# Introduction a compétitivité des nations, essentielle pour réussir l'insertion dans l'économie mondiale, est déterminée par la productivité avec laquelle une nation ou une région utilise ses différentes ressources. La théorie de la compétitivité a fortement évolué de Smith à Porter (diamant de compétitivité), alliant facteurs macro et microéconomiques de compétitivité. Pour les pays développés, l'Etat est un canalisateur/stimulateur pour les entreprises, sources de compétitivité. Dans les économies en développement, il doit toujours jouer un rôle actif et direct dans le diamant de compétitivité car le secteur privé n'est pas encore important pour assurer un taux d'investissement suffisant, et fragile pour affronter la concurrence étrangère. L'Algérie réalise de mauvais scores, malgré une croissance soutenue, une stabilité macro-économique, des réserves de changes importantes et une dette extérieure insignifiante. L'Algérie reçoit de mauvaises notations dans les analyses publiées par les institutions indépendantes. Le classement de référence sur la compétitivité des nations, le Business Competitiveness Index, publié par le Forum Economique Mondial, classe l'Algérie pour la période 2006-2007 à la 76 ème place sur 125 pays classés, derrière la Tunisie 30 ème et le Maroc 70 ème . Les relatifs et récents progrès sont loin d'être suffisants et d'atteindre les fortes potentialités du pays. L'on essaiera d'analyser la compétitivité de l'Algérie, de la situer par rapport à ses partenaires et de déceler les freins à l'acquisition d'avantages compétitifs. # a) De la compétitivité en général Le concept de compétitivité est complexe et possède de nombreuses définitions souvent utilisées pour exprimer différentes situations 1 ? « La compétitivité est la capacité à fabriquer des biens et des services qui répondent aux exigences des marchés internationaux, tout en offrant aux citoyens un niveau de vie qui tout à la fois s'élève et puisse être préservé à long terme ». , toutes proches l'une de l'autr : ? « La compétitivité désigne la capacité d'entreprises, d'industries, de régions, de nations ou d'ensembles supranationaux de générer de façon durable un revenu et un niveau d'emploi relativement élevé, tout en étant et restant exposés à la concurrence internationale ». ? « la compétitivité d'une nation est la capacité à améliorer durablement le niveau de vie de ses habitants et à leur procurer un haut niveau d'emploi et de cohésion sociale ». Ainsi parler de la compétitivité et l'attractivité d'un territoire, cela revient à dire qu'un pays peut être compétitif du fait de ses fortes parts de marché à l'étranger et de son excédent commercial, en même temps, avoir un territoire attractif, c'est-à-dire compétitif dans la mesure où il va peut attirer des investissements. La compétitivité d'un pays est liée à son attractivité, donc à sa faculté à attirer sur son sol des activités mais aussi sa capacité à contribuer à l'amélioration du bien être de sa population. En somme, la compétitivité est un ensemble de conditions propices à la croissance, sur lesquelles l'action publique peut avoir une influence positive ou négative. Les domaines où la compétitivité peut intervenir comme outil de décision sont les suivants : Education-Recherche ; Attractivité du territoire ; Choix de paramètres de productivité ; Choix de compromis entre dépense publique et qualité des services publics ; Incitation aux coopérations internationales ; Change et du taux d'intérêt ; Institutions du marché du travail ; Réglementation de la concurrence sur le marché des biens et services ; Intervention de l'Etat dans le capital d'entreprises ou avec des subventions, ? Plusieurs des éléments précédents semblent s'appliquer tant aux entreprises qu'aux Etats. Deux entreprises en compétition se livrent une véritable guerre : perdre et tomber en faillite, ou rachetée par l'autre. En revanche, deux Etats qui rentrent en concurrence sur certains marchés, peuvent progresser en même temps, tous les deux. Parfois deux entreprises sont en concurrence pour certains produits tout en coopérant sur d'autres (études, sous-traitance,?). Les Etats peuvent être en concurrence pour l'attraction des IDE mais entrent en coopération ou partenariat au niveau de certaines entreprises, d'opérations d'aide étrangères, ? # b) Définitions de compétitivité par les institutions internationales et régionales Les institutions internationales et régionales ont défini la compétitivité des territoires, sous l'angle des performances sur les marchés internationaux et intérieurs « captifs », du bien-être et de la préservation des patrimoines, ? Compétitivité intégrant le bien-être des populations, le développement durable 2 ? La performance sur les marchés internationaux: La compétitivité d'un territoire, d'une nation peut être appréciée par le niveau de vie de ses habitants (PIB/hab.). Pour l'OCDE, c'est « la capacité de produire des biens et services qui passent le test des marchés internationaux, tout en maintenant des niveaux de revenus élevés et durables », ou « la capacité des entreprises, des régions, des nations ou des zones géographiques supranationales d'engendrer, tout en étant exposées à la # c) Critères de compétitivité A la diversité de la compétitivité correspond celle des indicateurs de performances pour l'évaluer. # i. Limites et inconvénients de l'usage du PIB/hab. comme mesure du niveau de vie Cet indicateur n'étant qu'une moyenne, donc ne reflète pas une répartition « réelle et équitable » et occulte « la misère » d'une grande partie de la population. La compétitivité suppose continuité et durabilité, le PIB/hab. avec son évolution ne peuvent l'assurer ni décrire l'aptitude de l'économie à offrir durablement un certain niveau de vie. Il ne faut pas confondre pouvoir d'achat et bien-être, car le confort, la quiétude, la qualité et la cadre de vie ne puissent être obtenus avec de l'argent (qualité et propreté de l'air, silence?.) # ii. La compétitivité-prix Dans un contexte de concurrence parfaite, pour comparer les prix, il suffit de confronter les coûts. Pour la compétitivité