Efficacité De La Solidarité Internationale Dans La Coopération Nord-Sud: Une Analyse À Partir De L'impact De L'aide Publique Au Développement Sur La Croissance Économique Du Cameroun
Resume-Cet article recherche la possibilité de booster la croissance économique à partir d'un financement de source extérieur comme l'aide publique au développement, l'exemple pris est celui du Cameroun. L'objectif du présent papier est de vérifier les effets de l'aide publique au développement sur la croissance économique au Cameroun. Les données utilisées proviennent principalement de la Banque Mondiale, dans «le livre des indicateurs mondiaux de développement» contenu dans le CD -ROM (WDI-2014). Travaillant pour la période 1980-2013, l'analyse a été faite avec un modèle à correction d'erreur. La variable endogène est le taux de croissance du revenu réel par habitant. Des estimations faites à partir de la méthode de Johansen (1988), il ressort que l'aide publique au développement n'a aucun effet sur la croissance économique au Cameroun. L'aide publique au développement, sous sa forme de transfert de technologie, combinée à une bonne gouvernance, pourrait avoir un effet significatif sur la croissance économique.
u lendemain de la seconde Guerre Mondiale, le Plan Marshall, financé par les Etats-Unis a permis de mobiliser d'importantes ressources financières pour la reconstruction de l'Europe. On a assisté de ce fait à un relèvement rapide et prodigieux de l'Europe. C'est dans ce contexte qu'est née l'idée qu'un apport massif en capitaux aux anciennes colonies d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine pouvait contribuer à un développement similaire à celui de l'Europe d'après-guerre (Amewoa 2008). En effet, l'idée de l'aide au développement est apparue en même temps que celle du développement. Elle a été conceptualisée par les organisations multilatérales mises en place pour l'appui financier et technique des pays sousdéveloppés. C'est ainsi que la coopération au développement dans sa forme et ses structures actuelles tire ses origines de la fin de la seconde Guerre Mondiale; notamment avec la création des institutions de Brettons Wood.
Dans cette conjoncture défavorable à l'aide internationale, la Banque Mondiale a relancé le débat sur l'efficacité de l'aide publique au développement avec la publication de son rapport « Assessing Aid » (1998) fondé sur les travaux de Burnside et Dollar (1997). Ce rapport soutient que l'efficacité de l'aide en matière de croissance dépend de la qualité des politiques économiques des pays en développement. Cette efficacité de l'aide publique au développement perçue en termes de son impact sur la croissance économique doit se tourner dans les années 1990 en terme de son impact sur la réduction de la pauvreté.
Le Cameroun pour sa part, malgré la mise en place de son premier programme d'ajustement structurel en 1987 dans un contexte de crise économique a passé une décennie de récession ininterrompue (1985)(1986)(1987)(1988)(1989)(1990)(1991)(1992)(1993)(1994)(1995). Avec la dévaluation du Fcfa contenue aussi dans le PAS, l'économie camerounaise a repris le chemin de la croissance (DSRP, 2003 (Mosley, 1987;Dowling et Hiemenz, 1982;Boone, 1994). L'étude de Boone (1994), en particulier est l'une des plus citées dans ce domaine. Son analyse s'est focalisée uniquement sur une relation linéaire faisant ainsi abstraction de l'éventuelle endogénéité de l'aide et a abouti à la même conclusion selon laquelle l'aide affecte négativement la croissance. Quant à Voivodas (1973) qui a travaillé sur un échantillon de 22 pays, sur la période de 1956 à 1968, la relation aidecroissance serait plutôt non significative.
Selon cette catégorie de chercheurs, l'aide ne favoriserait pas la croissance pour plusieurs raisons parmi lesquelles on dénombre entre autres, la corruption et les maladies. En effet, pour ces auteurs, l'aide serait détournée de son objectif. Toutefois, au milieu des années 1990, un changement de cap important est survenu lorsque les tenants de ce courant ont commencé à se demander si l'aide pouvait stimuler la croissance et si son rendement pouvait décroître à mesure que ladite aide était augmentée. En effet, jusqu'au milieu des années 1990, ceux qui s'intéressaient à l'efficacité de l'aide n'ont testé qu'un rapport linéaire aide-croissance (fondé sur les modèles néoclassiques de la croissance) qui pose le problème d'endogénéité lié à l'utilisation d'une seule équation dans laquelle, l'effet inverse d'une faible croissance sur une massive allocation de l'aide est ignoré.
