Mba Fokwa Ars?ne ? , Kayou Tayou Clémence ? & Ndeumen Angèle Chislaine ? Abstract-The unavailability and high prices of medicines are the cause of the infringement and its impact on consumer satisfaction. We offer ourselves to assess the level of perceived risk of counterfeit medicines among consumers. Indeed, this study was conducted on the basis of a questionnaire to a sample of 250 people. We had a dependent variable frequency of purchase. Purchase frequency was explained by the perceived risk factor initially been apprehensive; this factor comprising a number of variables all inspired by the literature review. Drawing on the methodology of Mallet (2004), we conducted an analysis at two levels, namely descriptive and explanatory.
Descriptive analysis showed that the variable that best assess the risk is felt Risk incurred. Estimating a multinomial logistic regression, it appears that users do not perceive significant risks associated with the use of counterfeit drugs. In addition, the perception of risk is not sufficient to explain the frequency of purchase of counterfeit medicines. It would be possible for organizations that protect the rights of consumers to focus on the risks to alert consumers to significantly reduce the purchase and the consequences associated with the use of counterfeit drugs 1 .
Keywords: risk perception, counterfeiting and pharmaceutical drugs.
Resume-L'indisponibilité et les prix élevés des médicaments sont à l'origine de la contrefaçon etsesconséquencessur la satisfaction des consommateurs. Nous-nous proposonsd' apprécier le niveau de perception du risque des médicaments contrefaits chez les consommateurs. Eneffet, cette étude a étéréalisée sur la base d'un questionnaire auprès d'unéchantillonde250personnes.
Nous avons eu pour variables dépendante la fréquence d'achat. La fréquence d'achat a été expliquée par le facteur risque perçu qui a d'abord fait l'objet d'une appréhension; ce facteur comprenant un certain nombre de variables toutes inspirées d'une revue de littérature. S'inspirant de la méthodologie de Mallet (2004), nous avons procédé à une analyse à deux niveaux à savoir descriptive explicative. perception du risque, contrefaçon et Médicaments pharmaceutiques.
'augmentation du prix des médicaments à la suite de la dévaluation du taux de change provoque des retards de paiements pour les centrales d'achat et de nombreuses ruptures de stock. Les médicaments ne sont plus disponibles en quantité suffisante dans les centres de santé. Le manque de confiance des populations envers les formations de santé publiques qui en découle constitue un véritable tremplin pour les activités de vente informelle de médicaments. Cette incapacité de la part du secteur officiel ouvre les portes au commerce de contrebande pour l'introduction sur le marché pharmaceutique de médicaments bon marché mais de qualité douteuse.
Dans le contexte de pénurie, les commerçants du secteur informel ont commencé à vendre des médicaments, exerçant ainsi une pression concurrentielle sur les pharmacies officielles. Les prix sont devenus rapidement plus intéressants dans la rue que dans les pharmacies, et la débrouillardise des acteurs informels a rendu les « Médicaments de la rue » plus disponibles que les médicaments du secteur formel.
Ce phénomène de contrefaçon s'est donc fortement implanté dans divers milieux et aucun secteur n'est épargné. Le cas des médicaments est très préoccupant et fait l'objet de toutes les attentions: celui des trafiquants parce qu'il leurs est lucratif; des malades qui n'ont parfois pas d'autres choix pour avoir accès aux soins; de l'industrie pharmaceutique qui perd non seulement des parts de marché, mais aussi leur crédibilité ; des gouvernements et autres instances mondiales qui s'inquiètent des conséquences sanitaires Malgré de nombreux efforts pour lutter contre ce commerce, ce marché très lucratif ne cesse de se développer à travers le monde, en affectant principalement les pays en voie de développement. La mauvaise qualité des médicaments mise à la disposition des populations représente potentiellement un risque sanitaire majeur en termes de morbidité et de mortalité 3 .Le risque perçu peut influencer fortement le comportement du consommateur. En effet, Dowling et al. (2004) soutient le fait que le risque perçu influence les cinq étapes du processus reconnaissance d'un problème, la recherche d'informations, l'évaluation des alternatives, la décision d'achat, le comportement post-achat. Ainsi, le risque perçu peut très bien influencer l'attitude du consommateur envers un bien ou service donné. L'objectif de cet article est d'apprécier le niveau de perception du risque des médicaments contrefaits chez les consommateurs. Le reste de ce papier est structuré en quatre sections à savoir la revue de la littérature, la méthodologie, les résultats et la conclusion.