de deux pays, l'on compare coûts salariaux unitaires et productivité du facteur travail. Si les coûts pour un pays s'accroissent plus rapidement que la productivité (hausse du SMIG, des salaires), ses prix à l'exportation connaîtront alors un accroissement, perdront des parts de marché, et doit réagir pour retrouver sa compétitivité : soit jouer sur le taux de change (dévaluation de la monnaie, sauf dans une zone monétaire aux marges de manoeuvre réduites), soit provoquer une déflation, ralentissant fortement l'économie, et entraînant le chômage. Enfin, pour faire jouer la compétitivité-prix, il faut une amélioration globale de la productivité dans l'économie permettant l'amélioration durable du PIB. Cet aspect de compétitivité-prix peut être illustré par la comparaison de productivité dans certains pays développés. # iii. La compétitivité par la qualité et l'innovation Comparer des produits selon leur prix et choisir le plus cher car de meilleure qualité. Parfois l'on est porté sur les produits « dernier cri » car plus récent, donc plus innovant. ? La contribution des TIC à la croissance et la compétitivité: une étude 7 ? Innovation commerciale: le commerce électronique de biens et services, via l'Internet, permet des avantages divers supérieurs au commerce traditionnel. récente a mis en exergue l'influence de la diffusion des TIC dans une économie. L'innovation améliorant la compétitivité provient de la technologie, du renouvellement des produits, de nouvelles méthodes de ventes, de changements organisationnels de l'entreprise ou de montages financiers innovants. ? Innovation organisationnelle: les entreprises doivent mieux s'organiser pour maintenir les clients: délais courts, qualité irréprochable, adaptation aux 7 La compétitivité d'un pays dépend aujourd'hui comme le diamant de l'avantage national, composé de 4 grands déterminants : facteurs de base, demande intérieure, filières industrielles et industries apparentées, structure et stratégie des entreprises, car créant l'environnement dans lequel les entreprises naissent et apprennent à devenir performantes. Ainsi la concentration géographique des entreprises permet la formation de pôles de compétitivité, l'innovation, anticiper et répondre à la demande du marché. Ce qui forme un cluster dynamique et innovant, donnant un avantage compétitif pour la nation. # d) Le Diamant de Porter 9 Michael Porter définit 4 grands paramètres dynamiques formant les déterminants de l'avantage concurrentiel d'une nation, le « losange » ci-dessous: 9 Michael E. Porter «The Competitive Advantage of Nations», New York: The Free Press, 1990. Republished with a new introduction, 1998. # Stratégie de l'entreprise # Relation des entreprises # Les facteurs Etat de la demande Le rôle de l'Etat ? Infrastructure : Dans le monde de communications instantanées, l'infrastructure joue toujours un rôle central. Les réseaux de transport, de logistique et de télécoms représentent le coeur vital des entreprises du XXI ème siècle. En effet, avec l'externalisation des fonctions et la localisation dans des pays étrangers, la dépendance face aux moyens logistiques, à l'informatique et aux communications croît de façon exponentielle. Ces infrastructures deviennent essentielles à la livraison des produits et jouent sur la compétitivité : donner accès à une infrastructure de qualité aux entreprises, pour éviter de subir un recul. Au cours des 25 dernières années, de nombreux pays considérés comme pauvres durant les années 70 et 80 ont réalisé d'importants investissements dans leur infrastructure. L'Inde a dépensé des centaines de millions de dollars dans des bâtiments et les télécoms afin de stimuler le secteur des logiciels. Actuellement, elle regroupe sur son territoire un très grand nombre des réalisateurs de logiciels mondiaux qui travaillent pour une fraction du prix que cela coûterait en Amérique du Nord. La Corée du Sud a investi des sommes considérables dans l'infrastructure de télécoms et sa population a aujourd'hui accès à une connexion Internet à 50 Mbs. Le pays a aussi connu un développement phénoménal de l'électronique au cours des 15 dernières années (Samsung et LG), et s'est même attaqué au développement d'un réseau international et de logiciels destinés aux technologies mobiles. ? La demande : L'enrichissement de l'avantage concurrentiel d'un secteur d'activité dans un pays exige une demande intérieure évoluée et de haute technicité. La demande sur le marché mondial tire un profit direct d'une forte demande intérieure au pays, confirmant l'hypothèse de Porter que l'essentiel tient aux conditions de demande spécifique de chaque industrie. Le # Source: Etabli à partir des données de l'ONS, la Banque d'Algérie, les Douanes algériennes, la Banque mondiale et le FMI (Ainsi que nos calculs et estimations). Le pays se caractérise par un marché de plus de 38 millions de consommateurs, et enregistre une bonne situation financière. La dette du pays vis à vis l'étranger est presque totalement réglée (moins de 4 milliards de $). Le PIB/habitant a enregistré une amélioration durant les dernières années, passant de 4000 $/hab. en 2007 à 5540 $ en 2013. En PPA, ce dernier dépasserait les 7000 $. ? Un marché de 38 millions de consommateurs ? Des ressources pétrolières, gazières et minières importantes ? Une stabilité politique et un retour à la sécurité 13 Selon le « world Economic forum», 2002 ? Une bonne santé financière ? Des réformes structurelles qui progressent ? L'amélioration du risque pays ? Le dynamisme du secteur privé Algérien ? Le niveau de la formation de la population en amélioration ? Dette extérieur vis-à-vis l'étranger presque réglée dans la presque totalité # b. Organismes chargés de l'IDE et de soutien à l'investissement 456![, selon l'observatoire européen, LEADER. concurrence internationale, des niveaux de revenu et d'emploi relativement élevés3 »... définition reprise par l'UE Performances sur les marchés intérieurs « captifs »: L'OCDE et l'UE accordent une place centrale aux activités exposées à la concurrence internationale. Pour Cambridge Econometrics (CE), « la