Ces insuffisances ont été par la suite, relevées par une nouvelle catégorie de chercheurs qui vont soutenir la thèse contraire.
La plupart de ces derniers auteurs admettent le rendement décroissant de l'aide et concluent à une relation positive entre celle-ci et la croissance (Hajimichael et al, 1995 Dalgaard et ali, 2004). Selon la majorité de ces chercheurs, l'aide n'a pas toujours été efficace; mais, en général, l'augmentation des flux d'aide a été associée à une croissance plus rapide. La relation est généralement positiv 3 A ce propos, les premiers auteurs (Papenek, 1973;Levy, 1988), ont présumé que l'aide stimulerait la , bien que le rendement décroisse au fur et à mesure que l'aide augmente. C'est-à-dire que l'impact marginal sur la croissance est maximisé lorsque l'aide est moins importante et diminue à mesure que l'aide augmente. croissance en augmentant l'épargne et le stock de capital. De plus, l'aide pourrait, selon eux, contribuer à l'accroissement de la productivité des travailleurs par le biais des investissements en santé ou en éducation par exemple. Elle pourrait aussi servir de courroie de transmission de la technologie ou des connaissances entre les pays riches et les pays pauvres en finançant par exemple les importations de biens d'équipement.
De tels résultats n'ont pas manqué de susciter des débats très animés entre ces derniers et les chercheurs qui avaient conclu à l'absence d'une telle relation. Toutes ces études regroupent un panel de pays en développement. Cependant, pour faire ressortir les spécificités de l'Afrique subsaharienne et tenir compte de la sélectivité de l'aide (Alesina et Dollar, 2000; Burnside et Dollar, 2000) qui n'est pas sans effet sur son efficacité dans les différents pays et régions bénéficiaires, une variable muette est introduite dont le coefficient est significativement négatif dans presque toutes les études empiriques. Mais, en termes d'explication de la différence dans les taux de croissance, cette variable muette n'offre pas une information supplémentaire, si bien que son interprétation est souvent négligée.
A côté de ces études à caractère globalisant, certaines études se sont penchées spécifiquement sur le cas des pays africains subsahariens. L'une d'elles est celle réalisée par Levy (1988) qui a abouti à la conclusion que l'aide a un impact positif et significatif sur la croissance dans ces pays. Cependant, il faut remarquer que son estimation sur données transversales ne couvre que la période 1968-1992. Plus récemment, Hadjimichael et al (1995) sont parvenus aux mêmes résultats sur un échantillon de 41 pays sur une période de 1986 à 1992.
Pour un compromis entre les tenants des deux précédentes thèses, de nouvelles pistes sont explorées, notamment la recherche d'une éventuelle conditionnalité de la relation aide-croissance.
Aide-Croissance Cette nouvelle thèse part du principe que l'aide accélère la croissance, mais seulement dans certaines circonstances. Les chercheurs qui partagent ce point de vue ont tenté de faire ressortir les caractéristiques fondamentales susceptibles d'expliquer l'accélération de la croissance. Selon les auteurs, l'efficacité de l'aide dépendrait des pratiques et des procédures des bailleurs de fonds, mais aussi et surtout des caractéristiques du pays bénéficiaire. La propension à faire bon usage des ressources dépendrait d'un certain nombre de facteurs parmi lesquels la qualité administrative des gouvernements nationaux.
Isham et al (1995) ont constaté que les projets de la Banque mondiale affichaient un meilleur rendement dans les pays où les libertés civiques étaient mieux respectées. Dans une étude qui a eu beaucoup de retentissement, Burnside et Dollar (2000) ont conclu que l'aide stimulait la croissance, uniquement dans les pays qui adoptaient des politiques macroéconomiques saines. Selon d'autres chercheurs, un certain nombre de caractéristiques sont susceptibles d'influer sur la relation aide -croissance: les chocs de prix (Isham et al, 1995), les perturbations climatiques et les termes de l'échange (Guillaumont et Chauvet, 2001 -La dévaluation: elle traduit la modification du taux de change nominal du Franc CFA. On voudrait savoir si elle a influencé ou influence significativement la croissance économique dans notre pays. Nous l'avons aussi exprimée comme une variable dummy prenant la valeur 0 de 1980 à 1993 et 1 à partir de 1994, année de la dévaluation.