2 L'AMOAPI : Association des Mandataires agréés auprès de l'OAPI (Organisation Africaine de la propriété intellectuelle) 3 Ce qui correspond à une satisfaction nulle.
Le concept de risque perçu en psychologie du consommateur est un chantier important de recherche en marketing. Depuis son introduction par Bauer (1960), de nombreux travaux sur le risque perçu ont été publiés, montrant l'intérêt de l'intégration de cette notion dans l'étude du comportement du consommateur et, plus particulièrement, dans l'étude du processus de délibération et de prise de décision.
Les auteurs de chaque discipline se concentrent sur des aspects spécifiques de ce concept. Pour Bauer, premier à utiliser le concept dans le domaine de l'étude du comportement du consommateur: « Le comportement du consommateur implique un risque dans le sens où l'achat va engendrer des conséquences parfois négatives qu'il ne peut anticiper avec certitude».Ainsi, Knight (1964) En somme, nous pourrions définir le risque comme la perception d'une incertitude relative aux conséquences négatives potentiellement associées à une alternative de choix. Ainsi, pour Volle (1995), « le risque est la possibilité de subir des pertes à l'occasion de l'achat ou de la consommation d'un produit (bien ou service) » Il existe plusieurs types de risque liés à l'achat d'un produit. Leurs nombres varient de quatre à six selon les auteurs, mais on retrouve généralement cinq types de risques: financier, physique et de performance, perte de temps, psychologique et social (Bauer, 1960). Kaplan, 1972); risque fonctionnel (quelles seront les performances du produit); le risque financier(le consommateur en aura-t-il pour son argent ?); le risque physique (le produit peut-il être dangereux pour l'utilisateur?); le risque psychologique (le consommateur aura-t-il des remords ou une mauvaise estime de soi s'il achète des contrefaçons ?); le risque social (est-ce que l'acheteur de contrefaçons sera mal jugé par son entourage?) et le risque de perte de temps (est-ce que cela prendra plus de temps ou moins de temps d'acheter un produit contrefait ?).
GlobalCes différents risques sont évoqués dans les travaux portant sur l'achat de contrefaçons (Bloch et al.., 1993 ;Chakra borthy et al. 1996;Wee et al., 1995). Wee et al. (1995) n'ont cependant pu valider l'hypothèse que les risques social, financier et fonctionnel aient un impact sur l'intention d'acheter des contrefaçons. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne constituent pas des déterminants de l'attitude à l'égard de la contrefaçon en général. Bloch et al. (1993) ont en revanche démontré que les personnes qui achètent des originaux ont une meilleure estime de soi que ceux qui achètent des contrefaçons ce qui laisse supposer que le risque psychologique aura un impact sur l'attitude à l'égard de la contrefaçon en général.