compétitivité d'une région dépend des facteurs qu'elle procure aux entreprises pour affronter avec succès la compétition sur le marché local, national et international . Bien-être et préservation des patrimoines: selon LEADER »Mettre en valeur leur environnement, en assurant la préservation et le renouvellement des ressources naturellesetpatrimoniales (dimension environnement ale) ; , « un territoire devient compétitif s'il affronte la concurrence du marché et assure la durabilité environnementale, économique, sociale et culturelle, fondée sur des logiques de réseau et d'articulation interterritoriale ». Les 4 dimensions de la compétitivité de la capacité des acteurs à : ? Produire et retenir un maximum de valeur ajoutée en renforçant les liens sectoriels et combinant les ressources des atouts pour une meilleure valorisation (d. économique); ? Agir efficacement sur la base d'une conception partagée du projet, encouragée et concertée entre différents niveaux institutionnels (d. sociale) ; ? Trouver leur place par rapport aux autres territoires, pour faire épanouir leur projet territorial et sa viabilité dans la globalisation (positionnement dans le contexte global).](image-2.png "4 ? 5 ?. 6 ?") 8![a. Quelques données sur les performances socioéconomiques de l'Algérie Tableau 7 : L'infrastructure de base de l'Algérie Source: Rencontre d'affaires Algéro-Italienne en 28 janvier 2008. (Http//www.andi.dz) Le tableau suivant sur les différents indicateurs macroéconomiques, renseigne sur la situation économique du pays. Ces indicateurs sont-ils favorables aux affaires ? Quelques indicateurs socioéconomiques de l'Algérie, en fin milliards USD -? Taux de change DA/Euro 105 DA + ? Taux de change DA/US$ 79,38 DA + ? Taux de chômage 10 % +](image-3.png "Tableau 8 :") ![Mettre à jour les textes sur l'investissement. Améliorer la prévisibilité et la transparence de la législation en matière d'investissement. ? Renforcer la participation du secteur privé national et international pour une parfaite connaissance sur les opportunités en matière d'investissements ainsi que les PME/PMI. ? Inciter à la recherche scientifique auprès du secteur privé. Simplifier les procédures bancaires et faciliter l'accès au financement des opérateurs. ? Assurer la formation et la mise à niveau des négociateurs d'accords bilatéraux en matière d'investissements pour promouvoir et améliorer l'image de la communication à l'étranger. ? Renforcer le réseau d'accords bilatéraux en matière de protection des investissements avec les principaux pays investisseurs dans la région. Les principaux investissements étrangers réalisés et attendus: Dans ce qui suit, nous présentons deux tableaux, qui renseignent sur les investissements étrangers réalisé au cours de l'année 2007, ainsi que les différents investissements prévus durant la période 2007-2009. Tableau 10 : Données sur les principaux IDE réalisés et en cours de réalisation à fin 2007 Source: in Rencontre d'affaire Algéro-Italienne en 28 janvier 2008. (http//www.andi.dz) Tableau 11 : Principaux grands projets attendus en 2008/2009 en Algérie Source : in Rencontre d'affaire Algéro-Italienne en 28 janvier 2008. d. Bilan des IDE en Algérie et compétitivité économique Tableau 12 : Flux IDE en Méditerranée du Sud (millions dollars) 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006](image-4.png "??") ![Durant la décennie 90, l'Algérie a très peu attiré les IDE, principalement orientés vers les hydrocarbures. Cependant à parti de 2000, avec l'amélioration de certains indicateurs économiques et du « climat des affaires », l'Algérie a drainé 22 milliards d'euros entre 2003 et 2007, la plaçant parmi les pays les plus attractifs du bassin méditerranéen. Ce montant correspond à quelques 379 projets d'IDE. La part des IDE européens est de 152 projets d'un montant de 10,5 milliards d'euros (France, 111 projets pour 1,75 md Euros). Quant aux intentions d'investissements enregistrées: 500 projets de 43 milliards d'euros. Tableau 13 : Les investissements directs étrangers entrants en 2012 Source: World Investment report, CNUCED, 2013 Le rapport 2013 de la CNUCED (portant sur 2012) fait ressortir pour la première fois le Maroc en tête dans la sous-région d'Afrique du Nord, avec 2,83 milliards USD de flux, un chiffre en hausse de 10%. Les stocks d'IDE dans la sous-région s'élevaient fin 2012 à 75,4 milliards de dollars en Egypte puis 48,1 au Maroc, 33,6 en Tunisie et 23,2 en Algérie sur un total de 629 milliards USD pour l'Afrique et 22 812 milliards USD pour le monde. Ainsi, selon la CNUCED « la confiance des investisseurs semble être revenue sur l'Afrique du nord, où les IDE ont augmenté de 35% en 2012 à 11,5 milliards de dollars. (?). Dans la sous-région, les IDE ont augmenté au Maroc et en Tunisie mais reculé en Algérie et au Soudan ». Quant à la structure sectorielle de ces IDE, ce sont des investissements de rente : énergie, télécoms et immobilier, banques et assurances, agroalimentaire, électronique, distribution, cimenterie? La compétitivité économique de l'Algérie, le rapport du FEM de 2007 classe l'Algérie au 29 ème rang sur 40 pays du groupe 2, économies moyennement compétitives, et 5 ème au plan arabe, derrière Tunisie, Jordanie, Oman et Libye. Elle a amélioré son classement par rapport à 2006 : 32 ème sur 37 pays. Enfin parmi les points positifs: renforcement des institutions, amélioration de l'environnement macroéconomique, de l'accès de la population aux services de santé et d'éducation. En revanche, le manque de performance se manifeste à plusieurs niveaux : faiblesses du système bancaire, manque de réformes pour l'ouverture à la concurrence internationale et faible utilisation des TICs avancées.](image-5.png "") 15![Un risque pays favorable aux affairesSource: Classement risque pays OCDE (www.andi.dz) On constate que le niveau du risque aux affaires en Algérie diminue de plus en plus, il passe de 6 en 1999 jusqu' à 3 en janvier 2008. Ce qui implique une amélioration économique et sociale, ainsi qu'une stabilité politique du pays.Si on compare avec d'autres pays, l'Italie affiche un risque