-Investissement privé: influence sur la croissance économique du pays car il est supposé booster la production nationale.
-Investissement publique: ce sont les dépenses gouvernementales de l'Etat. Elle devrait avoir une influence positive sur la production nationale et par conséquent sur le revenu moyen par habitant.
l'inflation: il renseigne sur la stabilité macroéconomique.
Il devrait avoir une influence négative sur la croissance économique et le niveau de revenu. C'est pourquoi un des objectifs macroéconomiques de l'Etat est la lutte contre la hausse du niveau d'inflation. Il est utilisé dans nos équations pour la prise en compte de la politique économique du pays et par simplification de l'indice proposé par Burnside et Dollar (2000).
le capital humain: cette variable est approximée dans la littérature par le taux de scolarisation au secondaire ou au primaire. Le capital humain favorise les gains de productivité. Nous ne retiendrons que celui du secondaire.
-
La cointégration est une propriété qui permet donc de réduire le nombre de trend stochastique dans un vecteur aléatoire. Par rapport au cas univarié, la représentation autorégressive de la série devient nettement plus complexe, même si une écriture matricielle laisse entrevoir une certaine similitude. L'inférence et les tests dans les modèles autorégressifs avec cointégration deviennent eux aussi plus complexes. La méthode de cointégration retenue ici est celle dite de Johansen (1988). Le test de Johansen est basé sur la généralisation multivariée du test de cointégration. Il consiste à calculer le rang de la matrice p sur:
0 1 X A X t t t ? ? ? = + + ? Avec = X t Vecteur des variables = A0 Matrice (n x 1) des termes d'interception; 1 p I A i i ? ? ? = ? ? ? ? ? ? ? = ? ? i A j = Matrice (n x n) de paramètres;Le rang de la matrice p indique le nombre de vecteurs co-intégrants indépendants.
En effet, ce test permet de déterminer le nombre de relation de co-intégration. Pour cela, Johansen (1988) propose un test fondé sur les valeurs propres d'une matrice issue d'un calcul à deux étapes:
Etape 1: calcul de deux résidus t u et t v Avec 1 2 Y t Y t Y t Y kt ? ? ? ? ? ? ? ? = ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? on a les mêmes variables explicatives seule la spécification du bloc de la variable à expliquer est modifiée. Etape 2: calcul de la matrice permettant de calculer les valeurs propres. On calcule quatre matrices de variancescovariances de dimension (k; k) à partir des résidus
t u et t v 1 ' 1 n u u uu t t n t ? = ? ? = 1 ' 1 n v v vv t t n t ? = ? ? = 1 ' 1 n u v uv t t n t ? = ? ? = 1 ' 1 n v u vu t t n t ? = ? ? =Puis on extrait les k valeurs propres de la matrice M de dimension (k; k) calculée de la manière suivante
1 1 1 1 M uu uv vv vu ? ? ? ? ? ? ? ? =? ? ? ?A partir de ces valeurs propres, on calcule une statistique:
(1 ) 1 La dévaluation a eu à court comme à long terme un impact positif et significatif sur la croissance économique. Alors que même à court terme la crise à eu un impact négatif et significatif à 5% sur la croissance économique du Cameroun. La dette publique à une influence positive mais non significative sur la croissance économique à court terme.
k n Ln trace i i r ? ? = ? ? ? = + Avec n = nombre d'observations,Le coefficient de détermination corrigé est de 0,448%.ceci est dû au fait que nous avons négligé certaines variables à cause de leur ordre d'intégration. Seul 44,8% de la variation de la croissance économique est justifiée par la variation des variables indépendantes.
La statistique de Fisher lue est F 0.05 (6 ;19) =2.43.celle valeur étant inférieure à la statistique calculée alors le modèle est globalement significatif à 5%.