De plus, il semble que le risque perçu varie en fonction de l'origine perçue de la contrefaçon (Chakra borthy et al. 1996). En ce qui concerne l'achat de contrefaçon, le consommateur peut percevoir un risque supplémentaire: le risque juridique, c'est-à-dire la possibilité de voir le produit saisi et de payer des amendes. Les chercheurs qui ont étudié le comportement criminel ont montré que la sévérité perçue des sanctions pénales était négativement reliée au comportement criminel (Grasmik et Bryjack, 1986). Dans un contexte marketing, il a été démontré que le comportement du consommateur pouvait être déterminé par la crainte des sanctions (O'Shaugnessy, 1987). Il existe également une relation négative entre la probabilité perçue de se faire prendre et le comportement de fraude du consommateur. Yates et Stone (1992) soulignent l'absence d'un consensus clair et net sur la définition du risque. Depuis l'apport de Bauer (1960), l'étude du risque perçu n'a pas cessé d'évoluer et d'intéresser les chercheurs. En effet, Bauer (1960) s'intéresse uniquement au risque subjectif (donc perçu), et non au risque objectif. En marketing, ce sont les perceptions bien plus qu'une réalité soi-disant objective qui intéressent (Bielen et Sempels, 2006). Murray (1991) stipule que les consommateurs cherchent les informations suffisantes pour réduire les conséquences négatives d'achat et comptent principalement sur leurs propres expériences, si ces dernières sont appropriées Notre raisonnement dans cette étude s'appuie sur la subjectivité inhérente au concept du risque perçu tel qu'élaboré dans la littérature sur la prise de décision, sur la nature même du risque. Ainsi, le risque perçu n'est, en réalité, qu'une problématique de choix. Le consommateur final n'a pas à sa possession toutes les informations nécessaires pour son achat des médicaments et se construit lui-même des hypothèses concernant son environnement. C'est la raison pour laquelle le consommateur doit faire preuve de subjectivité pour pallier à ce problème.
En résumé, le construit de risque perçu est totalement subjectif (ce qui corrobore l'affirmation de Currim et Sarin (1983). Certains consommateurs tendent à percevoir des degrés élevés de risque dans des situations de consommation variées tandis que d'autres tendent à percevoir peu de risque pour les mêmes contextes. Ce qui prouve que tous les consommateurs n'ont pas les mêmes degrés de perception du risque. -Relation fonctionnelle entre la fréquence d'achat et risque perçu Frac= f (saju, risa, risb, risc, risd, nige, juca) avec f l'opérateur fonction.
iii. Specification Du Modele Ce modèle est inspiré de Mallet (2004). Dans une modélisation logistique à K modalités, la probabilité d`occurrence de la modalité j s`écrit : Il apparait aussi que les différentes législations des pays africains ne sont pas toujours favorables à la répression du marché illicite de médicaments qui représente 30 à 60 % du marché formel. La lutte contre les circuits parallèles de distribution des médicaments est actuellement organisée auprès du grand public par de grandes campagnes internationales d'information qui n'ont pas toujours eu d'écho favorable auprès des destinataires, les bénéficiaires ne comprenant pas les objectifs de l'action menée et ne se sentant en aucune façon impliqués. Il a ainsi été organisé des saisies massives de médicaments accompagnées d´incinérations publiques à grand renfort de tapage médiatique.
Ces campagnes s´accompagnent également d´une sensibilisation des populations des zones rurales et urbaines sur les dangers des médicaments de rue. Des slogans sont diffusés tels le médicament de la rue tue, n´achetez vos médicaments que dans les pharmacies. Ou encore femmes handicapées, mères, protégez vos familles des dangers du médicament de la rue. Cependant, la matérialisation de ces bonnes intentions tarde à se faire sentir. Sur le terrain, la propagande a manifestement l´effet inverse de celui escompté. L´activité prospère au su et au vu de tous sans que cela ne semble vraiment émouvoir populations et autorités. Beaucoup s´interrogent sur la volonté réelle de l´Etat d´arrêter ce commerce. Dans un pays comme le Cameroun, le marché illicite de médicaments s'est développé dans toutes les villes et tous les villages où les médicaments sont vendus comme des denrées alimentaires. Dans ces marchés, boutiques, échoppes, comptoirs de fortunes, à travers les rues et carrefours, le médicament côtoie les fruits, légumes, cigarettes, livres et autres produits. Un antibiotique s´acquiert aussi banalement que denrées alimentaires Pourtant, le médicament ne saurait être considéré comme une «marchandise» au même titre que les autres. La qualité du médicament de rue ne rassure pas non plus du fait que comme l´avoue un vendeur, il arrive, qu´après la date de péremption, on change la boite du produit périmé en l´introduisant dans un autre étui ayant une date de péremption lointaine. Confidence effrayante pour qui sait que le médicament périmé est un poison grave pour un être humain. L'approvisionnement du marché illicite se fait à partir des pays de la sous-région et sont essentiellement des médicaments sans étiquettes, des médicaments périmés ou falsifiés et des médicaments sous-dosés. De plus des médicaments détournés du marché licite international et national alimentent la distribution des médicaments de la rue. . Dans le tableau ci-dessous, le coefficient d'un seulparamè treest significatif au seuil de 5%, celui de Risd (pour la troisième modalité). Cependant nous ne pouvons pas nous étendre sur l'explication de ces risques car d'une part l'équation n'est pas globalement significative et d'autre part le risc qui a le plus long vecteur propre n'a pas un coefficient significatif. Nous notons que le risque n'est pas suffisamment perçu parce que dans l'ensemble les variables qui déterminent le risque n'influence pas significativement la fréquence d'achat des mauvais médicaments. Donnons quelques conséquences de cette absence de perception du risque par les consommateurs.