nul depuis 1999 jusqu'au 2008, contrairement au Brésil et la Turquie. Alors que les deux autres pays du Maghreb (Tunisie, Maroc) affichent le même niveau de risque que celui de l'Algérie.f. Perspectives stratégiques pour améliorer la compétitivité et l'attractivité en AlgérieL'Algérie connaît actuellement une situation macroéconomique favorable, la bonne tenue des cours du pétrole et la gestion efficace de la dette extérieure. ? Potentialités et opportunités : proximité géographique aux marchés potentiels, taille du marché, opportunité d'investir dans l'énergie, mines, agroalimentaire, chimie de base et TIC. Mais elle doit améliorer le pouvoir d'achat, relancer l'activité, diversifier et libéraliser l'économie et mettre en place une véritable stratégie nationale sectorielle, ?. ? Les avantages comparatifs : position géographique au Maghreb, main d'oeuvre de qualité et concurrentielle, potentiel de population et tissuindustriel diversifié. Principal défi : accélérer et enchaîner la cadence des reformes pour renouer avec la croissance pour attirer les IDE ; objectif assigné au programme de relance économique de 7 milliards USD (en 2001) et de soutien à la relance économique de 60 milliards de $ (en 2005) et le quinquennat 2010-2014 à plus de 280 milliards USD. ? Mouvement de libéralisation et réformes : améliorer l'attractivité des flux de capitaux entrant par une politique de reformes structurelles visant à stabiliser le système économique et financier, à attirer les investisseurs en dehors du secteur de l'énergie. ? Disponibilité des ressources naturelles : 5 ème dans le monde en gaz naturel et 14 ème pour le pétrole ; 3 ème fournisseur du gaz de l'UE avec 95 % de ses exportations. ? Intégration économique régionale et mondiale : les opportunités d'exportation en Algérie ont connu une nette amélioration grâce à l'intégration régionale. L'adhésion à l'OMC déterminera son intégration progressive à la concurrence, nécessaire à l'amélioration progressive de la compétitivité et à l'efficience du secteur privé local. ? Ressources humaines abondantes et flexibilité du marché du travail : l'Algérie a connu une amélioration de la main d'oeuvre qualifiée. Le coût relativement bas du travail peut inciter les investisseurs mais le salaire de base est déterminé par la convention collective. g. Autres indicateurs sur la compétitivité de l'Algérie ? La privatisation des entreprises publiques : « La politique de privatisation vise, l'amélioration du management, l'acquisition de nouvelles technologies, le désendettement du Trésor vis-à-vis de la Banque d'Algérie ( ) où les opérations de privatisation sont censées procurer des recettes nouvelles au Trésor 11 , rentabiliser/moderniser l'entreprise, maintenir l'entreprise en activité avec totalité ou partie des emplois salariés, pouvant bénéficier d'avantages spécifiques négociés au cas par cas 12 ? Secteurs concernés par la privatisation (1200 entreprises concernées): ». Secteur bancaire et monétique ; Secteur de l'habitat, construction, équipement de collectivité ; Équipements professionnels ; Conditionnement et emballage ; Transport, distribution, et chaîne de froid ; Matériel agricole, métallurgie, mécanique, appareil électrique ; Télécommunications et informatique ? Facilitations et encouragements à l'investissement: L'économie de l'Algérie est ouverte sur l'économie mondiale, et se caractérise par une dynamique importante et un meilleur accueil pour les investisseurs. Plusieurs avantages accordés aux investisseurs: Liberté totale d'investir ; Traitement non discriminatoire des investisseurs et Possibilité de recourir à l'arbitrage international. ? L'adhésion aux différentes conventions internationales en matière de garantie et de protection des investissements donne plus de confiance aux investisseurs étrangers. L'Algérie a signé deux accords avec l'Italie: convention d'encouragement et de protection des investissements, et convention sur la non double imposition. h. Faiblesses et obstacles aux investissements ? Problème de gouvernance et faible pénétration des technologies les plus avancées ? Faiblesse du système bancaire et difficultés d'accès aux financements ? Fort déficit d'image et de communication affecte 11 Guide investir en Algérie 2006. 12 Ordonnance n° 01-04 du 20 août 2001 in JORA négativement et l'image de l'Algérie à l'extérieur, influant ainsi sur l'attractivité du pays aux investisseurs étrangers. ? Difficultés d'accès au foncier industriel : indisponibilité des infrastructures (coûts des terrains et manoeuvres et pratiques spéculatives) et méconnaissance de l'administration publique, empêchent l'accès au foncier, donc obstacle à la création/développement d'un secteur privé dynamique, ? Importance du secteur informel et corruption grandissante : L'importance du secteur informel dans l'économie nationale (34 % du PIB) 13 II. Conclusion . Les opérateurs étrangers ont relevé certains obstacles : corruption et problème de transparence dans l'administration 1. Tous les pays sont « gagnés par la fièvre » de la compétitivité de leurs économies respectives (comprendre entreprises) et de l'attractivité de leurs territoires, dans un contexte de mondialisation grandissante et croissante où les gouvernements doivent davantage se préoccuper d'un développement économique et social durable. 2. Au cours des dix dernières années, les PSEM restent encore en marge de l'essor des flux de capitaux internationaux malgré leurs atouts disponibles, comme facteurs d'attraction des IDE : faibles parts des IDE européens malgré le voisinage et la proximité. 3. Avec l'ouverture économique et la libre circulation des capitaux, tant pour une intégration régionale que pour un accord de partenariat euromed s'avère indispensable pour crée la zone de libre échange. 4. L'amélioration des déterminants d'attraction des IDE et des conditions de croissance et de développement de l'Algérie et des PM par rapport aux autres zones émergentes est le leitmotiv de nombreuses économies. 