En effet, le Cameroun a une réputation en matière de la corruption; il se peut que l'aide publique soit détournée de sa mission principale. Par ailleurs au lieu de financer les investissements productifs; elle est souvent utilisée dans les secteurs peu productifs; négligé par publique au développement, la non significativité de l'aide à court et à long terme sur le secteur privé à cause de sa non rentabilité. Signalons qu'il existe un seul de rentabilité de l'aide publique au développement en deçà duquel son effet n'est pas perçu sur la croissance économique. Ainsi, la non-significativité de l'impact de l'aide sur la croissance économique serait due en grande partie à la faiblesse de son volume.
V.
La question de l'efficacité de l'aide publique au développement se pose avec encore plus d'acuité dans la conjoncture économique actuelle. Les pays développés ne respectent plus leurs engagements financiers en termes d'aide publique au développement. Les Objectifs du Millénaire pour Le Développement n'ont pas été atteints dans la majorité des pays en développement et en particulier au Cameroun.
Le Cameroun depuis pratiquement cinquante années reçoit l'aide au développement; mais n'a pas pu s'extraire de la dépendance envers l'extérieur. D'où la question de savoir si l'aide publique au peut favoriser la croissance au Cameroun? Pour répondre à cette préoccupation, nous avons fixé comme objectif de mesurer l'impact de l'aide publique au développement sur la croissance. Nous avons donc formulé une équation où la variable dépendante est le taux de croissance. Ensuite, nous avons fait le test de la racine unitaire qui nous a permis de sélectionner les variables stationnaires en différence première. Ceci parce que nos variables principales étaient toutes stationnaires en différence première. Puis nous avons fait le test de cointégration par la méthode de Johannsen. Ce test n'étant applicable que lorsque toutes les variables ont le même ordre d'intégration. Ce qui justifie la sélection des variables. Nous avons alors déterminé les relations de cointégration de long terme et estimer les modèles à correction d'erreur pour la dynamique de court terme.
Nous avons conclu au seuil de 5% que l'aide n'a aucun impact significatif sur la croissance économique au Cameroun à court et à long terme. Notre travail renforce l'idée selon laquelle l'aide est inefficace comme soulignaient plusieurs auteurs tels que Voivodas (1973) qui a montré sur un échantillon de
économiques du pays, les indicateurs sociaux s'étaient | a) Impact Negatif Ou Positif De L'aide Sur La | ||||||
détériorés. 2 | , le gouvernement avait | Croissance Griffen et Enos (1970) ont été parmi les premiers auteurs à remettre en question l'efficacité de l'aide, à partir d'une étude empirique faisant état d'une corrélation simple négative entre l'aide et la croissance dans 27 pays. De nombreux chercheurs ont fait écho à cette conclusion, soutenant que la relation était ténue ou inexistante | |||||
organisé les conférences à travers l'étendue du territoire | |||||||
pour éclairer les citoyens camerounais à ce sujet. En | |||||||
effet, après plusieurs années d'assistance financière et | |||||||
de nombreux programmes de développement, il y a lieu | |||||||
que la population s'impatiente de l'amélioration de leur | |||||||
condition de vie. On se demande si cette source de | |||||||
financement extérieur qu'estl'aide publique au | |||||||
développement peut contribuer à stimuler la croissance | |||||||
économique du Cameroun. | |||||||
II. | Revue De La Littérature | ||||||
A propos de cette relation aide-croissance, trois | |||||||
grands courants de pensée se dégagent des études | |||||||
empiriques, à savoir que: l'aide n'influe pas sur la | |||||||
croissance et peut même la freiner; la relation entre | |||||||
l'aide et la croissance est généralement positive; la | |||||||
relation entre l'aide et la croissance est conditionnelle. | |||||||
Les contributions de ces courants de pensée s'articulent | |||||||
