires. Le pilier III, c'est la disciplinede marché dans le but de compléter les informationsnécessaires sur les marchés financiers face à la montéea) La prudentielle dimensionexterne :Laréglementationdes risques. L'objectif fondamental de la réglementation prudentielle est assuré un mécanisme de gouvernanceLa réglementation prudentielle qui estefficace pour réduire le risque systémique et pourl'ensemble des mesures qui visent à obliger lesaméliorer le degré de la sécurité financière individuellebanques de réduire ou de mieux assurer les risqueset la stabilité financière et monétaire. Malgré, cettegérés par les diverses activités financières et bancaires.réglementation le ratio McDonough reste faible pourCes règles ont pour objectif d'assurer une meilleurelimiter les risques pro-cycliques et systémiques dans lesgestion des risques, la crédibilité et la transparence, lamarchés financiers et les secteurs bancaires. C'estprotection des créanciers, les relations avec les clients,pourquoi aujourd'hui se mettent en place des nouvellesles collaborateurs et la stabilité du système. L'ensemblerègles par le comité de Bâle III face à ces virus desde ces règles se compose de trois grandes mesures :perturbations financières et bancaires.-Justification théorique de la réglementation prudentielle: Il s'agit de justifier la présenceb) La dimension interne : Le mode d'administration La dimension interne de la gouvernancebancaire concerne les modalités d'administration c'est-à-dire le conseil d'administration (CA) et le présidentdirecteur général comme toutes les sociétés. SelonCharreaux G (2000), les théories contractuelles(financière et partenariale) du conseil d'administrationpour lesquelles l'objectif du conseil d'administration estd'information asymétrique, l'existence d'externalités surtout aux niveaux macro et micro-économique pour réduire les risques symétriques.-Les objectifs de la réglementation prudentielle: La réglementation prudentielle est intervenue en vue d'harmoniser les conditions d'exercice de la coopérationentrelesmembresduconseild'administration et de direction général.c) L'interaction entre les mécanismes internes etexternesIlexisteunerelationd'interactioncomplémentaire et évidente entre les mécanismesinternes et externes. Les dirigeants adoptent desmécanismes internes en réponse aux contraintesexternes (Semmae M (2011)). Ces mécanismes de lagouvernance bancaire ayant pour objectifs principalessuivantes :-L'instauration des meilleures pratiques et desprocédures de travail à travers la surveillance desdirigeants.-La meilleure coordination possible entre lesdifférents membres des dirigeants, des actionnaireset des pouvoirs publics et de régulation.-L'asymétrie de l'information, la crédibilité et latransparence pour protéger les actionnaires contrecertains risques symétriques et les excès du pouvoirdes dirigeants.-La confrontation et la meilleure combinaison entreles mécanismes internes et externes déterminentl'espace discrétionnaire du dirigeant c'est-à-dire larestriction du pouvoir managérial, réduire les coûtsd'agence et pour faire face à les engagements desactionnaires et les pouvoirs de régulation.-Les mécanismes externes ont un rôle fondamental dans l'orientation et la régulation de l'étendue et de la présence des mécanismes internes pour assurer l'instauration d'un système de gouvernance bancaire efficace et rentable.- 1 si la crise a eu lieuY it(2)0 sinonAvec i = {1,???..,N} et t = {1,????,T}La variable dépendante Y it est ensuiterégressée sur l'ensemble des variables explicativesselon la base de la forme suivante :Y it = ( ) 2017 © 2017 Global Journals Inc. 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