5. Enjeux et défis : programmes de mise à niveau des entreprises, libéralisation des services, reformes institutionnelles et politiques, sécurisation et réduction des procédures d'autorisation des investissements, lutte anti-corruption, meilleur climat des affaires, compétitivité?. 6. Pourquoi l'Algérie ?](image-6.png "Tableau 15 :") ![](image-7.png "") ![](image-8.png "") ![](image-9.png "") ![](image-10.png "") ![](image-11.png "") ![](image-12.png "") ![](image-13.png "") ![](image-14.png "") La démarche pluridimensionnelle de l'innovation: le schéma suivant synthétise les six dimensions de l'innovation compétitivité régionale au coeur de sa politique compétitivité plus équilibrée du territoire, et ce, end'aménagementduentrant dans le cadre de la stratégie de l'entreprise: territoire : cohésion prenant en considération les indicateurs et leséconomique et sociale, préservation des basesvariables suivants.naturelles de la vie et du patrimoine culturel,Tableau 2 : Indicateurs de disparité territoriale calculés par régionIndicateursVariablesPopulation?Densité de population ; Taux de croissance de la population?Taux de croissance des migrations de la populationEconomie?Niveau du PIB/hab. et PIB spa par hab.?Evolution du PIB/hab. et PIB spa par hab.²?Répartition de l'emploi par secteurChômage et?Taux de chômage ; Evolution du taux de chômagemarché du travail?Taux de chômage des jeunes ;?Taux de chômage des femmes?Taux de chômage de longue durée?Part des femmes dans l'emploi à temps partiel total?Femmes employées à temps partiel (en % femmes)Source: Etabli par nous-mêmesiv. Les autres critères de compétitivité ? Les aptitudes des biens et services à résister à la concurrence: l'offre compétitive gagne une place significative dans le marché local ou international. L'offre innovante fait de l'entreprise un acteur? Orienter les efforts de vente vers les pays à forte croissance ; ? Réorganiser l'industrie et les services pour profiter des TIC ; ? Améliorer et perfectionner la formation desconcurrent et compétitif, par la qualité, prix,travailleurs ;disponibilité,? Améliorer la législation du travail et Diminuer la? La pérennité: soutien de la compétitivité durable defiscalité ;Artus P et Cette G. « Productivité et croissance : diagnostic macroéconomique et lecture historique » rapport CAE, 2004, cité demandes de la clientèle. l'entreprise, d'un pays, par une politique d'investissements dans la formation, recherche, moyens de production et infrastructures de base et télécoms, stabilité et sécurité de l'environnement social. ? La compétitivité du travail et de la fiscalité: elle est au niveau de productivité, des impôts, charges et taxes sur le travail et du taux de change favorisant/encourageant les exportations. ? Le caractère contestable des indicateurs agrégés utilisés pour exprimer la compétitivité: indice de rigidité de l'emploi, indice de liberté économique... v. La compétitivité d'un pays et les dépenses publiques (DP) La compétitivité fiscale et la compétitivité-prix exigent un faible niveau des impôts et charges. La bonne corrélation entre les DP et la bonne gouvernance pour une bonne compétitivité entraînent des emplois et du niveau de vie des générations futures : les transferts sociaux dont l'importance varie selon les pays et les effectifs dans la fonction publique (l'Etat plus grand employeur ?) La compétitivité d'un pays dépend des différentes actions entreprises dans divers domaines : ? Développer les industries de haute technologie et par D. Martin, « Mondialisation et délocalisation », tome 2, 30 oct. 2005 ; de l'innovation ;Innovation financière: En cas de manque d'argent ou d'interdiction de prêter (précepte musulman), il faut trouver des montages financiers pour des projets. ? Mettre au point et en pratique un ensemble d'éléments d'un programme. vi. Les indicateurs de compétitivité La compétitivité d'une entreprise se mesure par la part de marché, le niveau des prix et la qualité des produits et celle d'un territoire est difficile à l'évaluer ou la quantifier. Les indicateurs de compétitivité territoriale sont des éléments aux valeurs intrinsèques susceptibles de fournir un plus à un territoire pour être compétitif 8 . vii. Les différentes approches du concept de compétitivité ? Les approches de la Banque mondiale et de l'OCDE: les organismes internationaux, centrent leurs recherches sur le concept de compétitivité des nations. Les critères retenus pour l'évaluer permettent d'apprécier les performances de l'économie et le contexte de développement d'une activité compétitive : PIB, le PIB/hab., répartition des revenus, niveau et structure des exportations, part des IDE, dépenses publiques, dotations en infrastructures économiques, de transport et niveaux de qualification des populations. ? L'approche de la Commission européenne: la 8 MATUHE, op. cit ; p 13? Femmes employées à temps partiel (en % emploi total) ? Taux de croissance de la population active (hommes/femmes) Source : Matuhe, op. cit ; p 15 l'étroite collaboration entre une entreprise et sesfournisseurs (fournisseurs clés) qui lui permet demieux satisfaire les besoins du marché et mène à laréussite. Grâce à cette interaction, qui peut naîtregrâce à la proximité géographique, l'entreprise peutSelon Porter, lesbénéficier d'un accès rapide à l'information, auxprincipes préalables nécessités par touteidées neuves et aux innovations de sesintervention gouvernementale pour améliorerfournisseurs. En retour, les fournisseurs y gagnentl'avantage concurrentiel national sont :l'accès à l'information sur les produits et les débouchés, ce qui leur permet d'améliorer leurs intrants et procédés.Selon Porter, trois caractéristiques jouent un rôle important: 1. Ce sont les entreprises qui se concurrencent, et non les pays; 2. L'avantage concurrentiel d'une nation dans uneterre ? De façon similaire, la présence d'industries arable, ressources naturelles, capital apparentées procure des avantages concurrentiels à une nation et à ses entreprises. Les firmes « apparentées », qui disposent d'activités similaires ou identiques dans leurs chaînes de valeur respectives, peuvent coordonner ou partager ces activités, en particulier dans le domaine du développement. Les