Le SAMOAPI 6 (2012) qui se veut une plateforme de réflexion pour la lutte contre la contrefaçon des médicaments et produits de santé apparentés, aborde qualité et leurs corollaires, la lutte contre le taux de médicaments et les circuits illicites qui alimentent et afin tous questionnements permettant de circonscrire les nouvelles dimensions de l'accès à des médicaments de d'infléchir la tendance qui augmente d'années en années.
Le phénomène de la contrefaçon est un défi dans l'environnement commercial actuel. Il met en danger les économies locales, brouille les règles usuelles de la compétition et de l'innovation, et enfin présente des risques pour l'utilisateur final. La part occupée par les produits contrefaits dans le commerce mondial augmente de façon préoccupante d'année en année : selon l'OCDE 7 vecteur que les variables Frac, Saju, Nige, et Juca. De l'analyse explicative il ressort que concernant la perception du risque, les usagers des médicaments contrefaits ne perçoivent pas significativement les dangers pendant l'achat et après consommation de ces médicaments dangereux. Donc il serait judicieux de vulgariser les sanctions et clichés néfastes qui ont trait à la consommation de ces produits dangereux. Pour réduire la contrefaçon des médicaments contrefaits, il serait possible pour les organismes qui protègent les droits des consommateurs d'insister sur les risques encourus pour sensibiliser les consommateurs ; de bien informer les usagers en ce qui concerne les vrais prix pour qu'ils arbitrent bien entre le prix et les conséquences qu'ils courent en allant sur le marché illicite.
En perspective, il pourrait être question de mener une réflexion sur la capacité des populations à se satisfaire d'un environnement de qualité, ce qui limiterait les tentations à la dégradation de la qualité de vie par l'utilisation des produits de mauvaise qualité. Cette peut être refaite sur plusieurs zones ou régions. Oui Non 8
Year 2014 |
Volume XIV Issue VII Version I |
( ) B |
Selon Cordell et al. (1996), Les marchés |
illicites augmentent la chance d'entrée des produits |
contrefaits. Ainsi, |
Appréhention Du Risque Et Perception Par Les Consmmateurs: Cas Des Médicaments Dans La Ville De | |||
Dschang-Cameroun | |||
La double flèche de la figure 1 montre que le | |||
consommateur arbitre entre risque et décision de | |||
consommer avant de choisir de consommer ou pas le | II. | Revue de la Littérature | |
médicament générique. | a) Développement Théorique | ||
décisionnel | du consommateur, à savoir: la | ||
L'achat d'un produit est souvent source | |||
d'incertitude pour le consommateur; à fortiori, l'achat | |||
d'un produit contrefait est entouré de risques. La plupart | |||
des risques classiques liés au processus d'achat | |||
s'appliquent à l'achat de produits contrefaits. Ces | |||
risques sont en principe regroupés autour de 6 Figure 1 : le risque perçu catégories (Roselius, 1971; Jacoby et | |||
Source : Bauer (1960) |
définit un code pour chacune des variables et | Cette troisième partie du questionnaire regroupe | ||
éventuellement pour chacune des modalités de ces | six questions (Q1l,Q12,Q13,Q14, Q15et Q16).Ces | ||
variables. (Voir tableau 1) | questions | nous permettent d'apprécier le niveau de | |
ii. Méthode d'échantillonnage adoptée | connaissance sur le phénomène de contrefaçon des | ||