autour de deux grandes préoccupations. En effet, les | |||||||
auteurs se demandent, d'une part, si la relation entre | |||||||
l'aide et la croissance est positive ou négative et, d'autre | |||||||
part, si ladite relation n'est pas finalement | |||||||
conditionnelle. | |||||||
). | |||||||
Malgré | l'amélioration | des | indicateurs | macro- |
future hausse des impôts et donc une diminution du | ||
revenu moyen par habitant. Il sera retenu en | ||
pourcentage du PIB. | ||
-La crise économique: c'est un des faits | ||
III. | Methodologie | économiques qui aurait marqué significativement l'économie camerounaise. Par conséquent, il est |
Les données utilisées dans cette étude sont de | important d'évaluer son influence sur la croissance | |
source secondaire et proviennent de la publication | au Cameroun. C'est une variable dummy prenant la | |
annuelle de la Banque Mondiale dans le « World | valeur 0 pour les années de ralentissement de la | |
Development Indicators Book » et le « Africa | croissance et 1 pour les années de croissance. | |
Development Indicators Book » contenu dans un CD- | ||
ROM provenant de la Banque Mondiale (WBI-2014). Les | ||
données couvrent une période allant de 1980 à 2013. | ||
Ces données sont complétées par celles des | ||
documents de la CAA et de INS du Cameroun .Nous | ||
avons aussi procédé à des calculs pour obtenir les | ||
données pour certaines variables. | ||
a) Presentation Du Modele | ||
Comme variable dépendante, nous utilisons le | ||
taux de croissance du PIB réel par habitant pour | ||
mesurer la croissance économique. | ||
Les variables indépendantes utilisées dans ce | ||
modèle sont les suivantes: | ||
-aide publique au développement: c'est notre | ||
variable indépendante principale. Il devrait affecter | ||
positivement le taux de croissance économique et | ||
le niveau moyen du revenu par habitant. Elle est | ||
représentée par le rapport du volume total de l'aide | ||
reçue en pourcentage du PIB. | ||
-Produit Intérieur Brut: il mesure la production | ||
nationale. La production nationale influence le | ||
revenu du pays et par conséquent le revenu moyen | ||
par habitant. En effet dans le cas d'une bonne | ||
répartition des revenus au sein d'un pays, | ||
l'accroissement de la production nationale | ||
s'accompagne par une amélioration du revenu | ||
moyen. | ||
-Dette extérieure: on estime qu'il peut influencer la | ||
croissance économique du pays .si la dette est | ||
utiliser dans les investissements productifs, elle | ||
influencera positivement sur la croissance | ||
économique et par conséquent sur le revenu | ||
moyen. Cependant sa hausse peut traduire une |
EPA | Investissement public Les Termes de l'échange Oui I(1) | -5,6928 | IPU TOT -2,9862 | -5,6928 | Investissements public/PIB Pris en pourcentage du PIB -2,9862 Oui | I(1) | |||||
INFL | Oui | Dévaluation | I(0) | -3,9158 | DEV -2,9810 | -3,9158 | Dévaluation du Franc CFA à -2,9810 Oui | I(0) | |||
IPR | Oui | Crise | I(1) | -6,3905 | CRISE -2,9862 | partir 1994 Crise économique à partir de 1986 -6,3002 -2,9862 Oui I(1) | |||||
IPU | Investissement privé Oui I(2) | -4,6416 | IPR -2,9919 | -4,9892 | Investissement privé/PIB -2,9919 Oui | I(2) | |||||
KHU | Revenu moyen par habitant Produit intérieur brut par habitant Oui I(2) | -6,2510 | REVCC PIBO -2,9981 | -14,2588 | Revenu brut/population PIB Brut/Population -2,9919 Oui | I(2) | |||||
PIBO | Epargne nationale Oui I(1) | -9,6275 | EPA -2,9862 | -8,9670 | Epargne/population -2,9862 Oui | I(1) | |||||
b) Specification Du Modele REVCC Oui | I(1) | -3,6616 | -2,9862 | -3,6932 | -2,9862 | Oui | I(1) | ||||
Le modèle mesurant l'impact de l'aide sur la croissance économique a la forme fonctionnelle TOT Oui I(0) -3,8549 -2,9810 -3,8414 -2,9810 Oui I(0) | |||||||||||
donnée par: | Y = f (AID, INF, REVC, IPU, IPR, TOT, KHU, EXDET, CRIS, DEVA) | (1) | Year 2015 | ||||||||