firmes concurrentes peuvent bénéficier de gains de coûts, d'occasions de production et d'innovation. Les firmes complémentaires, quant à elles, profitent d'économies de coûts ou d'innovations qui créent de nouvelles possibilités non perçues auparavant. et infrastructure. facteurs primordiaux de la différenciation concurrentielle ne sont pas « hérités » mais plutôt créés dans le cadre d'une nation. « Ainsi, ce n'est pas tant le réservoir de facteurs disponibles à un? La composition de la demande intérieure (la nature des besoins des consommateurs); ? Le volume et le type de croissance de la demande; ? Les mécanismes par lesquels les préférences intérieures sont transmises aux marchés étrangers. Michael Porter affirme que c'est la qualité de la demande sur le marché intérieur qui l'emporte sur la quantité, dans la détermination de l'avantage concurrentiel. En effet, le modèle du losange indique que la composition de la demande intérieure définit la façon dont les entreprises appréhendent les besoins des industrie n'est que relatif; 3. L'avantage concurrentiel naît du dynamisme, et non de gains de coûts à court terme; 4. La prospérité économique d'une nation exige que ses industries se valorisent; 5. L'avantage concurrentiel d'une nation est souvent concentré géographiquement; 6. Un avantage concurrentiel dans une industrie se construit au moins en une décennie; 7. Ce sont les différences qui procurent un avantage aux nations, et non les similitudes; 8. La plupart des catégories utilisées pour classer les industries sont dénuées de fondement; 9. L'avantage concurrentiel est pénible à préserver consommateurs et les satisfont. En effet, la clientèle pour les entreprises et leur personnel. intérieure peut donner à une firme une image claire de Concernant les influences qu'exerce ses besoins et ainsi la rendre apte à mieux se l'intervention de l'État sur les éléments du Diamant, il positionner face à ses concurrents étrangers. La insiste sur l'interaction des 4 déterminants pour un demande intérieure contribue par ailleurs à avantage concurrentiel important ou durable à un pays. l'internationalisation des biens et services: cas des Avant d'adopter une politique positive sur un clients mobiles géographiquement ou des entreprises déterminant donné, les pouvoirs publics doivent multinationales. analyser ses éventuelles incidences négatives dans De toute évidence, la demande intérieure d'autres domaines, pouvant surgir avec l'évolution d'un contribue par divers aspects à l'avantage concurrentiel secteur d'activités. Un système n'est jamais totalement d'une nation et chaque secteur doit l'évaluer en fonction stable. La politique de l'État doit s'adapter, non pas en du contexte mondial. Dans certains cas, la demande fonction des changements de gouvernements, mais du intérieure favorise l'émergence d'un marché et la création d'un besoin initial. Dans d'autres cas, la rythme de l'évolution de l'industrie. demande intérieure peut concourir à la stabilisation d'un marché et à une réussite à long terme. ? Industries amont et apparentées : C'est l'aptitude d'un secteur d'activités à collaborer avec ses fournisseurs attitrés. La présence d'un bassin de fournisseurs dans le marché intérieur peut procurer des avantages à une entreprise. Une industrie de soutien, ou industrie amont, constituera un ? Les effets sur les facteurs: La productivité d'un pays est fonction des facteurs. Une entreprise connaît la réussite lorsqu'elle a accès à un réservoir de facteurs en progression: main-d'oeuvre spécialisée, connaissances scientifiques, information économique et infrastructure. Il est important que les politiques gouvernementales soutiennent ces facteurs de façon positive, pour que les entreprises avantage pour de nouvelles firmes dans un secteur valorisent leurs propres facteurs de manière à donné, en particulier dans les domaines où les améliorer leur position concurrentielle dans leur produits sont nouveaux dans un marché émergent domaine: « l'avantage concurrentiel d'une nation ne et en croissance. Une entreprise peut bénéficier de tient pas tant à la présence de facteurs disponibles à un moment précis qu'aux mécanismesinstitutionnels, propres au pays, susceptiblesd'enrichir constamment ces facteurs », selon Porter.« De La Compétitivité Des Pays: Cas De l' Algérie À Travers Les IDE » i. Les déterminants de l'avantage concurrentiel M. Porter estime qu'il existe 4 principaux facteurs susceptibles de constituer l'avantage concurrentiel d'une nation. ? Les facteurs: Il s'agit des facteurs liés aux ressources d'une nation: main-d'oeuvre, moment donné qui importe que le rythme auquel ils sont créés, valorisés et spécifiquement adaptés à telle ou telle industrie. Paradoxe surprenant, on observe qu'une abondance de facteurs peut jouer au détriment et non en faveur de l'acquisition d'avantages concurrentiels. » ? gains d'efficacité, de communications rapides et de produits à prix intéressants lorsque ses fournisseurs sont solides et à proximité géographique : « l'avantage essentiel de la présence locale de fournisseurs se situe plutôt au plan des processus d'innovation et de modernisation ». Avant tout, c'est ? Stratégie, structure et rivalité des entreprises : La stratégie de l'entreprise constitue le dernier déterminant de l'avantage concurrentiel d'une nation : le contexte dans lequel les entreprises sont créées, organisées et dirigées, contribuant à la réussite des uns et seront moins favorables à d'autres. La réussite naît de la conjugaison entre les opérations de gestion d'une entreprise et les sources d'avantages concurrentiels dans un secteur donné.. ii. Le rôle de l'État ? Politiques gouvernementales et « losange » de Porter:? commerciale négative, à l'exception de l'Algérie, Libye, Espagne 2738157.0France Grèce Italie Malte Portugal Maroc et 'Tableau 4 : Commerce extérieur 17 31 53 100 42 53 40 ND 30 37 Slovénie 35 5599.5 91.1 95.9 105.5 153.2 68.8Sourceprincipal souci Importations nettes d'énergie Banque mondiale Tarifs douaniers moyens World Economic Forum Balance Banque mondialecommerciale en %du gouvernement est d'améliorer la qualité de la sur les importations en % de l'énergie consomméedemande intérieure, ce qui, en retour, influencerait (*) Indicateur synthétique évaluant la qualité des facteurs de production, des conditions de la demande locale, du du PIB2007 contexte concurrentiel et du tissu industriel local.la demande étrangère. 