Nous d'échantillonnage par choix raisonné 4 . En effet, nous avons adopté la technique avons administrés nos questionnaires à deux cent soixante-dix personnes généralement les chefs de | médicaments, la perception de l'efficacité des médicaments des divers lieux (pharmacies et marchés illicites) et enfin l'attitude du répondant sur la contrefaçon des médicaments en générale | ||
ménage dont les habitations sont situées le long des | -la sensibilité du répondant à certains facteurs | ||
principales rues des principaux quartiers de la ville de | influençant (positivement ou négativement) à l'achat des | ||
Dschang. | médicaments contrefaits. | ||
Dans cette partie, nous allons expliquer la manière dont notre outil de recherche a été iii. Le choix de l'instrument de collectes des données construit et ensuite nous exposerons en détail chaque partie du questionnaire. a. La construction du questionnaire Le questionnaire a été construit en tenant compte de l'ensemble des variables détecté dans la revue de la littérature et pouvant influencer le comportement d'achat des consommateurs face aux médicaments contrefaits. b. Lastructureduquestionnaire Le questionnaire présentéàl'annexe comprendvingt questions organisées en quatre parties: identification du répondant ; l'habitude d'achat des médicaments du répondant; saperception de la -identification du répondant -habitude d'achat des médicaments, Les questions Q6,Q7,Q8,Q9 et Q10 nous donnent les informations relatives aux lieux d'achat (pharmacies et marchés illicites) et la fréquence d'achat des médicaments sur ces lieux ; mettant ainsi en exergue l'habitude d'achat des consommateurs contrefaçon des médicamentset la sensibilité de celui-ci à certains facteurs influençant (positivement ou négativement) l'achat des médicaments contrefaits. Cette premièrepartie duquestionnaireest composéede cinqquestions (Ql,Q2,Q3,Q4 et Q5) etapourobjectifde n ous renseigner sur les variables sociodémographiques de chaque répondant. ii. Les différentes relations à tester Ces modèles mettent en relation une variable dépendante avec plusieurs variables explicatives Year 2014 Volume XIV Issue VII Version I ( ) B Global Journal of Management and Business Research (mesurées par plusieurs items). Pour notre étude nous | Cette dernière partie du questionnaire est constituée des questions, Q 17 Q18 Q19 et Q20. Les deux premières questions de cette partie renseignent sur la perception du risque lié à l'utilisation des médicaments contrefaits alors que les deux autres montrent le degré d'influence de certains facteurs dans la motivation à l'achat des médicaments contrefaits. L'échelle de Likert de 5 points allant de « pas du tout important» à « très important» est utilisé à cet effet. Cette même échelle est utilisée aux questions Q5, Q8, Q13, Q14 et Q18 selon diverses appréciations. En effet, elleadé jàétéutilisée par plusieurs chercheurs à l'instar de Huang, Leeet Ho (2004) afindemesurerl' attitude descon sommateur senver slesmarché silli cites. Ils'agitalorsd' uneéchelle dontlav aliditéetla fiabilitéaétéadmise. c. Description des variables Dans le cas de cette recherche, nous avons jugé nécessaire de grouper les items permettant de percevoir le risque (nige) en1 grande composante pour en faire une variable indépendante. Ces items sont ceux obtenus de l'enquête exploratoire. Ce sont : -Risque de se faire mal juger par son entourage (risa) -Risque que le médicament peut être nocif