Volume XV Issue VIII Version I | Tableau 2 : Récapitulatif des signes attendus variables dépendantes variables explicatives Y AID + EXTDET + IPR + | est souhaitée dans le cadre des estimations sur les données temporelles car elle évite les risques de régressions fallacieuses (spurious regressions). Il existe une grande variété de tests de stationnarité des variables. Ces tests comportent tous des biais, ce qui conduit à penser que la détermination de l'ordre d'intégration des variables ne saurait être probante à partir d'un seul test de racines unitaires. C'est pourquoi et compte tenu de l'importance pour la spécification du modèle du caractère stationnaire et de la présence | Volume XV Issue VIII Version I | ||||||||
Global Journal of Management and Business Research ( B ) | Tableau 1 : Tableau d'abréviations des variables Abréviations + -+ + + -+ Presentation Des Resultats Variables PIBO INF KHU TOT IPU DEV CRIS EPA a) Test de stationnarité IV. La stationnarité renvoie au caractère infiniment persistant des séries à la suite d'aléa. Cette propriété le test usuel de racine unitaire de Dickey-Fuller (ADF), le Mesures test de Phillips-Perron (PP), le test de Kwiatkowski, Phillips, Schmidt et Shin (KPSS). Ce dernier test repose sur la décomposition de la série étudiée en une partie déterministe, une marche aléatoire et un bruit blanc. Il s'agit donc d'un test de nullité de la variance du résidu de la marche aléatoire. Ainsi, pour que la série soit considérée comme stationnaire dans le test de KPSS, il faut que la statistique de KPSS soit inférieure à la valeur critique. Dans notre étude, nous utilisons les deux premiers tests: Dickey-Fuller (ADF) et Phillips-Perron (PP). Tableau 3 : test de racine unitaire des séries TEST DE STATIONNARITE (Au seuil de 5%) Variables Stationnarité Dickey-Fuller Augmenté (ADF) Phillips-Perron Stationnarité Oui / Non Ordre d'Intégration Valeur des Statistiques Valeur Critique Valeur des Statistiques Valeur Critique Oui / Non Ordre D'Intégration + éventuelle d'une tendance déterministe dans les séries, nous pouvons recourir à différents tests de stationnarité: | Global Journal of Management and Business Research ( B ) | |||||||||
Y | Aide publique au développement Oui I(1) | -9,5633 | APD -2,9862 | -8,8632 | APD/PIB -2,9862 Oui | I(1) | |||||
Endettement Extérieur Taux de Croissance du Produit Intérieur Brut par AID Oui I(1) -7,3683 | EXTDET Y -2,9862 | -9,0893 | Dette /PIB (PIBO t -PIBO t-1 )/ PIBO t-1 -2,9862 Oui | I(1) | |||||||
CRIS | Oui | habitant | I(1) | -5,0000 | -2,9862 | -5,0000 | -2,9862 | Oui | I(1) | ||
EXDET | Inflation Capital humain Oui I(1) | -4,1365 | INF KHU -2,9862 | -4,1365 | Taux d'inflation annuel Taux brut de scolarisation du -2,9862 Oui | I(1) | |||||
DEVA | Oui | I(1) | -5,0000 | -2,9862 | -5,0000 | Secondaire -2,9862 Oui | I(1) | ||||
© 2015 Global Journals Inc. (US) 1 |
Year 2015 | ||||
Volume XV Issue VIII Version I | ||||
( B ) | ||||
Included observations: 32 after adjustments Trend assumption: Linear deterministic trend Series: Y AID CRIS DEVA EPA EXDET IPR OPEN | Global Journal of Management and Business Research | |||
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace) | ||||
Hypothesized | Trace | 0.05 | ||
No. of CE(s) | Eigenvalue | Statistic | Critical Value | Prob.** |
None * | 0.977407 | 350.8098 | 159.5297 | 0.0000 |
At most 1 * | 0.959042 | 256.0574 | 125.6154 | 0.0000 |
At most 2 * | 0.873421 | 176.1775 | 95.75366 | 0.0000 |
-Première régression:
...
L'aide au développement aidet-elle le développement. Le cas de l'Afrique Subsaharienne Thèse de doctorat: Sciences Économiques, 2008. Université de Limoges
«On Aid, Growth and Good Policies». Journal of Development Studies 2000. 37 p. .
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Aid effectiveness disputed. Journal of International Development 2000. 12 (3) p. .
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«Regime Changes, Economic Policies and the Effects of Aid on Growth. Economic Integration and the International Economy 2002. May. Ryerson University (Paper presented at the Conference on Exchange Rates)
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