20062004Albanie (**) Indicateur synthétique évaluant la compétitivité fiscale, du degré de protection des investisseurs, de la facilité de -7,4 6,6 58,6 ? Stimulation d'une demande précoce ou de haute Algérie 19,4 12 -403,8 créer une entreprise, de faire du commerce extérieur, d'employer et de licencier des travailleurs et d'obtenir des technicité : L'État dispose de nombreux moyens Bosnie-Herzégovine -15,3 7,2 30,9 prêts. pour stimuler les marchés dans son propre pays : création d'organismes de financement des entreprises pour acheter les produits les plus avancés, mesures incitatives comme les abattements fiscaux pour encourager Croatie -8,4 4,9 56,1 Egypte 1,4 19,3 Enfin, les indices synthétiques des institutions mondiale, le reste insuffisamment attractif. La faiblesse nd Israël 3,7 3 internationales montrent que les économies du bassin de la compétitivité de l'environnement économique 91,7 Jordanie -12,6 8,7 méditerranéen sont inégalement compétitives. Israël, endigue les investissements, l'accès au crédit et le 95,5 la Liban -10,6 7 95,7 Turquie, Jordanie et Tunisie, au-dessus de la moyenne développement des PME (Algérie, Syrie).commercialisation de nouvelles technologies ou de nouveaux services. Mais la stimulation d'une nd -369,3 10,7 nd Tableau 6 : Réformes prioritaires pour améliorer l'environnement économique 29,9 Mauritanie Libye -6,8Maroc Niveau de priorité10,7demande précoce doit être accompagnée d'une 18,9 95,2 2 3AlbanieSyrieévaluation du produit, qui doit se révéler attirant nd -60 Qualité des infrastructures Qualité des institutions et corruption -5,6 Procédures administrativespour les marchés étrangers pour que le produit en question soit transférable aux consommateurs extérieurs avec la poursuite continue des efforts d'innovation. Evaluation du caractère démocratique des institutions, noté Nous présenterons à travers 3 graphiques et 4 tableaux les indicateurs suivants: IDH, taux de croissance économique, productivité du travail, qualité des institutions, commerce extérieur, compétitivité de l'environnement économique et les réformes prioritaires. Le niveau de vie varie de 1 à 8 dans les pays méditerranéens: le PIB par habitant est ainsi inférieur à la moyenne mondiale dans l'ensemble des pays n'appartenant pas à l'UE, à l'exception d'Israël, Libye et Croatie. L'emploi est un des défis majeurs des pays méditerranéens du sud : le taux de chômage y est souvent élevé : le taux de chômage est de 14,4 % en Risque politique (1) noté sur 100 Tunisie -2,6 20,2 21,8 Algérie Accès au crédit Procédures administratives Corruption Dette publique Turquie -7,5 3,8 70,6 Bosnie-Procédures administratives Qualité des institutions et corruption Qualité des infrastructures en % du PIB Chypre -5,6 3,4 92,7 Herzégovine sur 6 2005 2006 Espagne -9,8 3,4 77,1 Croatie Procédures administratives Qualité des institutions et corruption Marché du travail 2007 Albanie 68,5 4,5 France -1,6 3,4 50,1 Egypte Procédures administratives Stabilité macroéconomique Accès au crédit 53,7 Algérie 62,5 4,5 Grèce -9,7 3,4 66,2 Israël Procédures administratives Garantie du respect des contrats Stabilité macroéconomique 9,7 Bosnie-Herzégovine nd nd Italie -2,3 3,4 83,7 Jordanie Fiscalité Création d'entreprises Garantie du respect des contrats 39 Croatie 74 5,5 Malte -9,4 3,4 nd Liban Stabilité politique Stabilité macroéconomique Création d'entreprises 45,6 Egypte 60,5 2 Portugal -9,2 3,4 85,3 Libye Qualité des infrastructures Qualité des institutions et corruption Accès au crédit 105,1 Israël 62,5 6 Slovénie -3,4 3,4 52 Mauritanie Stabilité macroéconomique Accès au crédit Qualité des infrastructures 82,7 Jordanie 72 3 Union européenne -1,0 3,4 nd Maroc Accès au crédit Marché du travail Corruption 67,2 Liban 56,5 5 183 Libye 68 1 Palestine Stabilité politique Procédures administratives Création d'entreprises Source: Banque mondiale et OMC, Données mises en forme par la Fondation Robert Schuman Syrie Garantie du respect des Accès au crédit Procédures administratives 4,8 Maroc 68,5 4,5 63,6 Syrie 57,5 1 contrats Tableau 5 : Compétitivité de l'environnement économique Tunisie Accès au crédit Fiscalité Procédures administratives 37,3 Tunisie 72,5 2 Classement selon la Classement selon la Développement du Turquie Procédures administratives Stabilité macroéconomique Marché du travail 64,5 Turquie 62 5 compétitivité de l'environ-facilité de faire des secteur financier (crédits 68,2 Chypre 82 6 nement éco.* sur 127 pays affaires** sur 178 au secteur privé en % du 61,5 Espagne 80,5 6 35,7 pays PIB) Algérie et il faudra augmenter de 29,9% le nombre France 80,5 6 66,6 2007 2007 2006 d'emplois existants d'ici à 2020 (+ de 2 millions) pour Grèce 76,5 6 81,7 Albanie 122 136 15.0 maintenir le taux de chômage et d'activité constants. Italie 78 5,5 105,6 Algérie 97 125 12.5 ii. Analyse de la compétitivité de l'Algérie à travers les La croissance des pays méditerranéens (PM) Malte 86,5 6 66,5 Bosnie-Herzégovine 107 106 62.5 IDE hors UE reste dynamique et atteint 5,3% en moyenne en 2007, contre 4,7% Portugal 83,5 6 65,8 Croatie 60 97 69.2 La compétitivité de l'Algérie sera principalement depuis 2000. Ces bonnes Slovénie 77,5 5 25,7 Egypte 70 126 52.2 prise sous l'angle des IDE, marqués par un cadre performances ont été obtenues malgré une inflation relativement forte. Mais les PM hors UE ne représentent qu'une faible part faible du PIB mondial (3,1 %), avec ceux de l'UE, cette part monte à 11,3%. L'Algérie se situe dans la moyenne de la région même. Palestine nd 117 8.0 La productivité dans les PM reste plus faible, Source : International Country Risk Guide, Banque Mondiale et Eurostat, Données selon la FRS (1) indice synthétique : stabilité du gouvernement, risques de conflit, niveau de corruption, rôle de l'armée et de