ou inefficace (risb) -Risque lié aux sentions encourues (risc) -Risque lié à l'absence d'un suivi crédible par le vendeur (risd) -Sanctions juridiques relative à l'achat des médicaments sur les marchés illicites (saju) -Efficacités des campagnes anti-contrefaçonsjuca) Les variables dépendantes sont la fréquence d'achat (frac) et le risque perçu (nige). A la variable risque, correspond six items (risa, risb, risc, risd, saju, juca) dont les meilleurs seront sélectionnés par une analyse factotielle des correspondances afin d'intervenir dans la régression qui détermine le niveau du risque. | Year 2014 11 Volume XIV Issue VII Version I B ( ) Global Journal of Management and Business Research | |
pour les médicaments en général commençons par donner les relations fonctionnelles entre nos variables dépendantes et nos variables -les informations générales sur la contrefaçon des indépendantes et par la suite suivra le modèle logistique médicaments et sa perception par le répondant proprement dit. | i. -Le dépouillement du questionnaire | ||
© 2014 Global Journals Inc. (US) |
Syntaxe |
FRAC | NIGE | ||||
VARIABLES | Spearman Rho | prob>/t/ | Spearman Rho | prob>/t/ | |
(items) | |||||
SEXE | -0,0356 | 0,5938 | -0,0438 | 0,5110 | |
AGES | -0,0015 | 0,9821 | -0,0699 | 0,2944 | |
SIPR | 0,1086 | 0,1025 | -0,0941 | 0,1577 | |
NIVE | 0,0967 | 0,1464 | 0,0319 | 0,6325 | |
Source : auteur à partir du logiciel stata | |||||
Tous les coefficients de corrélation de | dépendantes Frac et Nige et les variables; sex, ages, | ||||
Spearman calculés sont très inférieures à 1 en valeur | sipr et nive. Cette faible corrélation nous fait rejeter ces | ||||
absolu et ne sont pas significatif lorsqu'on compare les | variables dans nos explications. | ||||
probabilités calculées au seuil de signification de 5% | Dans un second temps il est question pour | ||||
(si la probabilité est supérieure au seuil de signification | nous de procéder à une régression logistique | ||||
choisi <5% >, le coefficient correspondant à la variable n'est pas significatif) .Cela montre qu'il y a une relation quasi inexistence entre nos deux variables | multinomiale parce que nous disposons des variables dépendantes nominales à plusieurs modalités. |
Nige= f | saju, risc, juca). |
Appréhention Du Risque Et Perception Par Les Consmmateurs: Cas Des Médicaments Dans La Ville De | ||||||||||
Dschang-Cameroun | ||||||||||
. mlogit frac saju risa risb risc risd nige juca | ||||||||||
Iteration 0: | log likelihood = -325.88215 | |||||||||
Iteration 1: | log likelihood = -316.19186 | |||||||||
Iteration 2: | log likelihood = -309.73735 | |||||||||
Iteration 3: | log likelihood = -308.75285 | |||||||||
Iteration 4: | log likelihood = -308.06786 | |||||||||
Iteration 5: | log likelihood = -307.99906 | |||||||||
Iteration 6: | log likelihood = -307.98955 | |||||||||
Iteration 7: | log likelihood = -307.98874 | |||||||||
Iteration 8: | log likelihood = -307.98858 | |||||||||
Iteration 9: | log likelihood = -307.98856 | |||||||||
Multinomial logistic regression | Number of obs | = | 227 | |||||||
LR chi2(28) | = | 35.79 | ||||||||
Prob > chi2 | = | 0.1481 | ||||||||
Log likelihood = -307.98856 | Pseudo R2 | = | 0.0549 | |||||||
frac | Coef. | Std. Err. | z | P>|z| | [95% Conf. Interval] | |||||
1 | ||||||||||
saju | -.2435055 | .4021168 | -0.61 | 0.545 | -1.03164 | .544629 | ||||