la Union européenne 81,5 5,8 nd Monde 76,5 4,15 nd Israël 20 29 97.5 Jordanie 48 80 juridique réglementé par l'ordonnance d'août 2001 97.5 Liban ND 85 relative au développement de l'investissement. Le cadre 77.9 Libye 109 ND juridique traduit la volonté politique d'encourager les IDE 7.2 Mauritanie 103 157 et de promouvoir les investissements et de bénéficier de 41.7 Maroc 53 129 66.3 leurs retombées positives sur l'économie.La qualité des institutions constitue aussi, l'un des handicaps des PSEM Syrie 85 Tunisie 25 Turquie 48137 Les pays méditerranéens hors UE réalisent 11.9 88 65.4 une faible part des exportations mondiales (3,2% en 57 31.7Chypre452006). En outre, la plupart d'entre eux ont une balance ND NDEnfin, terminons cette partie par ce schéma des déterminants de la compétitivité Source: établi par les auteurs e) L'Algérie dans bassin méditerranéen : quelles performances ? La compétitivité globale d'un pays est perçue à travers les indicateurs socioéconomiques dont la référence est l'espace euro-méditerranéen 10 i. Compétitivité de l'Algérie à travers quelques indicateurs . 10 J F Jamet, « Les défis politiques et économiques de l'Union pour la Méditerranée», mars 2008. Les sources des tableaux et graphiques : données réunies par la Fondation Robert Schuman notamment dans l'agriculture. Dans les services, elle est la plus forte. L'Algérie constitue une exception à ce constat en raison de ses ressources pétrolières qui dopent la productivité de son industrie. Au contraire, la productivité des services y est faible: poids excessif de l'administration, avec un tiers de l'emploi total. Tableau 3 : Qualité des institutions religion dans la vie politique, tensions religieuses et ethniques, sécurité intérieure et efficacité de l'administration. L'indice varie de 0 (risque maximum) à 100 (risque minimum). Source: A partir des rapports de la Banque mondiale et du WEF (selon la FRS) Enfin, il faut des réformes structurelles pour améliorer la compétitivité et développer les PM et principalement : simplifier les procédures administratives, accès au crédit, améliorer les infrastructures et lutter contre la corruption. transfert du capital et des revenus dans certaines limites fixées. ? Accords internationaux en relation avec les IDE : L'Algérie a conclu jusqu'à 2003, 27 accords bilatéraux de promotion des investissements (API) et 12 sur la non imposition. Ces traités bilatéraux visent à encourager et protéger les investissements. ? Evaluation des IDE en Algérie : L'Algérie n'accueille que 0,5% du volume des IDE destinés aux PED et 0,05% de l'IDE mondial, soit moins de 1% du PIB. Pendant les dernières années, elle n'a attiré que 28 millions de dollars par an en moyenne, beaucoup moins que ses voisins. L'Algérie pourrait accueillirfreinés par le c. Les secteurs investis par les IDE (jusqu'en 2007) ? Les hydrocarbures viennent en tête où l'on constate la présence des grandes compagnies pétrolières mondiales totalisant plus de 8 milliards de $ ; ? Les télécommunications : 2 opérateurs étrangers, dépassant 1,5 milliard de $ ; ? Dessalement de l'eau de mer : 3 unités à près de 500 millions de $ ;dans les cinq prochaines années 6 à 7 milliards de? Banques et finances : 10 banques privées$ d'IDE avec la création de 190 000 emplois. Enétrangères ;2001 et 2002, elle est classée respectivement 4 ème et 3 ème pays d'accueil IDE en Afrique mais la majorité des investissements se concentrent dans le secteur des hydrocarbures (1,2 milliard de $). La stabilité politique et les indices macroéconomiques favorables enregistrés restent? Electronique, agroalimentaire et distribution ; ? Tourisme : partenariat conclu entre le groupe Accor et Mehri pour réaliser 36 hôtels de type Ibis d'un montant de 173 millions de $ et autres complexes à 480 millions de $Tableau 9 : Evolution des principaux projets déclarés pour (1993-2000).AnnéesProjetsParts en %Montants 10 9 DAParts en (%)1993-199469421143199583822197199620755178519974989124381319989144219122719991237229685202000131053079824Total432131003344100Source : APSI 2000.? L'Agence Nationale de Développement del'Investissement (ANDI).? Autres Agences (spécialisées) chargées de lapromotion de l'investissement étranger.? Des guichets uniques décentralisés pour faciliter lesprocédures et les formalités de montage desprojets.Le principe: non discrimination entre lesinvestissements étrangers et nationaux.? Protection: L'article 52 de la constitution du08/12/96 garantit la propriété privée, la liberté decommerce et de l'industrie. Pour le transfert desfonds, l'ordonnance de 2001 prévoit la garantie du 14Intitulé// indicateurAlgérieMarocTunisieTemps nécessaire pour créer une entreprise (en jours)241212Transfert de propriété (jours -procédures)51 -1447 -6849 -5Taux d'imposition totale (en % des bénéfices en 2006)72,653,161Indice de compétitivité (position 2007)81 ème64 ème25 èmeQualité de l'environnement des affaires (position 2007)120 ème75 ème33 èmeIndice de liberté économique (2005)124 ème107 ème69 èmeFacilité de faire des affaires (2006)125 ème129 ème88 èmeIndice de corruption (2007)99 ème72 ème61 èmeSource: www.Doingbusiness.org & www.weforum.org e. Evaluation de la compétitivité de l'Algérie en termes Le classement par risque aux affaires de l'Algérie indique qu'elle a amélioré son rang. Facilité de faire des affairesAlgérie Allemagne Maroc Portugal Roumanie Pologne Tunisie Turquie1322512848477673591. Création d'entreprise14110262342614537432. Octroi de permis de112159012888158101131construire3. Embauche des11814216816414382113138travailleurs4. Transfert de propriété16252117791148455345. Obtention des prêts13112131109122884686. Protection des708816438383814253investisseurs7. Paiement des taxes et166801197314614210668impôts8. Commerce11811643340413859transfrontalier9. Exécution des contrats 1269112343168722710. Fermeture d'entreprise 49336421858232118Source: établi par l'auteur à partir du rapport de 2009 de doingbusiness (sur 178 pays) Rapport du Conseil d'Analyse Economique sur la compétitivité, selon l'Agenda de Lisbonne de 2000. 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