risa | -.2064078 | .212812 | -0.97 | 0.332 | -.6235117 | .2106962 | ||||
risb | .120554 | .2127249 | 0.57 | 0.571 | -.2963791 | .5374871 | ||||
risc | -.279644 | .2164615 | -1.29 | 0.196 | -.7039006 | .1446127 | ||||
risd | .1501648 | .2194319 | 0.68 | 0.494 | -.2799138 | .5802434 | ||||
nige | .0484878 | .1802619 | 0.27 | 0.788 | -.304819 | .4017947 | ||||
juca | .025322 | .1150955 | 0.22 | 0.826 | -.2002611 | .2509051 | ||||
_cons | .6919182 | 1.490811 | 0.46 | 0.643 | -2.230018 | 3.613854 | ||||
2 | (base outcome) | |||||||||
3 | ||||||||||
saju | -.5636578 | .3968199 | -1.42 | 0.155 | -1.34141 | .2140949 | ||||
risa | -.38912 | .2139051 | -1.82 | 0.069 | -.8083662 | .0301263 | ||||
risb | -.0014073 | .2262966 | -0.01 | 0.995 | -.4449404 | .4421259 | ||||
risc | -.1587491 | .2168451 | -0.73 | 0.464 | -.5837578 | .2662595 | ||||
risd | .499992 | .2173903 | 2.30 | 0.021 | .0739148 | .9260692 | ||||
nige | .1248689 | .1720544 | 0.73 | 0.468 | -.2123515 | .4620893 | ||||
juca | .0722443 | .1117611 | 0.65 | 0.518 | -.1468033 | .291292 | ||||
_cons | .6583535 | 1.591189 | 0.41 | 0.679 | -2.460319 | 3.777026 | ||||
4 | ||||||||||
saju | -.4479829 | .4533193 | -0.99 | 0.323 | -1.336472 | .4405066 | ||||
risa | 12.93958 | 372.9713 | 0.03 | 0.972 | -718.0708 | 743.95 | ||||
risb | 13.15918 | 372.9714 | 0.04 | 0.972 | -717.8514 | 744.1697 | ||||
risc | 12.76033 | 372.9715 | 0.03 | 0.973 | -718.2503 | 743.771 | ||||
risd | 13.4713 | 372.9713 | 0.04 | 0.971 | -717.539 | 744.4816 | ||||
nige | .2456966 | .1998729 | 1.23 | 0.219 | -.1460471 | .6374402 | ||||
juca | -.139194 | .1301051 | -1.07 | 0.285 | -.3941953 | .1158072 | ||||
_cons | -131.2637 | 3729.714 | -0.04 | 0.972 | -7441.369 | 7178.841 | ||||
5 | ||||||||||
saju | -.6368201 | 1.163249 | -0.55 | 0.584 | -2.916745 | 1.643105 | ||||
risa | -.8308261 | .4648366 | -1.79 | 0.074 | -1.741889 | .080237 | ||||
risb | -.1969305 | .4687262 | -0.42 | 0.674 | -1.115617 | .721756 | ||||
risc | -.3138026 | .4920512 | -0.64 | 0.524 | -1.278205 | .6506 | ||||
risd | -.3438825 | .5211685 | -0.66 | 0.509 | -1.365354 | .677589 | ||||
nige | .6851975 | .5159213 | 1.33 | 0.184 | -.3259896 | 1.696385 | ||||
juca | .0233178 | .2908662 | 0.08 | 0.936 | -.5467695 | .5934052 | ||||
_cons | .1078334 | 2.192068 | 0.05 | 0.961 | -4.188541 | 4.404207 | ||||
Source : auteur à partir du logiciel stata | ||||||||||
V. Conclusion Au terme de cet article, il était question pour nous d'appréhender et de capter la perception du risque lié aux médicaments contrefaits au Cameroun et | des médicaments contrefaits chez les consommateurs Sur le plan théorique le comportement d'achat en faveur d'un produit peut dépendre du risque perçu pour ce qui est d'un produit douteux. | |||||||||
particulièrement dans la ville de Dschang. Le niveau de | ||||||||||
consommation d'un individu, la satisfaction et le risque | ||||||||||
étant | très | liés, | nous | avons | pris | comme | ||||
objectif d'apprécier le niveau de perception du risque |
Volume XIV Issue VII Version I Year 2014 ( )
12 -D'après vous, où a-t-on plus de possibilité de retrouver les médicaments contrefaits : Pharmacies (des hôpitaux ou de la ville) marchés illicites (poteaux, kiosques, boutiques ou ambulant)
Thee thi cs of counter feiting in the fashion industry: quality, credence and profitissues. The component sofperceivedrisk, M Venkatesan (ed.) (Chicago
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